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MacOS : un changement de Système d’Exploitation ....ordinaire

Mac_tiger J’ai mis à jour, hier, le Système d’Exploitation (OS en anglais) de mes deux ordinateurs portables Powerbook d’Apple en installant Tiger, alias MacOS 10..4, la version disponible avant l’arrivée de Leopard.

Cette opération, simple, ordinaire, m’a pris un peu plus de deux heures, pour les deux portables. J’ai continué à travailler sur l’un d’entre eux pendant que l’installation s’effectuait sur l’autre, en jetant un coup d’œil, de temps en temps, pour vérifier que le processus avançait normalement.

Je n’avais pas prévu en parler dans mon blog, mais le battage médiatique récent autour de Windows Vista m’a amené à me poser quelques questions et... à publier ce texte.

Le Système d’exploitation

Quelle version de “Tiger” installer ?
Pour un utilisateur Macintosh, la réponse est simple, car ... il n’y a qu’une seule version, qui est, à la fois, la plus basique et la plus riche !
Version_vista C’est une première différence, de taille, avec le monde Windows ; Vista est disponible en 6 versions différentes.

Avoir le choix : un avantage ou un inconvénient ?
L’immense majorité des utilisateurs d’un PC utilisent la version de Windows préinstallée sur leur machine et ne se posent pas la question.
Lors d’un changement, ils peuvent aussi basculer sur Linux et se retrouvent devant un choix encore plus vaste, plus intimidant de dizaines de distributions différentes.
Pour les mordus de l’informatique, avoir le choix est un plus important ; pour la majorité des utilisateurs, novices ou raisonnables, trop d’options peuvent être source d’inquiétude.

Les matériels

Clavier_mac_ln J’utilise un Powerbook 15 pouces, qui m’accompagne fidèlement depuis 3 ans. L’état du clavier témoigne de son usure, des traces laissées par des centaines de voyages en train ou en avion.

Ce n’est pas une bête de course, avec ses 512 Mo de mémoire, un processeur à 1,2 GHz et un disque dur de 60 Go.

Ordinateur_ln_1 J’ai un deuxième ordinateur en back-up, que j’emporte dans mes voyages et pour mes conférences ; il me sert d’ ”assurance” en cas de vol ou de casse du premier.
C’est un Powerbook de 17 pouces, acheté sur eBay pour moins de 1 000 euros, à la configuration voisine de celle du 15 pouces.
On m’a déjà volé mon portable dans un hôtel 5 étoiles pendant une pause-café, lors d’un séminaire ! Je n’ai pas encore eu besoin, inch’Allah, d’utiliser mon ordinateur de secours à cause d’une panne du premier.

Ces deux ordinateurs portables ont trois ans, une puissance moyenne ; ils ont, sans aucune difficulté, absorbé le nouvel OS.
Sans faire de mesures précises, je n’ai constaté aucune modification significative des performances de mes ordinateurs.
C’est, probablement, ce que souhaitent la majorité des utilisateurs qui mettent à jour l’OS de leur ordinateur.

Les coûts

Macos_tiger_5_licences J’ai acheté la version “familiale” qui permet d’installer Tiger sur 5 machines différentes, en toute légalité.
Je n’ai pas eu besoin de réfléchir longtemps ; j’avais le choix entre la version mono-utilisateur à 129 euros et la version 5 utilisateurs à 199 euros.
Ceci correspond à un :

        Coût de licence de 40 euros, TTC

J’ai déjà parlé des coûts “surprenants” de Windows Vista, en France, dont la version Ultimate, la seule véritablement innovante, coûte 575 euros.

Macos_tiger_us_5 Le coût de Tiger en France, en euros, est exactement le même que le coût de Tiger aux USA, en dollars.  En tenant compte d’une TVA à 19 %, cela représente un surcoût de 10 %, plus raisonnable que les 56 % de surcoût de Vista.

Certains vont m’objecter qu’il est possible, pour Windows, de n’acheter que la mise à jour ; c’est exact. Chez Apple, il n’y a pas de différence entre MàJ et nouvelle version. 
Au risque de me faire encore une fois accuser de promouvoir les solutions “illégales”, je signale que des personnes ont trouvé une méthode qui permet d’installer une version Vista MàJ à la place d’une version complète.

Pourquoi ne pas attendre... Leopard

Macos_leopard_2 Apple a choisi des noms de félins pour ses OS.  Fidèle à sa démarche d’une version par an ou tous les deux ans, la prochaine édition, Leopard, arrivera dans quelques semaines.
Dans cette logique annuelle, je déciderai, tranquillement, une évolution vers Leopard quand je serai convaincu que cette version me propose des améliorations intéressantes pour mes usages professionnels.

Je regarderai, avec intérêt, quelques innovations :
- Time machine : permettant d’avoir accès à des versions antérieures de ses documents.
- Des fonctions de recherche améliorées.
- Des animations 3D spectaculaires.
Si vous avez quelques minutes, et êtes séduit par les animations 3 D sur votre écran, je vous recommande la vidéo sur le site d’Apple qui présente Core Animation.

Place des OS poste de travail dans le Web 2.0 professionnel

Dans une logique Web 2.0, l’OS joue un rôle important, mais de plus en plus limité ; on lui demande en priorité :
- Faire oublier qu’il existe !
- Une fiabilité à toute épreuve.
- Faciliter l’accès à un maximum de réseaux, Ethernet, Wi-Fi, Edge...
- Servir de support à Firefox ou tout autre navigateur moderne.

En Résumé

Invisiblemanimage Le plus beau compliment que l’on puisse faire à un OS est d’être le plus “invisible” possible.

A la suite de cette expérience “ordinaire”, je résume ce que devrait être tout changement de Système d’Exploitation :
- Une heure d’interruption par poste de travail.
- Non-obligation de changer d’ordinateur ou d’en augmenter la puissance.
- Un prix raisonnable, de 10 à 50 euros.
- La version la plus performante, seule version disponible.
- Un niveau de stress durant l’installation “très bas”.

J’entends déjà mes amis “Linuxiens” me dire que ce serait encore mieux et moins cher avec Linux. 
Windows_free_zone_2Les seuls PCs qui restent chez MIcrocost, en train de migrer tout son parc vers Macintosh, ont été basculé sur Ubuntu.


Nous sommes maintenant “Windows free” chez Microcost !


Démarrer Google Apps en ...60 secondes !

Microcost_gep_3 - Jeudi 22 septembre matin : Google annonce Google Apps Premier Edition et ... que Microcost est un GEP, Google Enterprise Partner.

- Jeudi 22 septembre, après midi : Sam Johnston, le CTO (Directeur Technique) de Microcost, prépare, en quelques minutes, sur son Powerbook, une vidéo montrant, sans la moindre manipulation de l’échelle temps, qu’il est possible de créer un Espace Google Apps en 60 secondes chrono !

- Jeudi 22 septembre, soir : La vidéo est publiée sur YouTube, logique quand on sait que Google a racheté YouTube il y a quelques mois !

- Vendredi 23 septembre, soir : Cette vidéo est déjà dans les 30 premières de YouTube, alors que Google n’a pas encore fait le moindre lien vers elle.

-Samedi 24 septembre, matin: Chat avec Sam, sur Google chat évidemment, pour faire le point sur cette semaine importante, et l’idée de ce post naît.

- Samedi 24 septembre 14h : Ce texte est publié sur mon blog.

La vitesse fait aussi partie de la culture Web 2.0 !


Un monde qui bouge !

La musique qui accompagne cette vidéo est un thème composé et joué par Michael Johns, frère de Sam, le CTO de Microcost.  Nous l’avons, bien sûr, utilisée avec son accord.

Sam_mike_in_hollywood_hills Sam et Michael sont australiens.

Sam était, avant de rejoindre Microcost, basé à Dublin, en Irlande.
( Sur la photo, prise sur les collines d'Hollywood, Sam est à droite, Michael à gauche)

Michael vit en Californie et, c’est une évidence, possède un site Myspace, où l’on peut écouter, gratuitement, quelques thèmes de sa musique.

Il est aussi possible de l’acheter sur iTunes.



Michael_johns_album_2 La création de cette vidéo me permet, fortuitement, de faire des “liens” entre deux des thèmes qui me tiennent à cœur, la Bureautique 2.0 et la vidéo et musique numériques !

Le Web 2.0 professionnel peut aussi être ....     “Cool ” !


Google Apps : l’offre Bureautique 2.0 “haut de gamme” est disponible !

Equipe_lancement_google_2 22 février 2007 : L'équipe Google Entreprise a levé le voile sur son offre Bureautique 2.0 “haut de gamme” pour les entreprises ; une annonce importante, que j’attendais avec impatience. Je n’avais pas, jusqu’à ce jour, la possibilité d’en parler, tenu au secret par un NDA, Non Disclosure Agreement.
Le nom officiel de ces Services Web 2.0 est :

Google Apps Premier Edition  (Google Apps dans la suite du texte)

C’est un événement majeur et un signal fort : les solutions “Bureautique 2.0” professionnelles sont maintenant une alternative crédible aux approches Bureautique 1.0 (Office, Exchange, Notes ...), utilisées aujourd’hui par plus de 90 % des salariés des entreprises de toute taille, de tout secteur.

La genèse de cette offre

Gmail_logo Dans le Web 2.0, les nouveaux services, les nouvelles solutions sont toujours offertes en priorité aux particuliers.
Depuis 2004, Google propose des services Bureautique 2.0 : le plus connu est Gmail, messagerie électronique qui a révolutionné le secteur en étant le premier à proposer 2Go de stockage gratuit, quand la majorité des offres existantes se mesuraient en dizaines de Mo.
L’offre grand public de Google s’est progressivement enrichie de services tels que l’agenda, le chat, la voix (Google Talk, hélas non encore disponible sur Macintosh)....
Crer_un_compte_gmail_1 Docs & Spreadsheets, devenu Document & Tableur, maintenant que la version française est disponible, s’est rajouté à ces offres grand public.
Depuis quelques jours, pour accéder à Gmail, il n’est plus nécessaire de trouver un parrain qui vous envoyait une invitation ; toute personne peut s’inscrire en accédant au site Gmail.

Les fonctionnalités de Google Apps Premier Edition

Les services Web 2.0 immédiatement disponibles, dans l’annonce Google Apps Premier Edition faite aujourd’hui, sont les suivants :
Caractristiques_gape_1 -   Messagerie électronique, avec 10 Go de mémoire par personne !
- Agenda électronique partageable.
- Chat, messagerie instantanée.
- Page d’accueil personnalisée, acceptant les flux RSS, élément essentiel pour préparer les utilisateurs à de nouveaux modes de travail.
- Un logiciel collaboratif d’écriture disposant de toutes les fonctions nécessaires pour préparer et modifier un document à plusieurs.
- Un tableur collaboratif, disposant d’un grand nombre de fonctions mathématiques et statistiques.

Les utilisateurs des services Google grand public ne seront pas dépaysés par Google Apps ; cette filiation entre les offres grand public et professionnelles présente des avantages pratiques :
- Les services ont été longuement testés et améliorés avant d’être proposés aux entreprises.
- L’ergonomie et la facilité d’usage des solutions grand public se retrouve dans le monde professionnel, et entrainera une très forte réduction de la demande d’assistance et de hot-line.
- De nombreux salariés des entreprises qui vont installer Google Apps sont déjà utilisateurs, à titre privé, de ces outils. Nous l’avons vérifié dans toutes les entreprises “Early Adopters” avec qui nous avons travaillé. L’acculturation de ces nouveaux services et modes de travail en est grandement facilitée.

Caractéristiques de l’offre Google Apps premier Edition

Google Apps Premier Edition :
- Est immédiatement disponible.
- Fonctionne en mode hébergé ; Google Apps s’appuie sur les infrastructures existantes de Google : environ 500 000 serveurs, dans plus de 25 Data Centers.
Armored_car - Sécurité : tous les transferts se font en mode HTTPS et l’entreprise cliente bénéficie de la très grande sécurité des centres de calculs de Google.
- Dispose d’un SLA, Service Level Agreement, garantissant un niveau de service de 99,9 % pour la messagerie.
- Accès possible par téléphones mobiles, smartphones et Blackberry : nos cadres dirigeants vont adorer !
- Des API ouvertes, permettant de créer des liens avec le Système d’Information existant.
- Le nombre d’utilisateurs minimum est de... 1 et il n’y a pas de nombre maximum !
- La publicité est ... optionnelle.

Il manque “juste” un élément clef dans cette liste, le prix de Google Apps.
L’ensemble des services Google Apps est proposé à :

               $50 / personne / an

Low_fares_quality_services A l’inverse d’autres fournisseurs qui ont du mal à convertir correctement les dollars US en euros (j’ai écris un texte sur le surprenant prix de vente de Windows Vista en France), Google utilise le cours officiel du dollar pour établir le prix en euros, ce qui devrait être la norme de tous les fournisseurs.
En pratique, cela signifie que Google Apps premium Edition coûte :

        38 euros / utilisateur / an

En utilisant ma mesure financière favorite, le SCM (Service Coût /mois), Google Apps permet de proposer toutes les fonctions bureautiques essentielles à un prix “compétitif” :

         SCM de Google Apps Premium Edition  = 3 euros

DSI, DG et Directeurs financiers ne devraient pas rester très longtemps insensibles à ce chiffre. Dans le cas contraire, qu’ils ne viennent plus se plaindre que l’informatique leur coûte cher !
Pour ceux qui auraient du mal à comprendre à quel point ce chiffre est bas, je propose la comparaison suivante : le basculement d’un PC vers Windows Vista, représente, d’après les chiffres de Microsoft, une dépense de 2 800 euros :

1 basculement Vista > 90 884 mois de Google Apps, plus de 7 70 années

Mesurer le ROI d’un basculement rapide sur Google Apps ne devrait pas être une tâche insurmontable, pour les rois du tableur !


Google Apps premier Edition, une offre en devenir

Comme tout service WEB 2.0 qui se respecte, Google Apps est annoncé en version ß. C’est, dans ce cas précis, un véritable ß ; il manque des fonctionnalités, d’autres sont incomplètes...

Pour vous éviter un effort surhumain, je vous propose donc une première liste de très bonnes raisons pour ... ne pas installer Google Apps !

- Il n’y a pas d’équivalent Powerpoint. Je remarque que l’on a déjà vu, sur Internet des informations sur “Presently”..  La version initiale de Google Document s’appelait ... Writely ! Sans commentaires.

- Le tableur ne permet pas de faire des graphiques.  Google a racheté il y a quelques semaines iRows, un autre tableur Web 2.0 dont les graphiques étaient de très bonne qualité....

Jotspot_application_wiki_hp_2 - Un Wiki n’est pas disponible.  N’oublions pas que Google a aussi racheté, il y a quelques mois, l’un des meilleurs Wikis du marché, JotSpot.

- Travailler en mode 0ff-Line n’est pas possible. Dans Firefox 3, disponible au deuxième semestre 2007, une fonction cache permettra de disposer d’un “Outlook like” dans le navigateur. 
De nombreux développeurs de Firefox 3 sont des salariés de Google...

Spy_girl_1 - Google Apps fonctionne en mode hébergé, donc...mes données sont stockées chez Google, qui pourrait lire tous mes documents confidentiels.  Pire, la NSA et autres SSS (Sinistres Services Secrets) auront un accès libre à mes fichiers.

Cette première liste devrait être suffisante pour dissuader les entreprises “prudentes” et les convaincre que l’installation de Google Apps leur ferait courir un risque stratégique majeur, mettant leur survie en péril !


La France, en pointe !

Eiffel_tower_1 Je n’ai pas l’habitude de chanter “Cocorico”, mais pour une fois que la France fait la course en tête, il serait malvenu de ne pas s’en réjouir !

Depuis quelques mois, la division Entreprise de Google recherchait des entreprises “Early Adopters”, prêtes à lancer des projets pilotes en souscrivant un contrat d’une année pour 100 utilisateurs.

Un “Kick-Off”, réunion des forces de ventes mondiales de Google Entreprise a eu lieu à Phoenix, Arizona, mi-janvier ; j’y étais invité, en tant que Président de Microcost, avec mon DG Laurent Gasser, pour y présenter notre vision de la Bureautique 2.0. 

Louis_laurent_phoenix_3_1 Nous avons eu le plaisir, et la fierté, de constater que plus de la moitié des “Early Adopters”, tous pays confondus, étaient en France, tous clients de Microcost !

C’est grâce à cette performance des ‘frenchies” que l’annonce mondiale de l’offre Google Apps est faite simultanément à Mountain View, siège californien de Google et à Paris. 
Décalage horaire aidant, la France a même eu droit à la primeur mondiale de l’annonce.

Logos_early_adopters Essilor, Médiamétrie et Nexans font partie des entreprises françaises innovantes, “early adopters”, qui ont accepté de témoigner lors de l’annonce. D’autres ont souhaité garder l’anonymat, et je respecte leur volonté.


Comment tirer parti, immédiatement, de Google Apps

Point n’est besoin, dorénavant, d’avoir des contacts privilégiés avec Google pour utiliser Google Apps.

En cohérence avec mon discours, ma vision, je ne vais pas nier que je suis très heureux de l’arrivée de Google Apps.

C’est une parfaite illustration de la démarche d’innovation de rupture, chère à Christensen :
Fist_email - Les fonctionnalités sont beaucoup moins riches que celles des produits existants.
- Le prix des services Google Apps est beaucoup plus bas que celui des produits existants.
- Google Apps ne cherche pas seulement à se substituer aux produits existants, mais propose en plus des fonctionnalités innovantes de travail collaboratif.

Je vous propose un plan d’action pragmatique et opérationnel, valable dans toutes les entreprises :
- Prenez la décision, immédiate, d’essayer Google Apps.
- Choisissez quelques dizaines, quelques petites centaines de personnes pour ces projets pilotes.
Rugby_2 - Variez au maximum les profils des personnes qui vont expérimenter, en choisissant des métiers, des profils et des âges différents.  L’idéal est de pouvoir construire 3 à 5 groupes très distincts.
- Utilisez la démarche “Permis de Conduire Web 2.0”, pour aider ces utilisateurs potentiels à identifier eux-mêmes les activités pour lesquelles ils pensent que Google Apps peut leur apporter un plus immédiat.
Ils sont les mieux placés pour prendre cette décision et... feront ensuite tout leur possible pour transformer l’essai en réussite.

Démarrer, en 2007, donnera à votre entreprise deux bénéfices principaux :
- Une meilleure compréhension du CTWWW, “Changing The Way We Work”, à savoir les changements induits par de nouveaux services dans les usages, mais dans votre contexte, avec vos collaborateurs, pour vos activités.
- Permettre, en 2008 et les années qui suivent, de très fortes réductions de vos budgets bureautiques, au fur et à mesure que les solutions existantes, Bureautique 1.0, seront envoyées à la déchetterie.


Bienvenue au Club !

Depuis plusieurs mois, toute l’équipe Microcost utilise les outils Google Apps, comme les 10 000 collaborateurs de Google qui “eat their dog food”, et ont testé, dans leurs activités professionnelles, les services qui sont annoncés aujourd'hui.
Private_club_1 J’espère que vous serez très très nombreux à rejoindre la communauté des Entreprises utilisant Google Apps, dans les jours et les semaines qui viennent.

Bienvenue au Club !
Nous vous y accueillerons avec chaleur, amitié et la volonté de vous aider à réussir votre entrée dans la Bureautique 2.0, première étape vers un Système d’Information Web 2.0.


Impacts nuls des réseaux P2P sur les ventes de CD !

Article_p2p_record_sales_1 Grâce à un article publié sur le site Arstechnica, j’ai découvert les résultats d’une étude scientifique très sérieuse qui démontre que :

 

       Les ventes de CD n’ont pas été impactées par les réseaux P2P

Cette étude : 
(L’impact des partages de fichiers sur les ventes de disques : une analyse empirique)
met à mal tout l’argumentaire des maisons de disques, les fameux “Majors”, qui en avaient fait la source de tous leurs maux.

Le contexte

Cover_journal_political_economy_1 Cette étude a été publiée en janvier 2007 dans le “Journal of Political economy”, qui existe depuis 1892, sous les auspices de l’Université de Chicago, l’une des plus prestigieuses du monde dans le domaine de la science économique.

Les deux auteurs sont des professeurs à Harvard et à l’Université du Kansas.
Ces informations devraient rassurer les personnes qui pourraient imaginer que l’étude a été financée par de dangereux éditeurs de logiciels de piratage.

L’étude et ses résultats

Le texte complet de l’étude est disponible en PDF, gratuitement, cela va de soi.

Avis aux lecteurs intéressés : il s’agit d’une longue étude scientifique, en anglais, de 42 pages, truffée d’équations et de tableaux de chiffres. J’ai eu “beaucoup” de mal à suivre toutes les démonstrations.

P2p_vs_cd_sales_1 Il y a, heureusement, de nombreuses parties dans cette étude où les auteurs présentent des conclusions précises, dans un langage clair et accessible à tous.
Elle est aussi illustrée de quelques graphiques comme celui-ci qui montre que les ventes de CD et les volumes de fichiers échangés en P2P pour le même morceau de musique suivent des courbes...parallèles.



Des conclusions limpides

Malgré toutes leurs recherches et leurs analyses, les deux auteurs n’ont jamais trouvé une seule justification à l’idée que les échanges de musique sur les réseaux P2P ont eu un impact négatif sur la vente des CD musicaux.

Je citerai simplement l’une des phrases de leur synthèse :
“En nous appuyant sur nos cinq estimations les plus précises, nous concluons que l’impact ne peut pas avoir dépassé 6 millions d’albums. Alors que les “partageurs de fichiers” ont déchargé des milliards de fichiers en 2002, (ventes de 803 millions d’albums), les conséquences pour l’industrie (de la musique) n’ont pas représenté plus que 0,7% des ventes.

Leur analyse indique aussi que, en 2005, l’ensemble de la baisse des ventes aux USA c’est concentré sur une seule société, Sony-BMG, à cause de très sérieuses difficultés internes liées à une intégration complexe !

Le message pour les majors est l’on ne peut plus clair :

        Trouvez d’autres excuses à vos malheurs !
        DRM, par exemple ?


Amis de la musique : DRM, stockage, de bonnes nouvelles !

Happy_2007 Que vous soyez un fan des Beatles, du Rap (désolé, mais ma culture dans ce domaine ne me permet pas de citer un artiste célèbre ; j’aurais pu faire semblant en cherchant sur Google !) ou de Mozart, l’année 2007 commence très bien !

Il semble que les acteurs importants de ce marché deviennent intelligents, raisonnables, et commencent à “écouter” leurs clients, à accepter de répondre à leurs attentes.

Les attentes des clients

Les attentes d’un mélomane, de tous les mélomanes, sont simples :
Itunes_store_france_1 - Oui à l’achat de la musique numérique, mais à un prix raisonnable ; comme l’a démontré Apple, avec iTunes, 1 euro est un prix que le marché trouve acceptable.

- Oui aussi, bien sur, à la disponibilité de musique gratuite et légale ; je viens, par exemple, de découvrir sur un podcast iTunes gratuit, une extraordinaire collection d’enregistrements historiques d’opéras de Wagner à Bayreuth, commençant en... 1928.

Beetohoven_en_tranches_1 - Il ne souhaite acheter que ce qui lui plaît, pas des packages qui lui sont imposés par des éditeurs (Un CD complet, par exemple). 
Je vais scandaliser tous les “purs” de la musique classique, mais je trouve très bien que l’on puisse acheter la 9 eme symphonie de Beethoven “en tranches” ! Pourquoi interdire à une personne de n’écouter que le 4ème mouvement, choral, si cela lui fait plaisir ?

- L’écouter sur tous ses objets capables de diffuser de la musique, une chaîne hi-fi chez lui, son iPod, son autoradio, Un PC portable qu’il a avec lui dans un hôtel, connecté à un réseau Wi-Fi...

- Pouvoir y accéder n’importe où, n’importe quand, même quand il a oublié de prendre avec lui son support numérique.

- Ne pas multiplier inutilement les copies des “bits musicaux” sur tous les supports dont il pourrait, éventuellement, se servir.

- Trouver, gratuitement ou en payant, LE morceau de musique, par l’artiste qu’il aime, à cet instant précis, sans faire le tour de cent boutiques.  La disponibilité, sur le Web, de millions de thèmes disponibles en quelques clics et l’une des meilleures illustrations du phénomène de la “longue traîne ”.

Software_pirate_2 En résumé, des centaines de millions de mélomanes souhaitent, simplement, légalement, pouvoir satisfaire leur goût pour la musique, sans être soupçonnés en permanence d’être des voleurs ou des pirates.

Est-ce si difficile à comprendre ?


Un allié de poids dans le club anti DRM, Steve Jobs !

Steve_jobs_ipod_1 Steve Jobs, DG d’Apple, de Pixar et principal actionnaire de Disney, a publié le 6 février une lettre ouverte dans laquelle il prend clairement parti pour une industrie de la musique sans DRM.

Ce texte a été largement commenté sur la blogosphère, avec des points de vue très tranchés ! Certains ont applaudi, d’autres y ont vu de très noirs desseins. On est d’accord ou pas, on peut mettre en doute sa bonne foi, mais, personnellement, je pense qu’il ira au bout de son raisonnement.
A mon avis, ce n’est pas par altruisme qu’il a pris cette position ; je suis persuadé qu’il a compris que ITunes Store augmentera très fortement ses ventes si les DRM sont supprimés.

Reconnaissons quand même que c’est grâce à Steve que la musique numérique à 1 euro existe et que l’on peut, déjà, la copier sur 5 objets différents ; c’est mieux que rien !
Il rappelle aussi que 97 % de la musique présente sur les iPods n’a pas été achetée sur la boutique d’Apple, est au format MP3 et non protégée par des DRM.
Un autre chiffre est cité par Steve : 90 % de la musique vendue par les majors, l’est sous forme de CD, sans DRM.  D’où vient donc cette obsession DRM pour la musique numérique ? C’est vraiment un mystère pour moi.

Moins d’une semaine après sa lettre ouverte, EMI, l’un des majors, semble prêt à dire “banco” à Steve Jobs et à mettre l’essentiel de son catalogue Online, sans DRM.
Cette orientation nouvelle est confirmée dans un article publié par SIlicon.fr.

Il sera difficile aux autres majors de la musique de rester à l’écart de ce mouvement si l’un d’entre eux saute le pas ; encore quelques semaines et on sera fixé.


Stockage Web illimité pour la musique

Mp3_tunes_logo_1 Merci à Benoit Descary d’être l’un des premiers à signaler sur son blog que MP3Tunes propose maintenant un espace de stockage illimité à tous les mélomanes qui souhaitent y garder leur collection de musique.

Comme cela est de plus en plus la norme, MP3Tunes propose sur son site deux options aux internautes :
Oboe_free_1 - Illimité et gratuite, qui sera financée par la publicité.
- Illimité et payante, sans publicité ; le coût de cette option est de 40 $ par an, ce qui me paraît très raisonnable !

Chacun peut ainsi choisir, selon ses attentes, l’option qui lui convient.

Cette annonce confirme un mouvement de fond vers le stockage des informations numériques sur le Web, “on the cloud”, tous domaines confondus.
MP3tunes pour la musique et Amazon S3 pour les données, proposent, aujourd’hui, ces services.
Avant la fin de l’année, comme je le prévois, d’autres géants du Web, Microsoft et Google, vont annoncer des services équivalents, de stockage sur le Web, gratuits ou à des prix très compétitifs.

Accélération de la disparition des supports physiques

Musique sans DRM, stockage Web gratuit ou très économique, ces évolutions récentes du marché vont accélérer la disparition progressive des supports physiques tels que CD, DVD, HD-DVD ou Blu-Ray.
J’avais évoqué ces thèmes, il y a quelques mois, dans deux textes :
- sur les supports physiques
- le peu d’intérêt des nouveaux médias haute capacité.

Eclassical_home_page_1 Il est intéressant de constater que, sur MP3Tunes, on trouve de la publicité pour un site de vente de musique classique qui propose d’acheter de la musique et de la stocker ... directement sur MP3Tunes, sans la décharger sur un baladeur numérique ou sur son PC.

Comme toujours, le principal frein à cette évolution sera culturel : acheter de la musique online et ne pas “voir’ le téléchargement s’effectuer sur son PC, son Mac ou son iPod, il faudra du temps pour s’y faire !

La fin des DRM

Le mouvement s’accélère, et je ne suis pas le seul à m’en réjouir.
La FNAC et d’autres distributeurs du Web ont annoncé qu’ils vont distribuer de la musique sans DRM.

Chateau_cartes_1 Le château de cartes des DRM va s’écrouler dans les semaines qui viennent. Les Majors, les boutiques en ligne, les objets d’écoute vont se libérer des chaînes DRM. 
Il suffira que l’un ou l’autre des maillons de cette chaîne cède pour que le processus DRM perde toute pertinence.

J’ose espérer que la première mise à jour de Windows Vista qui sortira sera celle qui fera disparaître toute trace “d’antiDRMisme” dont j’ai déjà dit tout le “bien que j’en pensais !

Pcbeach J’exprime un souhait, ou un pari : Microsoft sortira, avant le mois d’août 2007, une version Vista DRM Free, pour son plus grand profit et pour le plus grand bonheur de ses clients : gagnant - gagnant, pour une fois !
Vous pourrez, enfin, profiter tranquillement de votre PC et de votre musique pendant vos vacances.

La question de la fin des DRM ne se pose plus ; c’est devenu pour moi une évidence et tous les événements récents que je viens de relater vont dans ce sens. 

Il reste une inconnue, le calendrier !

Tendances

On n’achètera bientôt plus que ... des liens entre un site qui stocke les bits, où se trouve la musique numérique, et un autre qui mémorise vos achats, vos choix ou votre “discothèque”.
Pourquoi recopier, à l’infini, les mêmes séries de bits ?
Pourquoi les posséder, si l’on peut y avoir accès, quand on veut, où l’on veut ?

La musique, avec ses demandes raisonnables en stockage et en bande passante, montre la voie d’une évolution majeure qui va toucher toutes les autres familles d’informations, images, photos, données...

Nozbe_video_on_youtube_1 La vidéo suivra, très vite, comme le montre le succès de YouTube.
Un bon exemple récent, est celui d”une start-upn Nozbe, qui a lancé un nouveau service Web de gestion de projet pour ses activités personnelles,
Les vidéos de présentation de ce remarquable petit logiciel sont, astucieusement, hébergées par YouTube ! Ceci évite à Nozbe de consommer du stockage et surtout de la bande passante !


Dernière minute ! Une nouvelle “invention” de Microsoft

Un nouveau cauchemar !
Je terminais tranquillement l’écriture de ce document, optimiste, rassuré sur l’avenir, quand je découvre que, au Congrès GSM qui vient de s’ouvrir à Barcelone, Microsoft n’a rien trouvé de plus génial que d’inventer et d’annoncer en grande pompe un ...
'PlayReady' DRM system

Je croyais, naïvement, que les CD étaient déjà “playready”, mais je constate que je n’ai vraiment rien compris à l’industrie de la musique, surtout à la sauce Microsoft.

Et me revoilà de très mauvaise humeur ! Merci, Microsoft !

On peut lire à ce sujet l’article de news.com.

Opium_smoker_1 Chadd Knowlton, “General Manager for content access and protection at Microsoft” (quel beau titre ! il faudrait me payer très très cher pour que j’accepte une telle étiquette !) explique, doctement, qu’il est maintenant possible de créer : “un système d’environnements virtuels appelés domaines où l’on pourra enregistrer plusieurs de ses objets capables de reproduire la musique”.
Essayez de l’expliquer à vos amis, bonne chance !

A lire d’urgence, si l’on veut comprendre à quelles absurdités cette obsession pour les DRM peut conduire. 
Je savais que les drogues hallucinogènes étaient faciles à trouver en Espagne, et il me semble que l’équipe de Chadd n’a eu aucun mal à s’en procurer !


“Changing The Way We Work”

(Changer nos modes de travail)

Old_way_of_working_2 Et si 2007 était le point de départ d’une nouvelle, et profonde, mutation de nos modes de travail ?

Je vois venir une période passionnante, mais complexe, pour toutes les personnes pour qui l’information est une matière première importante de leurs activités professionnelles.

Quels en sont les enjeux ? quels en sont les risques ?


De nombreux précédents historiques

Il existe aux USA un musée “virtuel” sur les outils et les modes de travail dans les bureaux depuis la fin du XIX siècle.  Une visite passionnante, que je vous recommande vivement.

Edison_dictating_ehs_photo_2 On y découvre, époque par époque, le monde du travail dans le tertiaire ; les photos sont fascinantes. J’en ai montré plusieurs, comme par exemple Edison devant son téléphone, à des “digitaux natifs” ; ils étaient sidérés et ne pouvaient pas imaginer à quel point le monde du travail avait changé en quelques dizaines d’années.

Pool_dactylos_2 Dans le tertiaire, chaque mutation des outils de base induit de profonds bouleversements dans les organisations et les modes de travail. 

Peu d’entre vous ont connu les “pools dactylographiques” qui ont disparu, lentement, avec l’arrivée des outils de traitement de texte puis les logiciels d’écriture sur PC.

Un modèle d’analyse “intemporel”

Mae_1892_2 Machine à écrire, photocopieur, fax, tableur, email... la liste est longue de ces outils simples qui ont bouleversé nos modes de travail.

Je vous propose un modèle d’explication des mutations, induites par des outils simples.
Les trois messages clefs sont les suivants :

1 - Les usages sont profondément modifiés par les outils. 
Modle_microcost_uus_1 La dynamique utilisateur - usages - outils (Services Web 2.0 aujourd'hui) est permanente.  Les analyses classiques, qui ignorent ces interactions entre les outils et les usages, sont incapables d’expliquer les changements importants dans les modes de travail de millions de personnes au cours du temps.

2- Les outils qui ont le plus d’impact sont les outils universels, simples, indépendants des métiers, des activités et des pays. 
En clair, ce sont les outils bureautiques.

3- Réussite = Utilisateurs intelligents + Outils simples.

C’est LA clef essentielle de la réussite dans les entreprises.

Pour beaucoup d’informaticiens, la tentation était forte de remplacer cette intelligence, cette connaissance des utilisateurs par des logiciels qui essayaient de se l'approprier. 
A de très rares exceptions près, cette démarche, qui faisait l’impasse sur l’intelligence des personnes a conduit à des échecs retentissants.
Brontosaure_1 Nous connaissons tous ces “monstres logiciels”, capables de traiter tous les cas particuliers, développés pendant des années et incapables de s’adapter aux changements permanents de l’environnement.
Même si le fait n’est pas véridique, l’image du brontosaure qui se faisait manger la queue avant que son cerveau ne puisse réagir est trop belle pour que je ne l’utilise pas !


Bureautique 2.0 : en route pour une nouvelle mutation !

Après une bonne dizaine d’années de raisonnable stabilité, pendant laquelle 600 millions de personnes ont appris à travailler avec les outils bureautiques 1.0,  2007 se profile comme l’année du démarrage de la Bureautique 2.0, déjà longuement évoquée dans ce blog.

Jotspot_application_wiki_hp_1 De nouveaux outils simples, collaboratifs, permettant de créer à plusieurs un document, un tableau de chiffres ou une présentation, de partager ses compétences grâce à un Wiki sont maintenant suffisamment fiables et sécurisés pour être implantés dans toutes les entreprises.

Installer ces outils est un jeu d’enfant, simple, rapide, économique.

Faire qu’ils soient utilisés intelligemment, pour accroître l’efficacité de chaque personne, et donc de l’entreprise, c’est une autre “paire de manches” !
C’est dans leur capacité à faciliter l’acculturation des outils bureautiques 2.0 que vont se différencier les entreprises.

Courbe_gauss_1 La courbe de Gauss classique de l’innovation est toujours d’actualité.
Je pronostique la répartition suivante de l’appropriation de ces outils.

- 2007 - 2009 : Entreprises innovantes, “early adopters”. 
Ces entreprises vont démarrer des projets pilotes en 2007, avec quelques dizaines de personnes. Au vu des résultats, que je prévois positifs, elles généraliseront ces outils sur la période 2008-2009.

- 2009 - 2013 : Majorité des entreprises, en deux vagues.
Avec un décalage de deux années dans leur démarrage, elles suivront un cycle similaire : projets pilotes en 2009 et déploiement, sur quatre ans, entre 2010 et 2013.

- 2012 - 20?? : Les réticents, oserai-je dire les ringards !
Sous la pression de la concurrence, des utilisateurs et de leurs clients, elles ne pourront plus résister à cette vague de fond et seront contraintes de s’adapter.

Maginot_1 J’ai déjà vécu ces comportements au cours de ma “longue”carrière.  Les entreprises qui s’accrochent aujourd’hui à leurs PC obèses et leurs outils bureautiques 1.0 sont les mêmes qui luttaient farouchement contre ces mêmes PC à la fin des années 80 ou au début des années 90 !

           Toujours en retard d’une guerre, c’est, hélas, leur destin !


Trois “marchés” principaux

En utilisant le mot marché, je m’expose à la foudre de tous ceux qui donnent une connotation négative à ce mot, mais je l’assume.

- Les utilisateurs actuels d’outils Bureautique 1.0
Ils n’auront aucune difficulté d’apprentissage des nouveaux outils ; l’accompagnement sera donc exclusivement centré sur les nouveaux usages collaboratifs.

- Les “Deskless”, dans les pays développés
Bluecollarcomputing Ce sont les exclus de la Bureautique 1.0. Leur nombre est du même ordre de grandeur que les utilisateurs actuels d’outils bureautiques 1.0. 
Ils n’y avaient pas droit, pour deux motifs, économiques et culturels.
- Le frein économique disparaît, car les nouveaux outils ont des coûts très bas.  Il devient possible, grâce à des objets d’accès économiques en libre-service et des services à faible coût de proposer des ACM (Accès Coût Mois) + SCM (Service Coût Mois) inférieurs à 5 euros.

- Les freins culturels seront plus difficiles à desserrer : “Ils n’en ont pas besoin, ils ne savent pas s’en servir, ils vont jouer...” font partie des discours rétrogrades que j’entends trop souvent.

- Les pays en émergence
Internet_afrique Des outils en émergence pour des pays en émergence ! Le jeu de mots est facile, mais il correspond à une opportunité extraordinaire.  Sans être ralentis par le boulet de la Bureautique 1.0, ces pays peuvent profiter des solutions “Bas Coût, Haute Qualité” pour rattraper leur retard sans dépenser des fortunes.


“Changing The Way We Work”, un plus pour tous

Les entreprises qui prennent conscience, immédiatement, des challenges et des potentiels de ces nouveaux modes de travail, de ce “CTWWW”, peuvent lancer un processus de pilotage du changement qui sera bénéfique pour tous :
Helping_hand_2
- Les utilisateurs, qui trouveront très vite les meilleures pratiques leur permettant de travailler plus efficacement.

- Les informaticiens, qui, en assurant la promotion des outils bureautiques 2.0, reprennent l’initiative et démontrent la noblesse de leur métier, au service de leurs clients.

Weight_loss - Les financiers, qui verront les budgets suivre une cure d’amaigrissement à laquelle il y a longtemps qu’ils n’étaient pas habitués.

- Les entreprises, qui gagneront en compétitivité et en réactivité.


Mille raisons pour ne pas y aller !

Grincheux_1 Les inquiets, grincheux, méfiants en tout genre n’auront aucun mal à trouver les mille et une raisons pour ne pas ce lancer dans une démarche “CTWWW”.
"Les personnes ne sont pas prêtes, elles ne savent pas travailler en commun, les outils ne sont pas au point, la sécurité est déficiente..."
Je n’ai plus la patience, ni l’envie, d écouter ces rabats-joie qui, devant toute innovation porteuse d’espoir, s’ingénient à rechercher toutes les raisons de ne pas y aller.

Shimon_web3 J’ai envie, pour conclure, de citer de mémoire une phrase prononcée par Shimon Peres, lors de la conférence Web3 à Paris, en décembre dernier :

“Les pessimistes et les optimistes meurent de la même manière, mais ils vivent différemment”


Windows Vista vs Linux Desktop : Une remarquable analyse..

Un professionnel incontesté

Steven_2 Steven J. Vaughan-Nichols est un spécialiste reconnu des logiciels PC ; il a fait partie des bêta-testeurs de Vista et utilise Linux sur ses PC depuis le début des années 90.  Il connaît aussi le monde Macintosh ; en clair, c’est l’un des meilleurs professionnels sur ce sujet.

Il a commencé la publication, en anglais, d’une longue série d’articles comparant deux systèmes d’exploitation, OS en anglais :
- La version Ultimate de Windows Vista
- Une version récente, et gratuite d’Ubuntu, une distribution Linux pour poste de travail.

Vistascreen_1 Ces deux OS ont été installés sur le même PC, en “dual boot” ce qui permet un démarrage sur l’un ou l’autre.
Steven a choisi d’acheter, après Noël 2006, un PC HP de bureau pour faire ses essais, d’une très bonne puissance : processeur double cœur, 2 Go de RAM....

Les trois premières parties de cette analyse sont déjà disponibles ; la suite sera publiée dans les jours qui viennent.

Le professionnalisme, le ton mesuré et la précision des analyses de cette série d’articles sont remarquables.

Principales conclusions de l’analyse comparative

Je vous conseille de lire l’intégralité de cette analyse. Pour ceux qui n’ont pas une bonne maîtrise de la langue anglaise, j’en ai extrait quelques idées fortes qui résument cette étude.

- Il a choisi, pour les deux installations, les versions 32 bits de Vista et de Linux. Steven déconseille fortement, pour le moment, d’installer Vista 64 bits.

- Installer Vista sur une machine ancienne est risqué : la probabilité de tomber sur des problèmes sérieux est élevée ; mieux vaut acheter un nouveau PC, ce qu’il a fait.

- La probabilité de faire fonctionner Vista Ultimate, la version haut de gamme, sur un PC qui a plus de 6 mois est très faible.  Ce même PC fonctionne très bien sous Linux.

- La configuration minimale pour tirer profit de Vista Ultimate est largement supérieure à celle recommandée par Microsoft.

- Les deux “clean install”, de Vista et Linux, à partir des DVD se sont raisonnablement bien passées, avec un léger avantage à Linux

Chirac_mitterant_1 - Faire cohabiter Windows et Linux était très simple avec Windows XP ; cela devient plus difficile avec Windows Vista.

- Lorsque le PC est totalement inactif, Linux occupe 100 Mo et Vista plus de 500 Mo.

- Tous les “drivers” (pilotes) de la version 64 bits de Vista devront avoir une signature numérique, ce qui rend les anciens drivers inopérants alors qu’ils continueront à fonctionner sous Linux 64 bits.

- Les problèmes induits par les protections DRM, déjà évoqués dans ce blog, existent, en particulier pour le son.  Sa conclusion est claire ;
Ce n’est pas à l’OS d’un PC de gérer les DRM.

Synthèse rapide

Le moins que l’on puisse dire et que tout n’est pas, encore, rose dans le monde Vista.
J’attends avec impatience la suite de cette analyse, mais les trois premières parties étaient déjà, à mon avis, suffisamment instructives pour me convaincre d’en parler, sans plus attendre.

Attente_1 Dans les jours qui viennent, je suis certain que d’autres analyses du même style seront réalisées, en France et dans le monde, par des professionnels indépendants ; nous disposerons alors d’une information complète, objective, précise, nous permettant de mieux comprendre tout ce que peut impliquer une possible migration vers Windows Vista.
Je ne saurais trop vous conseiller d’attendre, au minimum quelques semaines, avant de prendre une décision !


Recommandations, pour les usages grand public

First_pc_ibm_1 - Attendez l’achat, si vous en avez impérativement besoin, d'un nouveau PC très musclé pour installer Vista Ultimate.

- Si possible, conservez vos Windows existants, 2000 ou XP, le plus longtemps possible.

- Linux est maintenant un OS dont les fonctionnalités et l’ergonomie s’adaptent très bien à la réalité des usages grand public sur des PC de puissance raisonnable.

Mepisscreen Il est grand temps que tous les fournisseurs sérieux de PC proposent plusieurs modèles préinstallés avec Linux.
Ils ont deux options :
- Jouer le court terme, en ne proposant que des versions très puissantes équipées de Windows Vista.
- Répondre aux attentes réelles des clients et proposer, aussi, des PC raisonnables avec Linux, beaucoup moins chers.
Un fournisseur de PC ne peut pas, sur le long terme, gagner contre l’intérêt de ses clients. 

J’espère, je suis certain que les grands distributeurs intelligents, FNAC, Darty et les autres vont, très rapidement, ouvrir un espace Linux, comme ils l’ont fait pour les Macintosh, pour permettre à leurs clients de faire des choix raisonnés.
Le premier qui prendra cette décision, qui formera ses vendeurs pour qu’ils soient capables de donner des informations objectives, gagnera un avantage concurrentiel fort.


Recommandations, dans le monde professionnel

La remarquable analyse de Steven confirme de manière éclatante que Windows Vista, dans sa version Ultimate, la seule qui apporte de raisonnables innovations par rapport à Windows XP, ne fonctionne bien que sur des PC très récents, très puissants.

En pratique, cela signifie que, selon les entreprises, 70 % à 100 % des PC installés ne sont pas capables de faire fonctionner Vista ultimate et donc de profiter des dernières avancées de cet OS.

Face à cette confirmation, je propose aux DSI trois actions raisonnables, pour 2007 :
- Continuer à utiliser les PC existants, qui sont, pour l’immense majorité, sous Windows 2000 ou Windows XP.

High_end_pc_vista_1 - Acheter quelques PC très haut de gamme, pour tester Windows Vista, en mesurer les avantages potentiels et voir sous quelles conditions cet OS fonctionne dans l’environnement informatique actuel, infrastructures et applicatifs.

- Dans une logique Web 2.0, où l’OS du poste de travail a pour principale mission l’hébergement d’un navigateur, tester, sur quelques postes existants, les nouvelles distributions Linux qui ont maintenant atteint un niveau de maturité largement suffisant, comme l’a montré l’analyse de Steven.

L’arrivée de WIndows Vista a un grand avantage, elle oblige les DSI des entreprises à prendre des  décisions concernant les postes de travail.
Les options long terme sont claires :
- Suivre la démarche de Microsoft, qui privilégie des postes très puissants, et aller, progressivement, vers des solutions Windows Vista.
- Accélérer leur mouvement vers le Web 2.0, et basculer vers une culture de CWR, Client Web Riche, que j’ai déjà présentée dans un texte antérieur.

Je n’ai jamais caché dans quelle direction mon “coeur balance” !
Il ne s’agit pourtant pas d’une décision émotionnelle, mais factuelle.
La bonne nouvelle, c’est que tous les éléments objectifs poussent dans la même direction :
- Les Services Web 2.0 deviennent la norme et se contentent de postes de travail de puissance raisonnable.
- L’offre de postes de travail alternatifs, fixes et mobiles, sous Mac, Linux, ou Symbian est aujourd'hui d’excellente qualité.
- Les réductions de coûts sont impressionnantes : Le 30 janvier, Eric Boustouller, DG de Microsoft France, a confirmé ce que j’avais écrit sur le coût de la migration Vista, en confirmant que 1 euro investi sur Vista allait générer 13 euros dans l’écosystème Microsoft. 

Basculer un PC sous Vista coûte donc bien 2 800 euros.

Intelligence Un grand merci à Steven et à ... WIndows Vista : nous comprenons mieux, maintenant, quelles sont les décisions intelligentes à prendre pour ne pas mettre en péril le budget informatique des entreprises, tout en assurant un meilleur service aux utilisateurs.