Previous month:
août 2007
Next month:
octobre 2007

Forum SOA 2007, le réalisme ?

Logo_soa_2007 Organisé par LMI (Le Monde Informatique), le Forum SOA aura lieu le 4 octobre à Paris. Pas rancuniers pour deux sous, malgré les commentaires acides que j’avais faits sur la première édition de cette manifestation en 2006, mes amis de LMI m’ont réinvité, et je les en remercie.


SOA - Services Oriented Architecture

Forum SOA 2007 : cette manifestation est ouverte à tous les professionnels de l’informatique ; la participation en est gratuite, sous réserve d’acceptation de votre inscription par les organisateurs ; il est encore temps de s’y inscrire.

En France, c’est certainement la manifestation la plus emblématique de l’année sur le thème SOA. Tous les acteurs logiciels majeurs y seront présents, le lieu est prestigieux et l’organisation devrait en être aussi excellente que l’année dernière.

Sponsors_soa_2007 Le programme des conférences fait bien sur une large place aux sponsors de l’événement, mais il y a aussi, l‘après midi, de nombreuses sessions qui seront animées par les premiers “utilisateurs” qui vont faire part de leur retour d’expériences.

J’espère, sincèrement, que cet événement sera un succès et permettra aux entreprises d’avoir une vision réaliste et pragmatique des potentiels de SOA.  Je mentirai en disant que je n’y vais pas avec encore des appréhensions quant à la capacité des acteurs de ce marché à devenir adultes, à tenir un discours compréhensible par des personnes “normales” et à vraiment essayer de se mettre au service de leurs clients.

Sabots Alors même que SOA est déjà contesté par quelques analystes comme le cabinet d’études Nucleus, cité par LMI, il serait suicidaire pour les grands acteurs du marché qui seront présents à ce Forum SOA de ne pas répondre aux véritables préoccupations opérationnelles et immédiates des grandes entreprises, qui sont les plus concernées par SOA.

Je l’ai écris récemment sur CIOonline (cousin germain de LMI) : le risque est encore grand de ne considérer SOA que comme un “cache-misère” des graves déficiences des ERP installés dans les grandes entreprises.

Comme beaucoup de DSI qui seront présents, je viendrai à ce forum SOA avec beaucoup d’espoir et d’attentes.
Messieurs les acteurs du monde SOA, je vous en prie, ne me décevez pas, ne nous décevez pas !  Donnez-nous envie d’y aller, donnez-nous des raisons de revenir au Forum SOA 2008 avec beaucoup de “success stories” à raconter !


Mozilla 24 - L’open Source en meeting transcontinental !

Tristan_2_2 Samedi 15 septembre, 10h du matin : plusieurs dizaines de fans de l’Open Source, lève-tôt et courageux, s’étaient donnés rendez-vous à Paris, dans les locaux de l’ENST, École Nationale Supérieure des Télécoms.
Nous étions invités par Tristan Nitot, Président pour l’Europe de la Mozilla Foundation, à un débat sur les évolutions des solutions de l’Open Source, en liaison très haut débit avec le Japon et la Thaïlande, grâce au réseau Renater.


Les participants

Tristan avait réuni un panel représentatif des principaux outils Open Source orientés poste de travail et grand public. :
Participants_2 - François Bancilhon, PDG de Mandriva, Linux
- Pierre Beaudouin, Wikimedia
- Charles Schulz, OpenOffice

Il y avait aussi, en Asie :
- Des équipes Mozilla, très orientées localisation des solutions.
- Larry Stefonic, MySQL en Asie.

Pendant plus de trois heures, les débats ont porté sur :
- Le rôle des communautés.
- La place d’Internet dans l’Open Source.
- Les déficiences actuelles des solutions OpenSource.

Vido_en_fond_2 La technologie a raisonnablement bien fonctionné :
- Tous les postes de travail présents, avec une forte majorité de Macintosh et des PC Linux, avaient accès à un réseau Wi-Fi très rapide ; un régal !
- La vidéoconférence multidirectionnelle, sur grand écran permettait de suivre en simultané les activités sur tous les lieux de la réunion.
Sur cette photo, on “aperçoit”, en fond, les différentes images venant d’Asie.


Messages forts

De manière totalement arbitraire, parmi toutes les informations glanées au cours de cette matinée, j’ai choisi dix idées ou informations qui m’ont frappé.

- En 2007, 70 % des utilisateurs de Mandriva l’obtiennent directement par Internet ; en 1999, 95 % l’achetaient en boîte dans un magasin.
Nigeria_olpc_2 - Le nouveau marché clef des PC sera le deuxième milliard de personnes dans les pays en émergence. Sur des PC vendus moins de 300 dollars, le seul OS raisonnable sera Linux.
- Avec 10 salariés permanents, la fondation Wikimedia gère l’un des 10 sites les plus visités d’Internet. Dans le top 10, c’est le seul sans publicité !
- La majorité des membres du conseil de Wikipedia sont choisis par la communauté des rédacteurs.
- Chaque jour, 500 000 personnes téléchargent Firefox, dans 50 langues.
- OpenOffice représente 6 millions de lignes de code ; c’est beaucoup !
- OpenOffice est disponible dans 85 langages, dont tous les langages officiels de l’Inde ; c’est un avantage majeur dans les pays en émergence.
- Après l’accord annoncé avec OpenOffice, IBM met à disposition 35 développeurs à temps plein.
- MySQL est une société commerciale ; nous ne sommes, ni une religion, ni une association charitable ; Open Source n’est pas antinomique avec profit.
- Sur les 400 collaborateurs de MySQL, 250 ont été embauchés dans la communauté des développeurs externes, immédiatement opérationnels et très bien formés !

J’ai appris beaucoup de choses durant cette réunion très studieuse ; merci, Tristan !


SCO en faillite, une nouvelle...réjouissante !

Sco_group_logo_2 Je n’ai pas l’habitude de me réjouir des malheurs d’autrui, mais il y a de rares cas où j’apprends avec grand plaisir une nouvelle de ce style.

SCO vient d’annoncer qu’ll passait sous la protection du “chapter 11”, en clair un dépôt de bilan. SCO a réagit très vite car un juge devait décider du montant de l'amende à payer à Novell !


SCO : Qui ?

Pour ceux qui ne sont pas au courant de cette longue histoire, je recommande la lecture d’un excellent article, dans Wikipedia, évidemment.

Comme le dit si bien l’article de NetwordWorld qui commente cette nouvelle : “SCO, once a respected Unix vendor...” (SCO, auparavant un distributeur d’Unix respectable..), c’était transformé il y a environ 5 ans en machine à procès.

Unixware7 SCO commercialisait une excellente version d’Unix, UnixWare, l’une des premières à fonctionner sur la gamme Intel X86.
SCO s’est transformé, avec l’arrivée d’un nouveau CEO, Darl McBride, en machine à procès autour des droits qu’ils posséderaient sur Unix System V.

Parmi ses plus célèbres élucubrations, figure la guerre contre Linux qui aurait copiè Unix, l’un des exemples les plus célèbres et détestables de cette approche FUD, que j’ai dénoncée récemment.

Parmi les cibles menacées par SCO, les plus connues sont IBM, Novell, RedHat et même ... Daimler-Chrysler !
La demande contre IBM dépassait le milliard de dollars ; sans commentaires.


SCO et Microsoft, des liens “incestueux” ?

Quelle est la société de logiciel qui a payé une “licence” à SCO pour les droits d’Unix, en 2003 ?  Vous ne devinez pas ? Elle est présidée par une personne qui était encore, en 2006, l’homme le plus riche du monde.

Attorney_2 Tenu à bout de bras par des financements “indirects” de Microsoft, un secret de polichinelle, SCO a dépensé des fortunes en avocats pour attaquer Novell, IBM et consorts.
Un fond “providentiel”, BayStar Capital, à qui Microsoft avait “recommandé” SCO, a investi 50 millions de dollars dans SCO.  McBride, son CEO, a immédiatement annoncé que cela lui permettrait de continuer le combat juridique.
Un long article de news.com l’explique très bien.


SCO, la fin ?

Cadaver Le 14 septembre, SCO a annoncé qu’il se mettait sur la protection du Chapter 11.  Avec un humour que chacun appréciera, SCO écrit, dans son communiqué de presse :
Chapter 11 reorganization is in the best long-term interest of SCO and its subsidiaries, as well as its customers, shareholders, and employees...
“La réorganisation chapitre 11 est dans l’intérêt à long terme de SCO et ses filiales, ainsi que ses clients, ses actionnaires et ses employés...”

Quelques remarques sur ce chef d’œuvre de langue de bois :
- Long terme : en jours ou en semaines ?
- Clients : je ne savais pas qu’il en restait...
- Actionnaires : les seuls qui peuvent en profiter, car les dettes sont gelées..

Même aux USA, dans le domaine du logiciel, le système juridique a parfois des réactions et des décisions raisonnables !
Vautour J’espère, sans trop y croire, que cette fin minable de SCO calmera un peu les ardeurs juridiques de tout une série de vautours qui ont transformé l’industrie informatique en un champ de bataille juridique où s’affrontent des défenses de brevets et IP (Intellectual Property) souvent ridicules.

Bye-Bye SCO, je n’irai pas pleurer sur votre tombe !


ERP : une hypothèque sur le futur ?

Saporacle_2 Les ERP, Entreprise Ressource Planning, ou PGI, Programme de Gestion Intégrée, sont présents dans la majorité des grandes entreprises.
Après une forte croissance dans les années 90, soutenue par le phénomène année 2000 et l’arrivée de l’Euro, le marché est entré dans une phase de consolidation ; elle c’est traduite par l’émergence de deux fournisseurs dominants, l’européen SAP et l’américain Oracle.

The_trouble_with_enterprise_softwar La prestigieuse revue de management Sloan Management Review, du MIT à Boston, vient de publier un long article de Cynthia Rettig :
The trouble with Enterprise Software” (Le problème avec les ERP)

J’en recommande la lecture immédiate à tous les DSI et informaticiens travaillant dans une entreprise où est installlé un ERP.

Atomic_bomb_2 Il n’y a pas dans cet article, à proprement parler, d’informations très nouvelles sur les risques et les complexités des ERP, bien connus des informaticiens et des dirigeants.
Mais c’est la somme des difficultés potentielles recensées qui rend “inquiétantes” les conclusions de cette étude.


On est toujours le “legacy” de quelqu’un !

L’essentiel des résultats de cette analyse provient d’une étude pluriannuelle réalisée par une équipe du MIT auprès de 400 entreprises.
Baobab J’ai choisi quelques-unes des phrases les plus significatives de cette étude pour donner envie aux lecteurs de ce blog de lire l’intégralité de l’article.

In the end, ERP systems became just another subset of the legacy systems they were supposed to replace.
“In fine, les ERP deviennent un composant de plus des solutions “héritages” qu’ils étaient supposés remplacer”.

Les ERP des années 90 étaient censés remplacer les “legacy” composés de briques logicielles disparates, en proposant des solutions “intégrées”, uniques, homogènes.
Comme le rappelle cette étude, la réalité a été beaucoup moins glorieuse ; dans la majorité des grandes entreprises, différentes instances du même ERP ont beaucoup de mal à se parler !

Les ERP existants sont, eux aussi, devenus des “legacy”, mais des legacy encore plus dangereux, car plus complexes, plus difficiles à remplacer, qu’il est souvent, en pratique, impossible d’éliminer.

          Les ERP seront-ils, demain, l’amiante des systèmes d’information ?

En résumé :       ERP = (Legacy)2


ERP, pomme de discorde entre informaticiens et dirigeants


“Yet the cost overruns, delays and outright failures of enterprise systems have if anything widened the digital divide between IT and the executive suite
.”
"Les dépassements de budgets, les retards, les échecs des ERP ont, si c’est possible, encore plus augmenté la fracture numérique entre les informaticiens et les dirigeants.”

Mgmt_meeting_2 Pour démarrer, un projet ERP, de plusieurs dizaines de millions d’euros, a toujours nécessité l’accord du comité de Direction.
Cet article pose une autre question passionnante :
Comment se fait-il que tant de dirigeants (les CxO) aient abdiqué leur bon sens managérial en acceptant de donner leur feu vert à des projets aussi ambitieux, aussi coûteux, dont la probabilité de réussite n’était pas "excellente" ?

Pige Ont-ils été piégés par des DSI, par des fournisseurs, par un mouvement “panurgesque” de l’ensemble des grandes entreprises ?
En tout cas, ces échecs ont laissé des traces et expliquent, souvent, la défiance qui continue, hélas, trop souvent à exister entre les dirigeants et les informaticiens.


"The Next New Thing !"

(Traduction libre : La prochaine solution miracle)
Potion_magique_soa Face aux nombreuses difficultés crées par des ERP, les fournisseurs ont trouvé la potion magique : elle a pour nom ...SOA.
J’ai déjà écrit tout le “bien” que je pensais de la démarche SOA, proposée par les mêmes éditeurs qui ont vendu les ERP.

L’article de Cynthia Rettig tire le signal d’alarme sur le discours SOA, présenté comme le remède miracle qui devrait, au cours des prochaines années, résoudre les problèmes majeurs posés par les ERP legacy.

Résumons la situation :
- Les ERP étaient supposés régler les problèmes posés par les solutions informatiques éclatées installées dans les entreprises.
- La démarche SOA est supposée régler les problèmes posés par les rigidités et les complexités créées par les ERP intégrés.

Y-aura-t-il, un jour, une alternative à cette fuite en avant, à cette injection continue et massive de ressources financières et humaines pour créer des systèmes d’information qui .... répondent de moins en moins aux attentes des clients, internes et externes ?

Urban_complexity_3 Une réponse possible est donnée par un célèbre professeur de l’Université de Yale, David Gelernter, cité dans cet article :

Complexity is a deadly software killer”
(La complexité est un tueur mortel de logiciel)

C’est, à mon avis, le message le plus important de cet article !

Nous sommes incapables de construire des solutions logicielles complexes.

Face à ce constat, il n’y a qu’une seule réponse raisonnable :

                      N’en construisons pas !


Un constat, mais pas de propositions, de remèdes miracles

Que l’on soit ou non d’accord avec l’essence de cet article, il rend un grand service en faisant le point sur un sujet majeur. C’est aussi une excellente source de références sur ce thème, citées en annexe de l’article.

“La” double question est posée, mais cet article n’y répond pas :
- Les ERP installés sont-ils une source de productivité pour les entreprises ?
Disk_brake - Les ERP installés sont-ils un frein majeur de la capacité des entreprises à évoluer rapidement, pour s’adapter aux changements permanents du marché ?

Il est dommage qu’aucune piste d’action ne soit proposée pour aider les entreprises à sortir, rapidement, du piège ERP.
Ce sera, je l’espère, le thème d’un prochain article de la Sloan Management Review.


Un thème d’actualité

Décidément, ce sujet revient au premier plan de l’actualité informatique !
Nicolas_carr_2 Nicolas Carr, auteur du célèbre livre “IT does not matters”, publie sur son blog un texte avec un titre fort :

The end of ERP (La fin des ERP).
Il y présente, entre autres, l’alternative SaaS (Software as a Service), “Workday”, construite par Dave Duffield, l’ancien patron de PeopleSoft (Un ERP racheté par Oracle !).

Les ERP installés peuvent-ils, profondément, durablement, limiter la capacité des entreprises à innover, à évoluer, à s’adapter à des marchés de plus en plus imprévisibles ?
C’est une question grave, à laquelle il n’existe pas de réponses simples.

Se la poser, c’est un premier pas dans la bonne direction.


Université d’été du Medef - impressions finales

Spectacle_1s Comme blogueur, comme dirigeant d’entreprise, comme professionnel du Web 2.0, quelles sont les impressions d’ensemble que je retire de mes trois journées passés à l’université d’été du Medef ?

Le blog collectif de l’université d’été du Medef contient un panorama exhaustif des séances, des exposés et des principaux événements qui ont jalonné cet événement ; je n’y reviendrai donc pas.


Le temps fort de ces journées : l’intervention de Nicolas Sarkozy

Sarko_parisots C’était le moment le plus attendu par les 5 000 participants, et avec juste raison. Pour la première fois, un Président de la République en exercice honorait de sa présence la grande fête du Medef.
Laurence Parisot l’a rapellé avec force en l’accueillant, sous les applaudissements nourris des personnes présentes.

Une heure avant son arrivée, il n’y avait plus une place de libre sous la grande tente ! Les retardataires ont récupéré des chaises au restaurant, pour s’installer aux alentours de la tente et écouter son discours.

Sarko_parlants_2 Tout a déjà été dit sur le contenu, ou l’absence de contenu, de l’exposé de Nicolas Sarkozy.
Je l’ai, personnellement, perçu comme une harangue passionnée d’un homme qui croit profondément à ce qu’il dit et qui souhaite, et a besoin, du soutien des entrepreneurs pour réussir sa politique de rupture.
Dans cet exercice, il a été exceptionnellement brillant ! La vidéo de son exposé est disponible sur le site du Medef. Regardez là, sans a priori, et vous serez impressionné par sa maîtrise de la communication efficace.

Standing_ovations_2 Les commentaires négatifs se sont concentrés sur l’absence de contenu concret de son exposé ; les personnes avides de chiffres et de mesures précises ont été déçues.
Je pense que ce n’était pas son objectif et qu’il souhaitait, en priorité, faire comprendre aux dirigeants présents (les “Patrons” !) qu’il souhaitait que la France et les Français en aient une image positive.
"Difficile de créer des emplois sans l’aide des entrepreneurs” c’est un exemple des messages de bon sens qui ont été très bien accueillis !


Un scoop : Nicolas est un “geek” !

Sarko_blackberry_s Après son exposé, il est sorti sous une “standing ovation” des participants.
Il était impossible de le voir, entouré par quelques gardes du corps et les officiels qui essayaient de sortir avec lui.  J’ai quand même réussi à faire une photo, de qualité moyenne, qui montre que Nicolas, à peine descendu de l’estrade, et au milieu de cette cohue, ... consultait ses emails !

Bravait-il l’interdit gouvernemental en utilisant un Blackberry ? Je ne le saurai jamais !


Une anecdote sympathique, et significative

La journée de jeudi se terminait par un grand débat sur “croissance et/ou solidarité”.  il y avait des intervenants prestigieux, depuis Augustin de Romanet de Beaune, le DG de la Caisse des Dépôts à Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté.

Manuel_vals_tshirts Le dernier intervenant était Manuel Vals, “étoile montante” du parti socialiste. 
Il a commencé à parler vers 20h 30, et la fraîcheur nocturne se faisait sentir.  L’ayant fait remarquer, il a eu la surprise de voir Laurence Parisot monter sur l’estrade pour lui mettre, amicalement, et sous les applaudissements amusés de la foule, le polo de l’Université d’été du Medef sur les épaules, comme le montre cette photo.

Un signe fort de “solidarité” !

Le même phénomène se reproduira-t-il à l’Université d’été du Parti Socialiste entre Ségolène et François ?


Les blogueurs à l’Université d’été du Medef

Blogueurs_du_medef_2 Nous étions effectivement nombreux : officiellement 78 présents.

Cette présence, cette reconnaissance du rôle de la blogosphère comme un acteur supplémentaire de la communication est très positive.
Il me semble que la grande majorité des blogueurs ont “jouer le jeu”, thème de ces journées, en publiant textes, photos et vidéos de qualité, et rapidement. 
Le blog collaboratif en est la preuve tangible.

Laurence_parisot_blogueurss J’ai été aussi sensible au fait que Laurence Parisot ai pris un moment, juste après l’exposé de Nicolas Sarkozy, pour venir dans la salle réservée aux blogueurs et échanger avec nous.

Un tout petit nombre de blogueurs se sont étonnés que nous ne soyons pas dans la même salle que les journalistes professionnels et ont posé la question à Laurence Parisot.  Sa réponse a été simple et raisonnable : blogueurs et journalistes sont deux populations différentes, et il n’est pas nécessaire de les regrouper.
Je partage son point de vue et ne pense pas qu’un blogueur et un journaliste exercent le même métier.

C’était la première fois que je participais à l’Université d’été du Medef ; je ne le regrette absolument pas !
Bonne humeur, dialogues, écoute attentive, échanges libres, intervenants passionnants et sans langue de bois, capacité à assumer ses différences, ce sont des comportements qui m’ont très agréablement surpris.

Quelques commentaires sur mon blog m’ont déjà reproché de m’être fait piéger, de ne pas comprendre la “duplicité des patrons”.
Désolé, mais je ne l’ai absolument pas ressenti.