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Le nouvel outil que les DSI vont adorer...haïr !


(Ce texte ne concerne, pour le moment, que les DSI.... américains, vous comprendrez vite pourquoi)

Waiting_for_iphone_2_2 29 juin 2007 : pour des milliers d’Américains cette date est notée sur leur agenda depuis plusieurs semaines ; elle correspond au premier jour de vente d’un nouvel outil informatique, qui fait la une de tous les journaux depuis plusieurs mois !

Cela ne vous dit rien ? Vous venez probablement de débarquer d’une île déserte, sans accès Internet !  Il s’agit de l’iPhone, le premier téléphone mobile imaginé par Apple.
Dans la grande tradition des lancements réussis, PlayStation 2, Wii,.... des centaines de personnes campent déjà devant les boutiques Apple ou AT&T où l’on pourra se procurer un... téléphone. 

Steve_jobs_with_iphone Il y a un signe du succès qui ne trompe pas ; avant même sa mise en vente, à un prix compris entre $500 et $600, les premiers modèles sont déjà proposés sur eBay à... $1400.

Je ne reviendrai pas sur les caractéristiques de l’iPhone, présentées en détail sur mon blog il y a déjà plusieurs mois.


Le génie marketing de Steve Jobs

Photos_iphone_google_28_juin_2 Chapeau, Steve !
Une recherche sur Google “iPhone” générait, le 28 juin 2007, à la veille du lancement :
- 95 millions de pages,
- 1 700 000 photos,
- 5 700 vidéos.

Dans la logique Web 2.0; dans la grande tradition Apple, depuis le retour de Steve Jobs aux commandes, le lancement d’un nouveau produit est en priorité ciblé sur le marché du grand public.

Des centaines de chroniqueurs informatiques du Web, de la presse spécialisée, se sont déjà exprimés sur le sujet, en se divisant en deux camps, ceux qui considèrent que c’est la nouvelle merveille, le nouveau iPod, et ceux qui pensent que ce sera un flop. 
La grande majorité de ces commentaires détaillés ont été fait par des personnes qui ne l’ont.... jamais utilisé.

Depuis quelques jours, les rares utilisateurs qui ont eu entre les mains, en avant-première, un iPhone ont publié leurs premières impressions.
Dans leur grande majorité, ils considèrent que c’est un produit remarquablement bien pensé, qui marquera un profond changement dans le marché, et qui est aussi plein de défauts de jeunesse.


Faire peur aux DSI, pour qu’ils fassent peur à leurs clients !

La majorité des grands cabinets professionnels, tels que le Gartner Group, furieux de ne plus pouvoir parler d’innovation sans citer les solutions grand public, se déchaînent en ce moment contre le malheureux iPhone, avant même qu’il soit sorti et qu’ils aient pu le voir et le tester !
Une étude récente annonce clairement la couleur : "Gartner to IT: Avoid Apple's iPhone" ! L’analyste du Gartner,  Ken Dulaney le présente ainsi. "This is basically a cellular iPod with some other capabilities...” Ce n’est, en pratique qu’un iPod  et téléphone portable avec quelques autres fonctionnalités...

Même son de “cloche” chez Forrester, l’analyste Charles Golvin annonce :  “A court terme, "l'iPhone restera un produit de niche".

Legion_romaine David Morgenstern, dans un article publié par eweek, présente les professionnels de l’informatique professionnelle, regroupés comme les légions romaines pour résister à l’invasion des iPhones. 
“Aux armes, citoyens”, votre système d’information est menacé d’extinction par ce nouveau danger !

Voir débarquer un produit innovant, au design exceptionnel, à l’ergonomie bien pensée, bref un produit sympa, quel scandale dans l’entreprise ! Il faudrait, en plus, que les utilisateurs aient du plaisir à utiliser de nouveaux outils, où va-t-on, mon bon monsieur !
Parlez-nous plutôt de SOA, de gouvernance, d’ITIL , de MOA/MOE et autres “innovations” complexes, coûteuses et longues à implanter, dont la valeur est immédiatement perceptible par tous les utilisateurs.

Lapidation_2 Les mêmes doctes articles qui déconseillaient l’usage des premiers PC, de la messagerie, des solutions Web 2.0 grand public ressortent contre l’iPhone.

Cette lapidation préventive est passionnante à analyser.


iPhone : une autre réponse possible

L’iPhone va combiner un iPod et un Blackberry : un outil adoré par le grand public avec un autre plébiscité par les dirigeants.

Les “C level executives” vont se trouver devant un cruel dilemne :
quel est l’outil qu’il faudra poser sur la table du conseil lors de la prochaine réunion : un blackberry ou un iPhone ?
Et si le Blackberry devenait soudain “has been” ?

Schmidt_with_iphone_2 Est-ce vraiment un hasard si, a contrario, lors de sa conférence de presse à Paris, le 21 juin 2007, Eric Schmidt, le CEO de Google, présentait fièrement son iPhone en disant que ce serait un excellent outil pour... accéder aux applications Google Apps !

Une fois de plus, on voit le camp des “legacy” analystes, consultants, fournisseurs, informaticiens s’unir contre une innovation “perturbante”, alors que les champions du Web 2.0 applaudissent.
Ce ne sera ni la première, ni la dernière fois !


DSI français, quelle position prendre vis-à-vis de l’iPhone ?

L’iPhone ne devrait pas débarquer en Europe avant la fin de l’année 2007. 
J’entends déjà des voix s’élever contre ce scandaleux affront fait à l’Europe, privée d’une innovation majeure, pouvant mettre à mal sa compétitivité. 
Ce sont les mêmes qui diront de ne pas souhaiter l’installer, quand il sera disponible.

L’iPhone ne mérite ni tant d’opprobres, ni tant d’honneurs ; ce n’est “qu’un” nouvel outil aux potentiels intéressants.

Les DSI français et européens ont six mois devant eux, pour se préparer à l’arrivée de l’iPhone.
Ils ont trois stratégies possibles :

- Ignorer superbement le phénomène et se trouver sans réponses quand arriveront les premières demandes.

- Préparer immédiatement une ligne Maginot sensée bloquer l’envahisseur.  Elle aura du mal à résister très longtemps, surtout si ce sont les dirigeants qui demandent à en être équipés ; Blackberry, cela vous rappelle quelque chose ?

Iphone_red_carpet - Déployer le tapis rouge pour accueillir l’iPhone quand il débarquera.  Amis DSI, imaginez la réaction de vos dirigeants, de vos clients quand vous leur annoncerez, pour “Noël” 2007, que vous avez profité de vos filiales américaines pour tester l’iPhone dans un environnement professionnel, que vous en avez compris les avantages, les contraintes et les limites et que vous êtes prêts pour les équiper.

J’irais même plus loin ; je préparerais des scénarii d’utilisation, en proposant plusieurs domaines potentiels d’utilisation où vous pensez que l’iPhone peut “apporter de la valeur” (autre expression magique).
Vous aurez aussi, bien sûr, contacté les opérateurs qui seront les premiers à proposer des iPhones (On parle beaucoup de SFR - Vodaphone) pour être parmi les premiers servis.

A tous ceux qui ne verraient dans l'iPhone qu'un "gadget coûteux", je recommande, de toute urgence, la lecture du dernier article que Business Week vient de lui consacrer.

 
L’iPhone au gouvernement ?

Gouvernement_fillon_iphone_2 Puis-je suggérer à nos grands informaticiens du gouvernement français, dont l’allergie au Blackberry est bien connue, de se mettre sur les rangs et de proposer l’iPhone comme alternative.

J’imagine très bien la sortie du dernier conseil des ministres de décembre 2007, quand tous les ministres poseront sur le perron de l’Elysée avec leur iPhone dans la main.
Je suis persuadé que Nicolas Sarkozy sera sensible à cette idée. 
Je peux même essayer d’en obtenir un modèle “XL” spécial, pour lui, comme je le montre sur cette photo-fiction.

Je me tiens prêt à les aider dans ce projet !


Le Web 2.0, expliqué aux PME !

Olivier_photo_2 Olivier a rejoins il y a quelques mois l’équipe de Microcost ; il est plus spécialement chargé de porter la bonne parole Web 2.0 dans les entreprises de taille moyenne, même s’il intervient aussi dans des projets menés dans les grandes entreprises.

Il vient de publier, seul, sur son blog personnel, au très beau titre “comme dans un rêve ”, un texte qui présente aux responsables de PME ce qu’ils pourraient faire, rapidement et économiquement, avec des outils Web 2.0 opérationnels.


Quelques remarques sur ce texte

- Olivier l’a publié sans se croire obligé de m’en parler avant ; bravo pour cette initiative !

Muselire_4 - Quand je pense qu’il y a encore trop d’entreprises qui n’osent même pas permettre à leurs collaborateurs de publier sur un blog ou un Wiki Intranet, réservé aux seuls collaborateurs de l’entreprise, je n’ose pas imaginer quelle serait la réaction des dirigeants dans un cas semblable !

- il est très long : oui, mais il couvre l’essentiel du sujet.  Je pense, j’espère qu’il donnera à beaucoup de dirigeants de PME l’envie de se lancer !

- Je trouve ce texte très clair et facile d’accès ; il est difficile de présenter simplement les principaux outils Web 2.0 et il le réussit bien.

- C’est un texte “en principe” réservé aux PME ; informaticiens, dirigeants et cadres des grandes organisations peuvent aussi le lire, ils y trouveront beaucoup d’informations pertinentes et qui s’appliquent aussi très bien à leur cas.

Bravo, et merci, Olivier.


Problèmes de publication sur texte précédent

Toutes mes excuses aux lecteurs de ce blog pour un problème de publication de mon texte précédent.

Entre samedi 23 juin 14h et dimanche 24 juin 18h, j'ai été dans l'impossibilité de publier et modifier mon texte précédent sur les 'Top DSI". 
Un problème de proxy sur le réseau Wi-Fi d'Orange ne m'a pas laissé modifier et mettre à jour mon blog, en particulier les photos que je venais de prendre.

Je propose donc aux personnes qui auraient eu accès à mon texte "tronqué" de le relire.

Merci.


Quand les “Top DSI” cogitent sur le Web 2.0 !

Topgun_2 Depuis bientôt 20 ans, 80 DSI représentant les plus grandes organisations françaises se réunissent pendant 4 jours à Opio, près de Cannes, avec un nombre équivalent de fournisseurs, dans une réunion montée par Finaki.

Yves_trezires_1 Présidé par Yves Trézières, le jeune DSI de Nexans, les “Rencontres d’Opio” 2007 avait mis le Web 2.0 au coeur de leurs préoccupations, avec comme thème fédérateur :

L’informatique Grand Public, moteur de l’innovation IT en Entreprise ?


Bravo pour la prise de conscience !


Il est très réconfortant de voir les DSI de nos plus grandes organisations consacrer plusieurs jours à réfléchir sur des thèmes majeurs tels que :
- Du grand public à l'entreprise : Les technologies gagnantes.
- Prêt à innover ?
- L'innovation par les usages et les processus.
- Innovation : Le cadrage de l'adoption en entreprise.
- Vers de nouveaux modes de gestion de l'information ?


Restitution_opio_lg_1 Les travaux sont organisés dans des tables rondes. Autre signe encourageant, le nombre d’inscrits pour le thème le plus Web 2.0, “les technologies grand public et leur adoption par les entreprises" a eu tellement de succès que cette table ronde a été dédoublée.

Pour le moment, et pour garantir la qualité et la spontanéité des échanges, le contenu des échanges est réservé aux participants qui, seuls, peuvent en consulter la restitution. 
J’espère, que, très bientôt, ils seront rendus publics, car la qualité des travaux et la richesse des informations obtenues sont exceptionnelles.

Cette année, pour la première fois, la séance de synthèse, pendant laquelle chaque table ronde présente ses conclusions, a abandonné les outils “legacy”, tels que Powerpoint, pour faire appel à des Wikis, YouTube et autres outils   Web 2.0.

J’espère, et je suis certain, que cette expérience sera ensuite généralisée par tous les DSI présents dans leurs différentes organisations.


Un “réseau social” performant

Piscine_opio_2_3 Ces échanges ont lieu dans un cadre très “monacal”, le Club Med d’Opio !

La dimension “réseau” de ces journées est au moins aussi importante que la partie strictement professionnelle.
Didier_lambert_2 Les DSI sont, dans leur grande majorité, membres du Cigref ; Didier Lambert DSI d’Essilor et Président du Cigref, etait bien sur présent.

Ces rencontres sont aussi, pour les fournisseurs “intelligents”, une occasion unique... d’écouter leurs clients, de comprendre leurs préoccupations et leurs attentes.  Ils seront, ensuite, beaucoup plus performants et efficaces pour adapter leurs offres aux véritables besoins des entreprises.

Dans une ambiance décontractée, propice aux échanges et aux discours sans langue de bois, les DSI sont heureux de pouvoir échanger avec leurs pairs. Il y a souvent loin de ta théorie à la pratique, au terrain, au quotidien dans la vie des DSI, à qui l’on demande de travailler de plus en plus vite, de répondre aux demandes souvent contradictoires de leurs dirigeants, de leurs équipes et des milliers d’utilisateurs.

Laurent_et_louis_opio Réseau Wi-FI omniprésent oblige, on croisait souvent dans le club Med d’Opio de nombreux professionnels qui restaient “online” avec leur monde professionnel.  Sur cette photo, Laurent Gasser, DG de Microcost, termine à mes côtés le Wiki qui servira de support au compte rendu de la table ronde à laquelle il a participé.

Innovation, Web 2.0 : les DSI ont mis ces thèmes en tête de leurs priorité ; Bravo pour cette prise en compte de la modernité !


Web 2.0, ou comment utiliser nos CPI, “Cycles Perdus d’Intelligence”.

Pc_usages_stats_2 Beaucoup d’entreprises s’inquiètent de la faible utilisation des outils informatiques qu’elles mettent à disposition de leurs collaborateurs.
Que ce soit pour des PC sur les bureaux ou des serveurs centraux, il est fréquent de mesurer le taux d’utilisation et de se lamenter sur le fait que 90 % des “cycles machines” ne sont pas utilisés.

Ne pas surdimensionner des outils informatiques est une décision, de bon sens, mais il ne faut pas oublier que ... la personne qui est devant le PC a un coût et une intelligence incomparablement plus grands !

Chris Andersen, auteur du best-seller “La longue traîne ”, pose très bien la question dans un texte récent sur son blog :
The Awesome Power of Spare Cycles (L’impressionnant pouvoir des cycles disponibles)

Oil_rig J’ai eu envie de rebondir sur son thème : nous disposons tous de ce que je propose de nommer des “Cycles Perdus d’Intelligence” (CPI dans la suite de ce texte) et ce sont des gisements inépuisables, à consommer “sans modération”.


Des gisements inépuisables ... d’intelligence !

Dry_soil24 Les réserves de pétrole disparaissent, nous allons manquer d’eau potable ! Les scientifiques nous alertent, avec raison, sur les pénuries qui menacent notre monde.

Dans le même temps, le nombre de personnes sur terre, donc le nombre de cerveaux augmente.  Même si le niveau d’éducation est encore dramatiquement bas dans de nombreux pays, des progrès majeurs ont été faits au cours des cinquante dernières années. 

Ce potentiel illimité de nos intelligences est très bien résumé par ce célèbre dicton, d’origine chinoise, je crois :

Si l’on donne un poisson à un homme, on le nourrit pour un jour.
Si on lui apprend à pécher, on le nourrit pour la vie...”

(Remarque : Il est très antérieur aux premiers PC !)

Je traverse encore trop souvent des espaces de travail qui “transpirent” l’ennui absolu, où les capacités des personnes présentes sont dramatiquement sous-employées, où la période utile d’activités se mesure en dizaines de minutes par jour.

Contrairement à une idée reçue, la paresse est un défaut rarissime, aussi bien chez les enfants que chez les adultes.
Que faire de ces CPI quand votre activité professionnelle ne consomme que quelques % de la puissance de votre cerveau ? 

- Les laisser en friche : comme toute ressource non utilisée, elle s’atrophie rapidement ; regardez les corps d’anciens athlètes qui ont arrêté toute activité sportive ; leurs muscles se transforment très vite en graisse.  Des entreprises (pas la votre, cela va sans dire !) sont, hélas, trop souvent peuplées de collaborateurs aux “cerveaux adipeux” car on ne leur a pas donné suffisamment d’occasions de faire de l’exercice.

- Les utiliser pour d’autres activités : Wikipedia, Second Life, l’Open Source et de nombreuses autres activités se nourrissent, intelligemment, de ces CPI. 
Sourceforgenet_community_3 95 % des 3 millions de développeurs de la communauté Open Source y participent bénévolement. Un informaticien passionné de son métier, à qui l’on demande de réécrire en Cobol la version 14.5 d’un programme de comptabilité maintiendra son cerveau en activité en participant à un projet Open Source où la consommation des CPI  est plus efficace !

Cette deuxième option est de loin la meilleure, pour le collaborateur et pour l’entreprise. 
Je propose donc une annexe au règlement intérieur de votre entreprise qui dira :
“Tout salarié qui est, momentanément, privé de la possibilité d’utiliser ses CPI pour son travail, est encouragé à travailler sur un projet Open Source, améliorer une entrée dans Wikipedia ou même... s’attaquer à un Sudoku complexe.”


Web 2.0, capteur de Cycles Perdus d’Intelligence (CPI) !

Et si le succès récent du Web 2.0 était né de la conjonction de ces CPI disponibles, de la volonté des personnes de les utiliser et de... nouveaux outils facilitant cette opération ?

J’ai envie de proposer une nouvelle définition du Web 2.0 :

Web 2.0 = ensemble d’outils permettant d’utiliser efficacement les CPI, Cycles Perdus d’Intelligence.

Web_20_panneau_solaire L’analogie avec les panneaux solaires s’est immédiatement imposée : ce sont des outils opérationnels, simples, fiables, capables de transformer en énergie une ressource sans limite, le rayonnement solaire.

Je vous propose donc de regarder, à partir d’aujourd’hui, les blogs, Wikis et autre Google Apps comme des ... capteurs de CPI.
Difficile d’imaginer un investissement plus rentable : ces outils collaboratifs Web 2.0 sont très économiques, ont été testés dans le grand public pendant plusieurs années et permettent de transformer, très vite, une énergie inépuisable que vous avez à votre disposition ; les CPI de vos collaborateurs.


Le meilleur investissement : installer des capteurs de CPI

La situation est claire :
- Dans toutes les entreprises, il existe des gisements gigantesques de CPI dans les cerveaux de leurs collaborateurs.
- Les outils Web 2.0 sont disponibles, pour capter cette énergie inépuisable.
- Reste une question : où les installer, en priorité ?

Four_solaire_odeillo Ce n’est pas par hasard si le four solaire de Font Romeu a été installé dans les Pyrénées Orientales, dans un site ou le niveau d’ensoleillement est maximal.  Ce n’est pas faire injure à mes amis bretons de dire que Brest n’aurait pas été le meilleur site pour cet outil.

Je vous propose une démarche d’analyse qui vous permettra de trouver, dans votre organisation, les meilleurs emplacements pour vos panneaux solaires Web 2.0.
En suivant cette analogie “solaire”, j’ai construit une matrice à quatre positions, comme le font tous les grands cabinets d’études. Il semblerait que, au-delà de quatre, les managers ont du mal à assimiler le modèle !
Quadrant_mteo_web_20 Les deux axes d’analyse sont :

- La puissance des rayons solaires : le soleil produit plus d’énergie sur l’équateur qu’au Pôle Sud.

- Le niveau de nébulosité : Douala voit beaucoup plus de nuages que Tombouctou.
En termes organisationnels :

- Puissance des rayons solaires = le volume et la qualité des CPI disponibles dans votre entreprise ; il peut être très variable, d’un département à un autre, d’un pays à un autre.

- Niveau de nébulosité = tous les nuages que peut imaginer une entreprise pour bloquer ou ralentir l’arrivée des rayons solaires. 
Dans ce domaine, l’imagination des entreprises est sans limites ! J’en citerai quelques uns :
- Cumulus : culture top-down, qui bloque toute initiative du terrain.
- Nimbus : très fort niveau de contrôle a priori de toute action.
- Stratus : sécurité maladive, qui interdit toute ouverture vers l’extérieur.
Je vous laisse imaginer toutes les autres familles de nuages possibles, dans votre entreprise ; ce sont le plus souvent des combinaisons des familles principales : Cumulonimbus, stratocumulus, nimbostratus...
(Merci, Wikipédia !)

Ceci définit quatre familles possibles de situations, auxquelles j’ai donné le nom de régions “climatiques” :
Californie : beaucoup de soleil intellectuel, une culture sans nuages, de liberté, d’autonomie, de forte concurrence ; l’installation des capteurs d’intelligence produit immédiatement des mégawatts ! 
Le centre de développement de Google, où chaque personne a le “devoir” de consacrer 20 % de son temps à des projets personnels, en est l’illustration la plus célèbre.

Clouds_darkly_2 - Cameroun : beaucoup de soleil, beaucoup de nuages.  Avant d’installer des capteurs d’intelligence Web 2.0, il est indispensable de réaliser un grand nettoyage du ciel, sinon les capteurs ne vont pas produire l’énergie dont ils sont capables.
L’image qui me vient à l’esprit serait celle du centre de recherche d’une grande entreprise où de brillants chercheurs sont sous des nuages qui ont pour nom : sécurité excessive, contrôle des contenus, hiérarchie forte, segmentation par domaines étroits de compétence....

- Finlande : peu de soleil, peu de nuages.  la mise en place des capteurs d’intelligence doit s’accompagner d’un accompagnement humain fort pour bien orienter les rares rayons de soleil vers les capteurs. J’ai choisi ce nom de pays en pensant à Nokia, qui a su tirer un parti exceptionnel de la compétence d’un peuple où le niveau d’éducation est très élevé, malgré les handicaps liés à la taille et l’éloignement du pays.

- Pôle Sud : peu de soleil, beaucoup de nuages.  Passez votre chemin ! Cherchez d’autres lieux d’implantation de vos capteurs Web 2.0, vous ne récupérerez jamais votre investissement.
J’ai rencontré il y a un mois une grande banque française qui envisageait d’installer les outils Google Apps ; elle souhaitait, en même temps, que les salariés de la banque ne puissent échanger des emails qu’avec ... d’autres salariés de la banque ; sans commentaires !


Une analyse “climatique” pour réussir ses projets Web 2.0

Carte_mto_2 La majorité des grandes organisations sont “multiclimatiques ”, avec des filiales ou des directions qu’il est possible de classer dans chacune des quatre grandes familles définies ci-dessus.

Comment augmenter la probabilité de réussite des premiers projets Web 2.0 et éviter des échecs qui retarderaient de plusieurs années le déploiement de ces solutions ?
Je vous propose de mener une rapide étude climatique de votre entreprise en classant les clients potentiels d’un projet Web 2.0 dans chaque famille.
Le choix des candidats se fera ensuite en s’appuyant sur deux critères très différents :
- La famille climatique, en éliminant tous les “Pôles Sud”.
- Les potentiels de gains.  Cette deuxième dimension est au moins aussi importante que la première.  Même si la Principauté de Monaco appartient à la catégorie Californie, le volume des gains possibles sera peu significatif.

Nigeria_olpc Dans certaines entreprises, on pourra décider de démarrer un Cameroun ou une Finlande avant une Californie si les bénéfices attendus sont exceptionnels. 
En attendant, un “quick win” sur un projet Californie permettra de se roder et d’acquérir la maîtrise des outils Web 2.0.
Installer des OLPC  (One Laptop Per Child), les célèbres PC à $100 dans un pays africain est un bon exemple de projet dans un espace “Cameroun”.

Californie ? Finlande ? Cameroun ? Pôle Sud ?
Dites-moi à quel climat vous appartenez, je vous donnerai la probabilité de succès de votre projet Web 2.0 !


Les ors du libre !

Salon_cocktail_2 Paris, Capitale du libre ; pendant deux journées, mercredi 13 et jeudi 14, Paris accueille, au Palais des congres le “who’s who” du monde du libre.

Mercredi soir, un dîner regroupait plus de 300 invités dans les salons de l’Hôtel de Ville de Paris.

L’année dernière, la conférence avait lieu dans le bâtiment de la “Bourse de Paris”.
Cette année, la légitimité du mouvement était encore plus évidente, au vu du cadre de la soirée !

Je n’ai pu résister au plaisir de prendre quelques photos pendant cette soirée.  Pour beaucoup, l’image classique du logiciel libre n’est pas synonyme des salons somptueux où avait leu la soirée.

Jeanclaude_meunier_dsi_ville_pari_2 Parmi les personnalités présentes, il y avait, bien sur :
Jean-Claude Meunier, le DSI de la ville de Paris

Alexandre_zapolsky_2_2 La cérémonie était animée par Alexandre Zapolsky, le dynamique Président de l’ASS2L, Association des Sociétés de Services en Logiciels Libres. Il a annoncé que cette association allait, demain, changer de nom !


Le dîner, intime !

Salle_manger_2 Pour une fois, je donne la priorité à l’image dans ce blog et ne résiste pas au plaisir d’illustrer ce texte par quelques photos que j’ai prises pendant la soirée.
Le dîner avait lieu dans le grand salon, intime, de la Mairie de Paris, construit par la République pour faire de l’ombre à la ... Galerie des Glaces de Versailles ! Ou quand la République concurrence la Royauté !

Il y avait, bien évidemment un réseau Wi-Fi gratuit dans le salon où était servi le dîner ; un signe fort, un bon avant-goût des 400 sites Wi-Fi gratuits qui seront installés cette année dans la capitale ; ils ne le seront pas tous dans des sites aussi prestigieux !

Danielle_aufray_mairie_paris_2 En l’absence de Mr Delanoé, la soirée a été ouverte par Danièle Auffray, adjointe au Miare de Paris, chargée des nouvelles technologies et de la Recherche.


Les Lutèces... d’or !

Jf_ruiz_2 Les Lutèces d’or sont les prix qui ont été remis à des entreprises et organisations qui avaient brillé dans leur usage des logiciels libres.
Jean-François Ruiz, de 01-Informatique, était chargé d’animer la cérémonie de remise des prix, tache dont il s’est acquitté avec brio.

Trois_prix_3 La table où j’étais assis a eu le privilège d’accueillir trois des lauréats des Lutèces d’or, qui sont, de gauche à droite :
- Bruno Dillenseger, de France Telecom R&D
- Gilbert Breton, DSI de Qualigaz, qui a reçu le prix décerné aux PME.
- PIerre-Yves Gosset, de Framasoft.

Bravo à ces trois lauréats !

J’invite tous les lecteurs de ce blog à passer un moment, demain, au Palais des congrès de Paris, Porte Maillot, pour profiter des conférences et de l’exposition.
La participation aux conférences est, bien sûr, totalement "libre".


Microsoft vs Google, qui va triompher ?

Scylla_3 - Google sera-t-il le Microsoft du Web 2.0 ?
- Va-t-on passer de Charybde en Scylla ?
- Je n’ai pas envie de quitter un monopole, Microsoft, pour retomber dans un autre, Google !
- Google me fait peur ; ils savent tout sur moi, mon entreprise !

Ce sont des questions, des remarques que j’entends de plus en plus souvent, lors de mes séminaires ou actions de conseil Web 2.0.

Ce sentiment, diffus, que nous assistons au début d’un possible passage de relais a été conforté par la lecture, il y a quelques jours, d’un document publié par eweek.com ; sous forme d’une vingtaine de “diapositives”, ils posent la question :

Google_vs_microsoft_1_et_2_3    Microsoft vs Google, qui va triompher ?

Dans un match en 20 reprises, apparemment équilibré :
- Les dix premières expliquent : Pourquoi, in fine, Microsoft va triompher de Google ?
- Les dix suivantes expliquent : Pourquoi, in fine, Google va triompher de Microsoft ?

Cette étude m’a “inspiré” un long (trop long ?) texte.
(Il n’est pas obligatoire de tout lire d’une seule traite, on peut le faire par petites gorgées !)


Quel leadership pour l’industrie informatique, demain ?

Eweek_on_google_vs_microsoft_3 Avant même d’analyser les 20 raisons qui sont présentées, que la question soit posée en ces termes est déjà un événement. 
Beaucoup d’observateurs du secteur informatique pensent que Google Vs Microsoft sera le combat clef des cinq prochaines années, pour déterminer qui sera le nouveau “leader” du marché.

Chef_orchestre Leadership ne veut pas dire disparition des autres acteurs ; cela signifie simplement qu’un fournisseur majeur donne le “la” et que la majorité des autres acteurs acceptent de suivre le “Chef d’orchestre”.
- IBM a joué ce rôle de 1970 à 1992.
- Microsoft a pris le relais de 1993 a 2005.
- À qui le tour ?

Je vous propose de découvrir, et commenter, les 20 propositions de eweek.
(Pour simplifier, je n’ai laissé le texte en anglais que si la traduction n’était pas évidente).
J’ai aussi gardé l’ordre choisi par eweek.com.
Pour chaque proposition eweek, j’ai écrit un contre-argument, en italique, qui a pour principal objectif de susciter un débat.
On trouvera successivement :
- De M1 à M10, les dix raisons qui vont assurer la victoire à Microsoft.
- De G1 à G10, les dix raisons qui vont assurer la victoire à Google.


Microsoft vainqueur : les dix raisons

M1 - Inertie. La base installée Windows et des autres applications de Microsoft (Office ?) crée une inertie telle que Google n’arrivera jamais à la vaincre.
Et si l’intelligence et la volonté des DSI étaient plus fortes que l’inertie ?

M2 - (Blended computing) : Microsoft est mieux armé pour réussir dans un monde où vont cohabiter les solutions SaaS et les solutions client lourd.
Et si le mouvement vers des solutions 100 % Web allait plus vite que prévu ?

M3 - Marchés verticaux. Le marché demande de plus en plus de solutions verticales et les équipes de consultants de Microsoft vont l’aider.
Je ne savais pas que les équipes de consultants de Microsoft avaient autant d’influence sur le marché !

M4 - (Managed Services) . Pour des clients qui souhaitent de moins en moins gérer leurs propres infrastructures, Microsoft a les réponses qui conviennent, grâce à ses outils de gestion et son réseau de partenaires.
L’un des avantages clefs des solutions SaaS de Google, c’est justement que l’on n’a plus aucune infrastructure à gérer, avec ou sans partenaires !

Complexity M5 - Complexité algorithmique. La marque Google est liée à un ensemble d’algorithmes de recherche qui ne sont pas si complexe que cela ; avec du temps et des efforts, Microsoft peut les copier et les améliorer.
Si c’était aussi simple que cela, il y a longtemps que les centaines de brillants ingénieurs de Microsoft qui travaillent sur le moteur de recherche maison auraient réussi, alors que le moteur de recherche Microsoft perd, tous les mois, des parts de marché.

M6 - Base de développeurs. La grande armée des développeurs qui ont fait la force de Microsoft, va être un précieux allié dans cette bataille.
A-t-on encore autant besoin d’une armée de développeurs dans un monde de SaaS ? Les compétences client/serveur sont-elles transposables ?

M7 - Informatique mobile.  Microsoft est l’un des acteurs majeurs de l’informatique mobile, qui sera l’une des clefs de l’Internet, demain.
Google est présent sur tous les objets mobiles, ceux de Microsoft comme ceux, largement majoritaires, des concurrents de Microsoft.

M8 - Support technique. Les milliards de dollars que dépense Microsoft pour assurer le support technique de ses produits sont indispensables, car les utilisateurs en ont besoin.
Et si les solutions Web 2.0 de Google, simples, fiables, ergonomiques, permettaient aux utilisateurs de se passer d’un support technique intensif ?

M9 - (Fortitude) . Microsoft achètera tout ce dont il a besoin pour réussir dans sa guerre contre Google.
Au cours des derniers mois, la fièvre d’achats de Google a été au moins égale à celle de Microsoft : YouTube, Doubleclick...

Waterloo_2 M10- Expérience.  Microsoft a déjà gagné les batailles contre ses challengers : Apple, Netscape ou Lotus ; celle contre Google aura les mêmes résultats.
Après Austerlitz, Napoléon a connu Waterloo !


Google vainqueur : les dix raisons

Adwordscertifiedlarge G1 - Modèle de revenus publicitaires. Les ressources publicitaires créent une source intarissable de revenus qui permettra de financer tous les nouveaux services.
Et si cette source de revenus publicitaires se tarissait, ou était phagocytée par Microsoft et les autres ?

G2 - SaaS : Software as a Service.  Le mouvement du marché vers SaaS, domaine où excelle Google, lui permettra de gagner la bataille du logiciel.
Les entreprises peuvent refuser le modèle SaaS, et, si ce n’est pas le cas, les grands éditeurs "legacy" peuvent aussi s’y engouffrer.

G3 - Infrastructure de Data Centers. Le réseau mondial de grands data centers que construit Google lui permettra d’héberger les nouvelles générations d’applications Web.
IBM, Microsoft, Amazon, e-Bay et d’autres peuvent faire la même chose.

G4 - YouTube. L’achat de cette plateforme vidéo donne à Google l’accès au médium qui a le plus fort taux de croissance sur le Web.
Les milliards de dollars de va payer Google à la suite des procès intentés à YouTube pour attaques à la propriété intellectuelle vont les laisser exsangues.

G5 - Présence sur le Web. Google est devenu la page d’accueil de millions d’internautes, alors que MSN est loin derrière.
Il suffit d’un clic pour faire des infidélités à sa page favorite !

G6 - Gouvernements.  Des gouvernements du monde entier s’appuient sur Google pour contrebalancer les menaces liées au monopole de Microsoft.
Ils peuvent, rapidement, avoir un mouvement dans l’autre sens face à la nouvelle menace du monopole Google !

G7 - Niveau de prix. Les services de Google sont disponibles à des coûts très faibles, comparés aux licences traditionnelles.
Avec ses 40 milliards de dollars de cash, Microsoft peut se permettre, à tout instant, de vendre des solutions à perte, moins cher que Google.

Esprit_de_corp G8 - Esprit de corps (en français dans le texte !). Google a réussi à attirer les intelligences les plus brillantes pour travailler dans une entreprise qui laisse plus de liberté aux développeurs.
Avec la croissance de ses effectifs, Google ne pourra pas continuer à maintenir cette ambiance de start-up et devra créer des structures contraignantes.

G9 - Sécurité. Même s’il n’est pas évident que la sécurité de Google soit vraiment meilleure que celle de Microsoft, la mauvaise réputation de ce dernier est un plus pour Google.
Nous savons tous que Vista a maintenant atteint un niveau de sécurité exceptionnel !

G10 - La longue traîne.  Même s’il n’a pas encore concurrencé les poids lourds du secteur du commerce électronique tels qu’e-Bay, Google peut s’appuyer sur le phénomène longue traîne pour réussir.
La longue traîne est un leurre économique, seuls les best-sellers (Windows, Office...) sont importants.


Analyser, débattre sur ces 20 hypothèses.

L”excellent travail, intelligent, réalisé par eWeek permettra :
- à tous ceux qui ont choisi leur camp de trouver des éléments d’espérance et de confirmation de la pertinence de leur choix !

Pugilat -à tous ceux qui essaient, objectivement, d’y voir clair, de mieux comprendre la complexité de la situation. La tache est ardue ; quel poids, quel crédit faut-il donner à chacune de ces affirmations ?

Je propose que, dans chaque entreprise, les informaticiens se réunissent pour débattre de ces différentes propositions, deux équipes défendant chacune un champion ; je pronostique des débats animés !


Comment mesurer ? Quels indicateurs ?

Au-delà d’une analyse qualitative, qui permettra à chacun de prétendre qu’il a gardé ou conquis le leadership de l’industrie informatique, serait-il possible de sélectionner, aujourd’hui, quelques critères objectifs permettant de mesurer les évolutions du poids relatif de l’un ou de l’autre de ces grands acteurs de la scène informatique ?

Je vous en propose quelques-uns :
Cours_ms_vs_google - Chiffre d’affaires : valeur absolue, taux de croissance.
- Bénéfices : valeur absolue, % du CA, taux de croissance.
- Évolution des capitalisations boursières (le 8 juin 2007, Microsoft valait 287 $B et Google 161 $B, 56% de la valeur de Microsoft)
- Croissance du nombre d’utilisateurs des outils Google Apps.
- Nombre d’utilisateurs professionnels d’Office 2007 vs Google Apps, fin 2008 ?
- % d’utilisateurs de PC Windows qui ont installé Google Desktop Search.
- Valeur économique de leurs marques respectives.

Tartarus_2 Est-ce vraiment le début d’un combat de titans qui va décider de l’avenir de l’industrie informatique ?
On le saura, très rapidement.


Bravo, les entrepreneurs !

Etienne_pluvinage_2 Courageux ! Étienne Pluvinage a créé, il y a quelques mois une nouvelle entreprise pour...publier des livres !
En pleine croissance d’Internet !
Sa TPE se nomme “envie de bouger”.

Berlioz_homme_orch72g Étienne est l’homme à tout faire de son entreprise : il interviewe les personnes, rédige les textes, publie les ouvrages, les porte lui-même à la poste, fait les factures...


“Envie de bouger “

Il a choisi un créneau très précis ; des livres qui racontent des histoires d’entrepreneurs, de personnes qui ont réalisé un projet qui leur tenait à coeur.

Un ouvrage raconte une douzaine d’histoires différentes, chacune en une dizaine de pages.

Couverture_envie_de_bouger Le tome 2 vient de sortir et Étienne prévoit de publier un nouvel ouvrage tous les trimestres. 
J'ai trouvé son projet très sympa et j’ai immédiatement accepté avec plaisir de faire partie des 12 personnes qui “se racontent” dans ce tome 2.

J’en conseille vivement la lecture à tous ceux qui ne sont pas blasés, qui pensent que les hommes ont encore plein d’idées, en clair à des optimistes raisonnables.
Lire ces ouvrages apporte une petite bouffée d’air frais, d”envie de bouger” ; par les temps qui courent, c’est bon à prendre !

Ces livres peuvent, aussi, être utilisés dans les grandes organisations pour faire réfléchir des collaborateurs sur la capacité de chacun à participer, à créer des projets innovants.

Parmi les belles “histoires” de ce tome 2, je voudrais en citer deux :
- Christian de Boisredon, qui, sans aucune expérience du cinéma, s’est lancé dans l’aventure de la réalisation d’un long métrage sur Muhammad Yunus, le prix Nobel qui a inventé le micro crédit.

Chorale - Hugues Reiner, qui a réussi à transformer, l’espace d’une soirée, après seulement 6 heures de répétition, 150 cadres d’une grande institution financière en chorale capable d’interpréter devant un public important des œuvres de Verdi, Fauré et ... Wagner !

Étienne est toujours à la recherche de nouvelles “histoires” à raconter ; si vous connaissez un entrepreneur, une personne qui a réalisé un projet exceptionnel ou original, contactez-le ; il m’a promis de répondre à toutes les demandes qu’il recevra ; son mail est sur son site.

Ces petits livres sont commercialisés au prix très raisonnable de 12 euros.
1 euro par histoire racontée, ce n’est pas excessif !

Je souhaite beaucoup de succès à Étienne ; toute initiative qui démarre, tout entrepreneur qui se lance représente un plus pour son pays.
Il y a eu, en 2006, environ 300 000 créations d’entreprises en France ; c’est bon signe !