La vie en ... “Velib” bleu !
25/07/2007
Ma journée Velib avait pourtant bien commencé, avec deux déplacements courts, sans aucun problème.
Je devais ensuite me rendre à un déjeuner important, avec le DSI d’un grand groupe industriel.
12h 10, un petit coup d’Internet pour trouver la station la plus proche, numéro 15029, rue Emeriau (Merci, Google Maps) : sympa elle était à moins de 100 m de mon lieu de rendez-vous. Je regarde les disponibilités sur la station et lit :
Velos dIsponibles : 0
Points d’attache disponibles : 0
Bizarre !
Je regarde rapidement la situation des 2 stations les plus proches : mêmes réponses !
Je suis devant une décision “cornélienne ” : j’y va ti, j’y va ti pas ?
J’accepte de prendre ce risque “majeur” et enfourche un Velib pour arriver à destination ; la situation était... celle annoncée :
Vélos disponibles : 0 oui
Points d’attache disponibles : 0 oui
J’ai enfin compris la signification de ce message sibyllin : tous les points d’attache étaient occupés par des vélos.... bloqués.
Sur l’écran de la borne, j’ai aussi découvert une image que tous les utilisateurs de Windows connaissent bien : le célébrissime écran bleu
Il n’y a sûrement qu’à moi que cela peut arriver !
Changement d’infrastructures, décision urgente !
Dans mon premier texte sur Velib, il y a 8 jours, j’avais félicité Bertrand Kientz, DSI de JC Decaux, pour avoir mené une opération commando, avec succès.
J’étais d’autant plus à l’aise pour le faire que je n’avais en rien participé à ce projet et ignorais tout des solutions techniques retenues.
Je dois dire que le fait que l’un des lecteurs les plus assidus de mon blog, Julien, collaborateur de Microsoft, ai été le premier à poster le commentaire suivant :
“A mon avis, il doit y a avoir une sacrée architecture logicielle de suivi derrière tout ça, avec des technologies de pointe, n'est-ce pas.”
M’avais mis la puce à l’oreille !
Que ce soit sur mon blog ou sur le site Velib, les premiers reproches pleuvaient sur les ratées, inévitables en période de rodage, comme le dit si bien le site officiel de Velib, en pointant du doigt le coupable idéal, des “problèmes informatiques”. Ils ont si bon dos !
J’avais décidé de ne pas réagir trop vite, pour laisser quelques jours aux informaticiens pour faire les réglages nécessaires.
Je suis, hélas, aujourd'hui, beaucoup plus inquiet et pessimiste, car ce sont probablement toutes les fondations “architecture”, comme le dit si bien Julien cité plus haut, qu’il faut revoir.
Une fois de plus, le manque total de fiabilité des solutions de nos amis de Redmond est mis en évidence et les équipes d’informaticiens de JC Decaux n’y pourront rien changer.
Je ne vois plus qu’une solution à recommander à Bertrand Kientz :
préparer, immédiatement, Velib V2 en s’appuyant sur... Linux, évidemment.
Je ne pense pas que Bertrand Delanoé, sponsor de la manifestation “Paris Capitale du Libre", y soit farouchement opposé !
Service Client, raisonnablement performant
Je récupère mon Velib à la fin du déjeuner et le dépose à côté de mon bureau, dans une station... qui est opérationnelle.
Attention, c’est grave, je commence à trouver cela... exceptionnel !
Le ticket imprimé m’indique alors que j’ai gardé mon Velib 2h 26 minutes, ce qui représente quand même une facture de : 11 €
J’ai appelé le service client Velib pour demander que cette facture soit annulée.
Le résultat de mon appel :
- Temps d’attente raisonnable, obtenu après l’échec d’un premier appel.
- Personne aimable
- Réponse positive
- Annonce que les 11 euros ne seront pas débités sur mon compte Velib.
Je suis heureux de pouvoir féliciter cette assistance téléphonique qui doit, en ce moment, être mise à rude épreuve.
Demain ?
Il serait dramatique que Velib, une si belle initiative, soit gâchée par les plantages permanents d’un OS, Windows, qui n’est manifestement pas à la hauteur.
Heureusement, il existe une alternative !