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Windows Vista, J-3 : faire du vieux ... avec du neuf !

Logo_vista Le 30 novembre 2006 est un jour important pour l’informatique mondiale :
Microsoft annoncera la disponibilité, uniquement pour les entreprises, des nouvelles versions de ses deux produits phares :

- Windows Vista
- Office 2007

+ 100 millions de dollars en marketing

Il sera difficile, dans les semaines qui viennent, d’échapper à un Blitzkrieg marketing qui va tenter de convaincre les dirigeants et les DSI que les nouvelles versions de ces célébrissimes produits sont essentielles pour assurer la compétitivité de leurs collaborateurs, donc de leurs organisations.

Cette annonce est, à court terme, beaucoup plus théorique qu’opérationnelle. 
Vista_logocapable Le marché des PC domestiques, stratégique au moment de Noël, n’aura pas droit à Vista avant le début de l’année 2007. Ce ne sont pas les “coupons-cadeaux ” Vista pour les acheteurs de Windows XP qui vont motiver beaucoup de clients. 
On voit aujourd’hui, sur les PC commercialisés, une étiquette “Vista Capable”, indiquant que ce PC pourra, ultérieurement, recevoir Vista.  Attention, il a deux versions de cette étiquette ; en N&B, elle signifie que le PC ne pourra exécuter que la version dégradée de Vista ; seule la version en couleur garantit l’usage de toutes les fonctionnalités, et en particulier de l’interface Aero.

Les entreprises ne feront pas le saut avant la fin de l’année 2007, au plus tôt. Tous les cabinets d’études, Forrester, Gartner et autres conseillent d’ailleurs d’attendre entre 12 et 18 mois. 

C’est aussi le point de vue de Altiris, une société spécialisée dans les ... migrations de Windows !

Je soupçonne MIcrosoft d’avoir fait cette annonce prématurée pour permettre aux entreprises ayant signé le désastreux contrat “Software Assurance” d’’en trouver au moins un usage avant qu’il n’arrive à expiration !
J’ai déjà écrit sur Vista et Office dans mon blog ; je ne reviendrai pas, aujourd’hui de leurs qualités et défauts.

Pour une analyse très complète des nouvelles fonctionnalités de Vista, je vous conseille un site remarquable, en anglais, écrit par un très grand professionnel de Windows.

Je souhaite aborder un thème beaucoup plus grave, plus stratégique  :

           Et si Windows Vista et Office 2007 étaient  ...
               démodés avant même d’arriver ?

L’exemple de l’aviation

(Ce petit cours d’histoire de l’aviation est destiné à tous ceux, très nombreux, qui n’ont connu que les avions à réaction !)
Superconstellation_1 Au milieu des années 50, un avion de très haute qualité a été mis sur le marché par Lookheed, le SuperConstellation.

Il était difficile d’imaginer un avion à hélices plus luxueux, plus confortable, utilisant au mieux les technologies existantes ; c’était le “meilleur” avion du moment. 
Quelques compagnies aériennes avaient acheté des SuperConstellation, pour le bonheur de leurs clients, mais...ce fût une décision catastrophique ! Pourquoi ?

Au même moment, des constructeurs innovants commençaient à commercialiser les premiers avions commerciaux à réaction, le Comet et le Boeing 707.
Toute innovation est porteuse de risques ; de nombreux passagers des Comet ont payé de leur vie l’absence de fiabilité des premiers modèles.

Boeing_707_1 Boeing, par contre a gagné la bataille commerciale ; les 707 étaient différents, moins aboutis, mais offraient, en terme de services et de vitesse un tel avantage qu’ils ont, irrémédiablement, démodé le SuperConstellation.
Dans la logique de l’innovation de Christensen, dont j’ai souvent parlé, les Boeing 707 représentaient une innovation de rupture, de type C.

La même rupture, 50 ans plus tard,  se reproduit dans l’informatique.

Même si Vista avait toutes les qualités possibles pour un OS de poste de travail, ce qui n’est pas évident, même s’il était ce que l’on peut faire de mieux en matière d’OS pour PC obèse, ce logiciel arrive trop tard, au moment d’une révolution comparable à l’arrivée des jets, l’émergence du Web 2.0.

Cette analogie me frappe, s’impose comme une évidence.
La définition la plus pertinente que je trouve pour Vista est :

            Windows Vista, le SuperConstellation de l’informatique !
        Superg_vista_coup_1

 




Poste de travai en entreprises : les trois prochaines années.

Qui a gagné, le 707 première génération, avec toutes ses imperfections, ou le SuperConstellation, élément le plus abouti d’une génération en fin de vie ?

Vista_ultimate_box Un même combat, sans merci, se prépare dans les entreprises :
- A ma droite, Windows Vista + Office 2007, héritiers des champions actuels, membres de l’équipe poste de travail obèse.
Web_20_logo_small_faces_1 - A ma gauche, le jeune club Web 2.0, challenger, avec les CWR, Client Web Riche et les services Bureautique 2.0, représenté par de nombreuses entreprises telles que Zimbra ou Google.

.

Bw_on_new_ms_1 C’est à vous, entreprises, dirigeants, DSI et surtout utilisateurs, qu’est confié l’arbitrage de ce combat ; vous pouvez, vous devez désigner le vainqueur.
Il ne faut pas oublier que les enjeux, en termes économiques, sont gigantesques.

Ca_vista_office_1 Comme le rappelle Business Week, dans son dernier numéro où Microsoft est en couverture, Windows et Office représentent, chacun, autour de 12 milliards de dollars de CA annuel.


2007, round d’observation !

Je pronostique, et observe avec plaisir, que les entreprises innovantes, économes et raisonnables vont utiliser les 12 mois qui viennent pour se familiariser avec les solutions de l’équipe Web 2.0.
Les versions installées d’Office et de Windows, 2000 et XP dans la majorité des cas, peuvent, tranquillement, continuer à rendre les mêmes services en 2007 qu’en 2006 ; il n’y a pas le feu dans la maison.

Le principal concurrent de Windows Vista est ... Windows !

En allant vers un système d’information Web 2.0, où le rôle du poste de travail devient moins important, toute version antérieure de Windows, 98, 2000, ou XP, peut être équipée d’un navigateur Office97pro moderne, Firefox, et continuer à rendre de bons et loyaux services pendant plusieurs années.
La situation est similaire pour Office ; face à la progressive marginalisation des suites bureautiques intégrées, remplacées par des composants Bureautique 2.0 hébergés, toute version déjà installée de la suite Office est plus que suffisante.

En parallèle, il est possible (indispensable ?) d’expérimenter avec les outils Bureautique 2.0 pour en découvrir les usages, les avantages et les limites.

Je vous propose deux “cibles” prioritaires pour vos groupes pilotes :
- Des utilisateurs actuels de solutions Windows-Office, pour qui les dimensions collaboratives et l’accès à tout moment à des documents partagés peuvent représenter un plus important.
- Des “Deskless”, personnes n’ayant pas, aujourd’hui, de PC Windows-Office à leur disposition.  Les solutions Bureautique 2.0 leur permettent de sauter le pas et d’accéder directement aux outils innovants. 

L’analogie qui s’impose est celle de tous ces pays qui, peu équipés en téléphonie fixe, ont fait directement le saut vers les solutions mobiles.


2008- 2009 : le verdict

Boxing_arbitre Tout va se jouer dans cette période.  Le match ne se terminera pas par un KO ; il y aura encore, en 2010, des utilisateurs de PC obèses ; à l’inverse, Vista + Office 2007 n’empécheront pas la percée rapide des solutions Bureautique 2.0.

Je vous propose un critère simple pour désigner le vainqueur : le pourcentage de PC d’entreprises n’utilisant pas le couple Vista-Office 2007, fin 2009, dans 3 ans.

Vista aura perdu la partie s’il équipe moins de 49 % des PC professionnels, fin 2009.

J’aurais préféré utiliser un chiffre plus précis, le CA réalisé par Microsoft sur ces deux produits dans les entreprises, mais il n’est pas, à ma connaissance, possible de connaître la répartition du CA de ces produits entre les marchés grand public et professionnel.


2010, et au-delà.

Mon pronostic est clair ; la majorité des entreprises va choisir la modernité, le 707, face aux générations anciennes, le SuperConstellation Vista.
Quand on constate à quelle vitesse les offres Web 2.0, Bureautique 2.0 s’améliorent, innovent, on ne peut s’empêcher de penser que, très rapidement, le combat deviendra inégal.
Seules les entreprises les plus traditionalistes, les “intégristes”, refuseront de voir tous les bénéfices qu’apportent les solutions Bureautique 2.0 et continueront à célébrer leur “Office” en latin !

Plane_mojave_1 Comme tous ces avions qui vont finir leurs jours dans le désert de Mojave en Californie, il faudra trouver un "site" pour que les 400 millions de vieux couples Windows-Office puissent terminer, dignement, leur vie !

C’est avec un sentiment de tristesse, de nostalgie, que j’écris ces lignes ; toutes les “bonnes” choses ont une fin.
Rip_1 La jeune histoire de l’informatique est jalonnée de nombreuses disparitions : terminaux passifs, Minitel, machines de traitement de texte de Wang, produits bureautiques intégrés tels que Symphony ou All-in-one...
Demain, tranquillement, les deux complices, Windows et Office rejoindront cette liste ; RIP


Les économistes s’intéressent aux nouvelles technologies

Logo_andese L’ANDESE, Association Nationale des Docteurs és Sciences économiques et en Sciences de Gestion, organise, le 14 décembre à Paris, un colloque sur le thème :
Informatique et compétitivité : ruptures et défis 2007-2012

J’ai participé aux travaux de cette association au cours des 12 derniers mois, pour la préparation de ce colloque, et serais aussi présent sur l’estrade.
Si j’ai choisi d’en parler sur ce blog, ce n’est pas, en priorité, pour en faire la promotion, même si je vous engage à y participer, si vous êtes libres ce jour-là.
Je pense qu’il est réconfortant de voir nos amis économistes prendre conscience du rôle de plus en plus stratégique des nouvelles technologies dans la vie économique de nos pays.

Je souhaite, en quelques mots, mettre en évidence ce qui est pour moi l’un des paramètres clefs de la survie de nos économies développées, et riches, face aux défis des pays en émergence.

La technologie au service de la compétitivité

Congrs_andese_1 Tous les lecteurs de ce blog le savent, je suis profondément persuadé que les technologies de l’information, Web 2.0 en tête, peuvent avoir des impacts très positifs sur la compétitivité des entreprises, depuis les TPE jusqu’aux membres du CAC 40.

Dans le même temps, comme la langue d’Esope, les mauvais usages de ces technologies peuvent créer des blocages, des rigidités et freiner la capacité des entreprises à évoluer.  Schémas directeurs non maîtrisés, projets ERP pharaoniques qui n’ont servi qu’a engraisser des éditeurs de logiciels et des SSII, visions unitaires et centralisatrices des SI sont des maladies mortelles qui touchent trop souvent les entreprises françaises.

J’espère que ce colloque permettra de mieux comprendre quelles sont les nouvelles “bonnes pratiques” et aidera les entreprises présentes à éviter les pièges les plus dangereux.

Une prise de conscience tardive, mais positive des politiques.

Jf_copp Jean-François Coppé, Ministre délégué au Budget, sera présent et sera chargé de présenter la clôture de ce colloque.

Il est aussi prévu que les responsables de ce colloque présentent une vingtaine de propositions d’actions qui seront transmises aux... candidats à l’élection présidentielle de 2007 !

Si, comme je l’espère, ce Colloque de l’Andese aide, modestement, quelques acteurs de l’économie française à mieux comprendre ce qu’il convient de faire, rapidement, pour que l’informatique devienne vraiment une arme au service de la compétitivité de la France, il aura rempli une mission importante.

J’espère vous y retrouver, nombreux.


YaSoft, nouveau leader du Web 2.0 ?

Imagination_1 Avertissement : il ne s’agit que d’économie fiction et je n’ai aucune information privilégiée sur ce sujet. 
Je ne saurais en aucun cas être tenu pour responsable de mouvements de cours boursiers à la suite de ce texte !

Périodiquement, les économistes se posent la question du rapprochement, rachat ou fusion, entre grands fournisseurs informatiques.
Dans le monde du Web 2.0, l’analyse des évolutions du marché au cours des 12 derniers mois m’amène à pronostiquer une fusion intéressante, celle de...

Microsoft_logo140_1 Logo_yahoo        Yahoo et Microsoft

Je leur propose même, gratuitement, un nouveau nom : YaSoft

(Ne vous précipitez pas pour déposer le nom Yasoft.com, c’est déjà fait !)


La situation actuelle

- Microsoft est né il y a plus de 30 ans :  ce fut la plus belle success-story de l’informatique Client Serveur, du PC roi.
- Yahoo est né il y a 12 ans; ce fut la plus belle success-story du Web 1.0.
- Google est né il y a 8 ans ; c’est la plus belle success-story du Web 2.0.

Ce sont trois entreprises exceptionnelles, par leurs performances et la qualité de leurs équipes.
Leurs valeurs boursières (chiffres du 14 novembre 2006) sont impressionnantes :
Yahoo :          37 Mds $
Microsoft :     288 Mds $
Google :         146 Mds $

Même si elles ne le disent pas ouvertement, ces trois entreprises sont engagées dans une lutte sans merci pour devenir le leader du Web 2.0, avant la fin de la décade décennie.
Il existe deux autres géants du Web qui peuvent venir se joindre à cette bataille de titans : Amazon et eBay.

Ces cinq acteurs, seuls ou dans des regroupements toujours possibles, seront les fournisseurs qui vont dominer le Web 2.0.

Je vous propose d’étudier deux scénarios possibles, au cours des prochains 18 mois, en faisant un peu d’économie fiction.


Scénario 1 : Yahoo et Microsoft en concurrence.

Yahoo_msft_goog_two_years_chart Yahoo et Microsoft peuvent rester concurrents et continuer à se battre, séparément, contre Google, comme ils le font aujourd’hui. Ils ont les moyens, économiques et humains de le continuer cette lutte pendant de nombreuses années !  Quelles en seraient les conséquences ?

Yahoo et Microsoft répètent en permanence qu’ils veulent concurrencer Google sur le terrain de la recherche Web et de la publicité Internet.
Tous les chiffres montrent que c’est un combat très difficile.  Les derniers résultats publiés donnent à Google 25 % du marché de toutes les publicités sur Internet.
Les performances boursières de ces trois titres, sur les 2 dernières années, montrent clairement que Yahoo et Microsoft ont fait du sur-place ou ont perdu de la valeur, alors que Google continue son impressionnante croissance.

Si ce scénario se confirme, il devrait logiquement se traduire par la recherche d’autres partenariats entre les cinq grands.
Yahoo + Amazon, Yahoo + eBay, eBay + Amazon ?  Ce serait les combinaisons les plus raisonnables.  Je ne pense pas que d’autres regroupements soient probables.

Scénario Yasoft : pourquoi ?

Part_march_search_us_1 Les deux acteurs ont beaucoup à gagner en regroupant leurs forces.
Ils peuvent maintenir leur avantage dans des domaines importants, comme les WebMail, où Gmail est très loin derrière les deux leaders.
Ils peuvent aussi stopper l’hémorragie dans les domaines stratégiques tels que la recherche. Les chiffres publiés par Comscore sur le marché US sont sans appel ; en 14 mois, “YaSoft” a perdu 15 points de parts de marché par rapport à Google.


Blind_paralytic Cette possible alliance, si elle se réalisait rapidement, permettrait à deux acteurs, encore forts, de se donner les moyens de reprendre l’initiative.
Réalisée dans l’urgence, dans deux ou trois ans, elle risque de ressembler plus à l’alliance de l’aveugle et du paralytique !




Tout ce qui vient d’être écrit n’est, pour le moment, qu’une analyse personnelle.
Est-ce que la réalité rattrapera la fiction ? Rendez-vous avant la fin de 2007 !


ACM, ou l’obsolescence du TCO ?

Acm_boule_cristal Pendant les années 90, à l’époque du PC roi, le Gartner Group a popularisé le concept de TCO -Total Cost of Ownership-, alias coût complet de possession de nos célèbres, et coûteux PC.
Et s’il était temps, pour ce vénérable indicateur, de prendre une retraite bien méritée, pour tenir compte de la perte de pertinence des PC dans le monde Web 2.0 ?
Je vous propose un nouvel indicateur, ACM, mieux adapté au Web 2.0 et qui devrait faciliter les choix décisionnels en proposant des calculs simples et clairs. 

ACM, quecesa ? Un peu de patience !

TCO : situation actuelle

Tco_euro_2 Le principe du TCO est de prendre en compte tous les coûts, directs et indirects d’un PC ; ceci comprend les matériels, les licences logicielles, l’assistance, le temps perdu par les utilisateurs, les pannes...

Le TCO du poste de travail a fait couler beaucoup d’encre au cours des 10 dernières années, mais c’est imposé comme une mesure utile.
Le consensus actuel est que, dans les grandes organisations, le TCO du poste de travail tourne autour de 300 à 400 euros... par mois.
Maintenant que le prix d’achat d’un PC raisonnable est de l’ordre de 800 à 900 euros, il devient délicat d’expliquer à un dirigeant que son coût complet mensuel est égal au 1/3 du prix d’achat !

Le TCO va encore rendre des services pendant 2 à 3 ans, période qui correspond au créneau de décision relatif à une "éventuelle" migration vers Vista et Office 2007 des PC existants.

Les coûts complets de cette migration, et son impact négatif immédiat sur le TCO, devrait définitivement convaincre les DSI raisonnables, et ils sont nombreux, qu’il est temps de tourner la page du PC obèse.
Dans un texte récent, j’ai repris les chiffres d’une étude réalisée par IDC, sponsorisée par Microsoft, qui démontrait que le passage à Vista allait coûter... 2 800 euros par PC.
`
TCO : les limites

Crossroad_1 J’ai participé dans des dizaines de grandes entreprises, à des discussions sans fin sur le TCO des PC. Les principales limites de l’exercice sont bien connues :
- Le mélange des “choux et carottes” dans les calculs. Comment expliquer, autrement, que chaque cabinet d’études propose des méthodes de calcul différentes
- Des différences inexplicables de résultats. A qui fera-t-on croire que le TCO d’un PC peut varier de 1 500 à 6 000 euros par an selon les entreprises.
- Le manque d’efficacité du TCO pour aider à prendre des décisions qui pourraient vraiment faire baisser les coûts.
Bref, il était temps de changer de démarche !

ACM : un indicateur moderne, Web 2.0

Pour aider DSI et dirigeants à préparer la progressive mutation des Systèmes d’Information (SI) vers des solutions Web 2.0, il est indispensable de disposer d’un indicateur économique utile, permettant de comparer les options en présence.
L’ACM est l’indicateur que je vous propose :

               ACMAccess Cost / Month  (Coût Accès / Mois)

L’idée, simple et forte, de ACM est de séparer en deux composants clairement identifiés les coûts d’un Système d’Information Web 2.0
- Le coût d’accès aux services Web 2.0 ; c’est ACM
- Le coût de fourniture de ces Services Web 2.0 : c’est ce que j’appelle SCM (Service Cost / Month), qui fera l’objet d’un prochain texte.

Acm_scm_principes_2 L’ACM regroupe deux composants d’une infrastructure : l’objet d’accès et les réseaux :

- L’objet d’accès : Fin 2006, il y aura 2 600 millions de téléphones portables utilisés et environ 700 millions de PC ; en 2010, le nombre de téléphones portables atteindra 4 000 millions. En clair, ceci signifie que le PC Wintel n’est plus qu’un des objets d’accès possibles.
PDA, smartphones, PC fixes et mobiles, Macintosh, PSP (Play Station Portable) ou “Internet Appliance”, la variété des outils d’accès aux services Web 2.0 va exploser au cours des 3 prochaines années.

- Les réseaux : fixes et mobiles, à haut ou très haut débit, de nombreuses familles de réseaux vont permettre d’accéder à des services Web 2.0.
Wi-Fi, Wimax, 4G, xDSL ou FTTH (Fiber To The Home = fibre optique arrivant dans vos domiciles ou vos bureaux), ce sont quelques-unes de ces familles de réseaux.  La prochaine “convergence”, mot magique des réseaux, fera que les utilisateurs utiliseront plusieurs familles de réseaux de manière transparente et alternative.  Les PDA mixtes, Wi-Fi et Edge, sont des exemples de produits qui vont se généraliser.

C’est dans ce contexte que les CWR, Client Web Riche, dont j’ai déjà parlé dans ce blog, prennent toute leur valeur.  Ce sont des outils qui auront un ACM très compétitif !

ACM : méthodes pratiques de calcul

L’avantage principal de l’ACM tient à la facilité et la précision avec lesquelles il peut être calculé. Des chiffres précis, clairs, incontestables peuvent être proposés. Je pense même que les fournisseurs vont bientôt communiquer sur l’ACM de leurs produits.
Les deux composants d’un ACM doivent être mesurés séparément. Il est très possible que le coût d’un accès xDSL varie du simple au quadruple selon les pays ou les zones dans une région.

La seule variable sur laquelle on pourrait avoir des analyses différentes serait la durée de vie utile d’un objet d’accès, PC ou téléphone. 
Easy_neuf_pack_1 De plus en plus, les opérateurs de réseaux vont proposer aux clients d’inclure dans le forfait l’objet d’accès, comme le font souvent les opérateurs de téléphonie mobile.
L’offre EasyNeuf, que vient d’annoncer NeufCegetel pour le grand public, va tout à fait dans ce sens.  Le boîtier d’accès, qui n’est surtout pas présenté comme un PC, est fourni avec le réseau pour un ACM de 40 euros !  C’est l’une des premieres “Internet Appliances” du marché.
J’imagine très bien qu’un DSI construise une grille ACM à destination de ses clients.  Pour chaque type d’objet d’accès, et en fonction du ou des réseaux mis à disposition, l’utilisateur connaîtra, à l’avance, son coût mensuel.

Pour les postes d’accès utilisés uniquement dans les bureaux, sur des réseaux d’entreprises, il faudra calculer un coût mensuel de la prise réseau, mais cela ne devrait pas être trop compliqué !
Je propose aussi que ces ACM soient mesurés en dizaines d’euros ; évitons les ACM à 65,39 euros ! Cela transmettrait une fausse illusion de précision dans un domaine où nous sommes encore loin de pouvoir la garantir.

ACM : Avantages pour les entreprises

Le calcul d’une famille d’ACM permettra à toutes les parties prenantes, dirigeants, utilisateurs et DSI, d’utiliser des chiffres clairs et compréhensibles par tous.
Combiner les deux éléments de coûts, objet d’accès et réseau, en un seul chiffre est indispensable.  Il serait intéressant, par exemple, de calculer l’ACM d’un Blackberry, utilisé par un dirigeant pour l’accès au seul service de messagerie.

Prix_revient_km_1 Le prix de revient kilométrique des voitures est un bon exemple de calcul d’aide aux choix des solutions, proche d’une démarche ACM.
- Les dirigeants comprendront, très vite, les différences d’ACM entre les solutions proposées ; ils seront capables d’arbitrer entre les options raisonnables et les approches trop luxueuses ou peu compétitives.  Je pronostique que de nombreux vendeurs vont avoir des surprises quand on va utiliser l’ACM comme outil de benchmarking.
- Les DSI pourront, enfin, expliquer clairement à leurs clients quelles sont les options possibles, et leurs coûts réels complets.  Dans les entreprises internationales, chaque DSI local pourra calculer ses ACM en tenant compte des spécificités du pays où il travaille.
- Les utilisateurs, face à des choix clairement chiffrés, seront capables de choisir le mix de solutions qui permettra d’optimiser l’ACM de leurs équipes.
Je leur fais confiance pour choisir des options raisonnables, surtout si les ACM sont répercutés dans leurs budgets.

ACM : les limites

Je ne prétends pas que le calcul des ACM soit un remède magique qui va régler, une fois pour toutes, les problèmes de mesure des coûts des SI.
Quels sont les coûts indirects à prendre en compte ? comment gérer les solutions multiréseaux ? Le mois est-il la meilleure échelle de temps ? Faut-il envisager des coûts à l’usage et non pas au forfait ?

Legacy_systmes L’ACM est plus délicat à utiliser dans des entreprises qui sont encore prisonnières d’architectures “héritages”, où les applications Client/serveur dominent. 
Ce n’est pas une raison pour ne pas démarrer les mesures, même si l’on sait qu’elles ne fourniront que des résultats approximatifs.  C’est par contre un excellent “accélérateur” du mouvement vers des architectures Web 2.0, car les réductions de coûts potentielles seront mises en évidence.

Je suis persuadé que cette démarche simple, pragmatique, compréhensible par tous, est une véritable réponse aux questions que se posent, depuis des années, tous les dirigeants ; il serait dommage de ne pas essayer de calculer les ACM dans vos entreprises.

Il reste encore beaucoup de questions ouvertes ; j’espère que les échanges que ce texte va déclencher permettront de clarifier la situation.

Et les Services Web 2.0 ?

L’ACM ne mesure que le coût d’accès à des services, et c’est l’un de ses avantages majeurs. Séparer les coûts d’accès des coûts des services, que l’analyserais ultérieurement sous le nom de SCM, est la meilleure façon de clarifier la situation.  La fourniture de services est un autre métier, qui obéit à d’autres problématiques.

Quels sont vos ACM ? Quelles sont vos méthodes pour les réduire ?  J’espère que, dès 2007, les DSI vont échanger sur ces thèmes.

Et si le Cigref (Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises) mettait le calcul des ACM dans ses priorités 2007 ?


Emission TV internet en direct, sur le Web 2.0 et Très haut débit.

Jm_billaut Mon ami Jean-Michel Billaut, célébrissime blogueur et roi des interviews vidéos, les Billautshow, organise, le mercredi 15 novembre, entre 17h45 et 19h, une séance TV en direct à laquelle il m’a demandé de participer.

Toutes les informations détaillées sont sur son blog, que je vous conseille de visiter souvent.

21_rue_de_turbigo_1 Une start-up française, connue pour le moment uniquement sous son nom de code H-C (rien sur le web !) a développé une nouvelle plateforme de diffusion TV sur le Web.
L’émission sera enregistrée en direct au :
Café les têtes brûlées
21 rue de Turbigo 75002 Paris

Il sera possible de suivre, en direct, l’émission depuis son navigateur favori.  Pour cette première, le nombre d’inscrits est limité à 500 personnes ; il faut donc s’inscrire sur le site de Jean-Michel (dans une fenêtre bleue).

Remarque pratique : pour ceux qui utilisent Firefox (il existe d’autres navigateurs ?)... Si ce n'est pas déjà fait, il faut installer le plug-in Flash 9.

Les objectifs de cette première en direct sont ambitieux : interventions de personnes en Californie, sondages en direct...
J’aime bien les personnes qui n’hésitent pas à innover, à prendre quelques risques raisonnables ; je suis impatient de participer à cette première !

J’espère vous rencontrer, en direct ou sur Internet, le 15 novembre !


Services Web 2.0 : un nouvel acteur de choc !

Web_20_confrence_2006_3 La conférence Web 2.0 2006 vient de démarrer à San Francisco.
C’est la grande messe annuelle du secteur où se retrouvent tous les ténors du marché.

L’annonce faite aujourd’hui, premier jour de cette conférence, a pour moi une importance exceptionnelle.

Logo_intel Un nouvel acteur majeur des Services Web 2.0 vient de naître : vous le connaissez tous, sa marque est célèbre dans le monde entier : Intel !

Qui aurait pu prévoir que le numéro un mondial des microprocesseurs ferait son entrée sur ce marché ? Pas moi !

Une première analyse, à chaud, est tentante ; quels sont les messages forts que transmet cette information ?

L’offre d’Intel dans les Services Web 2.0.

En elle-même, l’offre Intel, sous le nom SuiteTwo, n’a rien d’exceptionnelle.
Intel propose simplement un ensemble regroupant des Services Web 2.0 déjà disponibles, tous de haute qualité :

Kim_polese_1 - Un gestionnaire de blogs de SixApart, (fournisseur de mon blog).
- Un Wiki d’entreprise, de SocialText.
- NewsGator, un aggrégateur de liens RSS, dans le style de Netvibes.
- Un logiciel de “liens sociaux”,  Simplefeed.
La société de services Open Source SpikeSource, dirigée par la très médiatique Kim Polese, est chargée de l’assemblage et de proposer des services autour de SuiteTwo.


Dimensions stratégiques de SuiteTwo

Intel_suitetwo_1 Il y a au moins deux éléments qui donnent à cette annonce un poids exceptionnel :
- L’entreprise Intel.  Pour la première fois,  Intel se lance dans le métier des Services Web 2.0. 
Ceci devrait, enfin, rassurer bon nombre de dirigeants et DSI qui ne voyaient dans le Web 2 que des outils tout juste bons à amuser des adolescents qui avaient le temps de créer des vidéos pour YouTube ou de partager leurs passions sur MySpace.
- C’est une annonce clairement positionnée “entreprise”, comme le montre la page Web du nouveau site créé à cette occasion.
Là encore, Intel, par son image et son influence, va, d’un coup de baguette Web 2.0, crédibiliser le concept et lui donner une légitimité forte dans les entreprises.

Les impacts sur l’industrie informatique

Je reprends les termes du communiqué de presse publié par Intel :
“Representing a fundamental shift toward open, flexible and participatory computing models, SuiteTwo is a foundation for communication that drives internal collaboration...”
“Représentant un virage fondamental vers des modéles ouverts, flexibles et participatifs, SuiteTwo est une base pour des communications qui permettent une collaboration interne...”

N’oublions pas que, pendant plus de 25 ans, Intel était le “tel” du tandem “Wintel”, avec Windows représentant l’autre partie.
A la veille de l’annonce de Vista, le fait qu’Intel mette tout son poids dans la promotion de solutions Web 2.0, qui fonctionne à partir d’un navigateur, n’est pas anodin !

Merci, Intel, d’avoir, grâce à cette annonce, crédibilisé un concept que je pousse depuis longtemps !
Décidément, 2007 se présente sous les meilleurs augures ! toutes les entreprises vont démarrer des projets pilotes Web 2.0

Google + Intel, le duo gagnant Web 2.0 ?

J’espère, et j’en suis persuadé, que ce n’est pas un nouveau “duopole” qui se prépare, mais bien au contraire, une conjonction de forces qui vont encourager toutes les entreprises à se lancer dans l’aventure Web 2.0.


Firefox, la maturité.

Butiner1 La fin du mois d’octobre 2006 a été une grande période pour le milliard d’utilisateurs d’Internet ; coup sur coup, les deux navigateurs leaders du marché, Internet Explorer de Microsoft et Firefox, de la fondation Mozilla, ont proposé une mise à jour majeure de leurs produits.
Je n’oublie pas les autres acteurs du marché, Safari, Opera..., mais IE et Firefox représentent plus de 90 % du marché mondial des butineurs (nom officiel des navigateurs en France !)

Soirée Parisienne : lancement de Firefox 2

Tristannitot_1 Mieux que les Rolling Stones ! La soirée de présentation de Firefox a été un “sold out” immédiat ; plus de 1 500 personnes étaient inscrites, alors que le nombre de places était limité à 400.
Tristan Nitot, Président de Mozilla Europe, a du faire preuve d’une grande diplomatie pour expliquer pourquoi aux centaines de personnes qui n’ont pas été invitées.
J’y étais (merci, Tristan)

Le cocktail était précédé d’une conférence de presse, passionnante, animée par deux responsables du projet, Christopher Beard, VP Produits et Mike Schroepfer, VP Engineering qui ont répondu avec simplicité aux questions des dizaines de journalistes présents.

Cette soirée, au-delà des mondanités, permet de mieux comprendre à quel point Firefox est devenu important :
- Le sponsor : Le Conseil Régional d’île de France. Il avait mis à la disposition de la fondation Mozilla ses grands salons du 7ème arrondissement ; plus “establishment”, difficile ! La cohabitation dans ce lieu traditionnel des T-shirts (90% +) et des cravates (10% -) était intéressant ; même les serveurs du Conseil Régional avaient troqué leur uniforme pour des T-shirts à la gloire de Firefox.  Il faudra que je demande à Tristan de me faire fabriquer un nœud papillon Firefox !
Huchon_firefox - Le conférencier : Jean-Paul Huchon, Président, socialiste, du Conseil Régional.  Son exposé, bien préparé par ses collaborateurs, a rendu hommage à l’excellent produit Firefox, installé sur les PC du Conseil.  La dimension politique du discours était raisonnablement discrète et JP Huchon a aussi rendu hommage à la communauté Open Source francilienne, laissant même entendre que l’on pourrait y voir apparaître un pôle de compétitivité dans le domaine.

Firefox 2.0 ou IE7

Boxing_2 La salle était chauffée à blanc ; les deux acteurs étaient sur le ring.  Après plus de deux ans d’attente, il allait enfin être possible de comparer le leader des navigateurs modernes, Firefox, avec autre chose qu’une antiquité, IE6, figé en 2001.
Le public, 1 000 000 d’internautes, espérait un combat équilibré, plein de suspense.

Firefox_vs_ie_7_1 Hélas, le match n’a pas tenu ses promesses et Firefox 2 a battu IE 7 par KO.
J’ai lu la majorité des, nombreuses, analyses publiées au cours de cette semaine, ce qui m’a amené à différer la publication de ce texte de quelques jours. Je n’en ai pas trouvé une seule qui mette IE 7 en tête ou à égalité avec Firefox.
L’étude publiée par CNET.com, l’un des sites les plus professionnels, est très révélatrice : elle donne Firefox vainqueur par 5 à 0. 
Même L’Olympique de Lyon n’a réussi qu’un 4-1 contre Marseille !

David_goliath_r Après cette confrontation qui a tourné court, l’image qui vient naturellement à l’esprit est celle de David contre Goliath.  David-Firefox a vaincu Goliath-Microsoft.
Je n’ai jamais entendu dire que Goliath, terrassé par David, avait ressuscité pour reprendre le combat. Je ne vois pas IE7 renaître de ses cendres, dans les cinq ans qui viennent ; je ne crois pas beaucoup à la résurrection informatique !

Quelques avantages de Firefox 2

Maintenant que la cause est entendue, et qu’il faudra attendre IE 8, (en 2011 ?), pour se reposer la question, il est important de comprendre les raisons du succès mérité de Firefox.
- Innovation : nous les connaissons tous : multi-tabs, blocage des pop-up...
- Légèreté : lors de la conférence de presse, les responsables techniques ont beaucoup insisté sur la guerre permanente faite au rajout de nouvelles fonctionnalités, si elles ne sont pas jugées indispensables pour la très grande majorité des utilisateurs.  Cette lutte contre l’obésité est fondamentale.
- (“Usabilité”) Ergonomie : de gros efforts sont faits pour permettre à tous de l’utiliser simplement.
Firefox_add0n_logo_1 - Très nombreuses extensions : pour permettre à chacun de trouver les fonctionnalités complémentaires qu’il souhaite, sans alourdir trop le produit de base, plusieurs centaines d’extensions sont disponibles, sur un site spécialisé.

- Mise à jour optionnelle : chaque nouvelle version est proposée, pas imposée.  IE 7 devrait, lui, fonctionner en mise à jour automatique, push, vers les clients.
- Multilangues :  Tristan a rapellé que Firefox 2 a été livré en 37 langues, tout en regrettant, avec humour, que deux langues prévues soient en retard de quelques jours (J’ai oublié le nom de ces langues). Malgré ses ressources, Microsoft n’a pu annoncer IE7 qu’en Anglais ; no comment.
- Multiplateformes : WIndows ? Linux ? MacOS ? Nous avons tous la possibilité d’utiliser FIrefox 2.  Malgré tous mes efforts, je ne pourrais jamais tester IE7 sur mon Macintosh.
- MultiOS : Vous utilisez Windows XP/SP2 ? vous faites partie des “happy-few” qui ont droit à IE7.  Toutes les autres versions sont interdites de IE7.  La version “haut de gamme” de IE7 ne sera disponible que sur... VIsta.

Cette liste n’est pas exhaustive ; de nombreux lecteurs peuvent me reprocher de ne pas citer tous les avantages.  Je souhaitais seulement arrêter le massacre, pour ne pas enfoncer encore plus IE7.

Pour DSI : Navigateur, plan d’action 2007

Je comprends les DSI qui souhaitaient attendre l’arrivée de IE 7 avant d’envisager de changer le navigateur de référence dans leur entreprise.
Ils pouvaient espérer que Microsoft, après cinq ans d’efforts et les ressources humaines et financières dont disposent leurs équipes de développement, serait capable de proposer un produit, IE 7, d’une meilleure qualité que la concurrence.
Espoir déçu ! Ils ont maintenant la conscience tranquille pour proposer le meilleur produit à leurs clients.
Dans le contexte des entreprises, les avantages de Firefox, évoqués plus haut, sont encore plus importants que dans le grand public.

S’il existe, dans le monde des DSI, un semblant de rationalité, de logique, je ne vois pas ce qui expliquerait le retard éventuel des entreprises dans leur généralisation de Firefox 2 dans les semaines qui viennent.

Je vous propose une démarche très simple, en 7 points, pour réussir cette transition, de IE6 vers Firefox 2.
- Annoncer la décision à tous les utilisateurs.
- Demander leur collaboration à tous ceux qui l’utilisent déjà chez eux ; vous serez surpris du nombre élevé, surtout dans la population des informaticiens !
- Préparer un petit argumentaire “marketing” sur le pourquoi du changement et les avantages de Firefox ; il sera d’autant plus crédible si vous obtenez que quelques salariés racontent leurs expériences.
- Sélectionner les quelques extensions qui vous paraissent indispensables, en faisant attention de ne pas trop en rajouter.
- Installer Firefox 2.0 sur tous les postes.
Marechaussee - Faire remonter tous les problèmes d’usages, internes, liés aux dysfonctionnements des applications Intranet qui ont été construites sans respecter les standards d’Internet.  C’est une bonne manière d’exiger de vos équipes qu’elles remettent à niveau vos applications intranet.  Pendant la période de transition, les utilisateurs devront utiliser, en dépannage, IE6 qui restera installé sur les postes (il est quasiment impossible de l’éliminer). 
- Faire remonter tous les problèmes d’usages, externes, liés à des applications externes de vos partenaires ou fournisseurs. Vous pouvez envoyer des mails à tous les sites contrevenants, de manière officielle, leur demandant leur calendrier de mise en conformité.

Santa_claus_firefox Risque zéro, bénéfices en termes d’images et de meilleur service rendu à tous vos clients, délai de mise en œuvre très court, investissement 0 euro ; difficile de trouver une meilleure décision à prendre dans les jours qui viennent.

Un petit renard panda rouge dans la hotte du Père Noël, pour tous vos collaborateurs ? Je suis sûr que pas un seul DSI ne refusera de faire ce geste, cette année !