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Petit à petit, l’oiseau construit son nid.... Google Sites

Nest_2 Le 28 février 2008, Google a annoncé Google Sites, un nouveau composant dans sa famille de services Google Apps.

Petit à petit, Google construit son... nid Web 2.0 et complète son offre de services en mode SaaS, Software as a Service.


Rappel : Origine Jotspot, racheté en octobre 2006

Jotspot_application_wiki_hp_2 J’étais déjà un utilisateur de Jotspot avant son rachat par Google en octobre 2006 ; le moins que l’on peut dire est qu’il est difficile de retrouver la moindre ressemblance entre ces deux produits.

Heureusement, Google a promis de proposer, dans les jours qui viennent, des outils de migration depuis Jotspot vers Google Sites.
Comme souvent dans le rachat de Start-up par des grands du Web, ce sont plus les compétences que les produits qui intéressent les acheteurs.  La transformation de Jotspot en Google Sites en est une parfaite illustration.


Google Sites : quelles fonctionnalités ?

Glotzbach Wiki or not Wiki ? That is the question ! Beaucoup de commentateurs ont remarqué que l’équipe de Google, dirigée par Matt Glotzbach, qui a présenté le nouveau service, n’a jamais prononcé le mot Wiki.

Logo_google_sites Un Wiki ? un “point de partage” comme le nomme un grand acteur de la Bureautique 1.0 ?

Peu importe le nom ; Google Sites a tous les attributs d’un Wiki, et d’un bon Wiki.

Ses fonctions de base :
- Organisation et partage d’information.
- Informations de natures très variées : documents, tableurs, présentations, vidéos, images...
- Gestion efficace du partage : il existe quatre profils principaux :
    - administrateur : a tous les droits sur l’espace créé, y compris de le fermer.
    - contributeur : permets de modifier toutes les pages de l’espace collaboratif.
    - lecteurs invités : liste sélective de personnes qui peuvent y accéder, après avoir été invité.
    - tout internaute : si l’espace collaboratif est publié sur le Web, tout le monde peut y accéder, comme un site Web classique.

Google_sites_matrice_2 Les esprits chagrins vont se faire un plaisir de signaler que les fonctionnalités offertes sont limitées ; c’est vrai et... tant mieux !

Google a privilégié la facilité d’apprentissage et d’usage, et c’est ce que demande aujourd’hui la grande majorité des collaborateurs des entreprises avec qui nous travaillons tous les jours.

C’est une parfaite illustration de l’innovation de rupture “à la Christensen” ; cette première version de Google Sites permet, immédiatement, à toute personne capable d’utiliser un navigateur moderne comme Firefox de participer activement à la construction d’un espace collaboratif.

Il sera toujours temps, progressivement, d’ajouter les quelques fonctions supplémentaires qui auront été demandées par la majorité des utilisateurs.


Même prix, plus de services !

L’annonce de Google Sites s’inscrit dans la lignée des annonces d’amélioration permanente des solutions proposées par les fournisseurs natifs Web 2.0 : toujours plus de services pour un même prix !

Tous les clients actuels de Google Apps disposent, immédiatement, de ce nouveau service :
- Gratuitement pour ceux qui utilisent les versions gratuites de Google Apps, “For your domain”, GATE (Google Apps Team Edition) ou “Education”.

- Au même coût  de 40 euros / an / personne pour la version payante, GAPE, Google Apps Premier Edition.

Oiseau_mazout C’est aussi une bonne illustration de la disparition des “versions” des logiciels, qui existaient, il y a quelques années, dans le monde “legacy” où sont encore englués de très nombreux fournisseurs, et leurs malheureux clients !

Proposer un nouveau service à vos 12 475 utilisateurs, immédiatement, avec un coût de mise en œuvre de zéro euro, cela vous tente-t-il ?

Ami DSI, la solution vous tend les bras ; qu’attendez-vous ?


Google Sites, très attendu par les entreprises

J’en connais beaucoup qui vont marquer le 28 février 2008 d’une pierre blanche ! Les premiers ? Tous les collaborateurs de Revevol !

Toutes les entreprises sont à la recherche d’outils Web 2.0, simples, ergonomiques, permettant à des personnes “normales” de partager leurs découvertes, leurs questions, leurs expertises ou leurs documents.

Nous serons nombreux, demain, à nous demander comment nous avons pu travailler avant, sans Google Sites. 
Je pronostique que ce service deviendra vite aussi indispensable que l’est aujourd’hui le webmail ou l’agenda Web.

Google Sites : rien de révolutionnaire ? Tant mieux ! Aller à l’essentiel, me proposer les seules fonctions de base à très forte valeur ajoutée qui me permettent de travailler efficacement, c’est ce que je demande aux outils Web 2.0 et à leurs créateurs.

On parlait beaucoup, à l’époque de la Bureautique 1.0, des “Power users”, les rois du tableur qui créaient des macros ou des applications en VBA qu’ils étaient les seuls à comprendre et maîtriser.

On parlera maintenant, dans les “Entreprises 2.0”, des “Power Communicators”, les personnes dont la performance, la productivité et l’efficacité sont multipliées grâce à leur maîtrise de ces nouveaux outils collaboratifs.

Waiting_2 J’ai quand même un regret à transmettre à Google : que l’attente a été longue ! Seize mois entre le rachat de Jotspot et l’arrivée de Google Sites, à l’échelle du Web 2.0, c’est beaucoup !


Google Sites, une mise en œuvre “express”

Rien de tel que de mettre en pratique, immédiatement, un nouvel outil, pour en comprendre les potentiels, la pertinence et ... les limites.
Jeudi 28 février 2008, jour même de la mise à disposition de Google Sites, j’ai proposé à Olivier Margerand, consultant de l’équipe Revevol, de construire un premier “site” avec cet outil.

Revevol_tutoriel_google_sites Nous avons choisi de construire un espace collaboratif pour ....

Expliquer comment utiliser Google Sites.

Aussitôt dit, aussitôt fait ! en 1/2 journée, la première version, ß, du “Tutoriel Google Sites”, était opérationnel.

J’espère que ce tutoriel sera utile à tous ceux qui envisagent de lancer de premières expérimentations avec Google Sites.
Vos remarques et suggestions seront bienvenues pour nous permettre d’améliorer ce tutoriel.

Tous ceux qui souhaitent “participer” à la rédaction de ce tutoriel peuvent me contacter ; je serais heureux de les accueillir dans le petit groupe des “contributeurs”.


L’Industrie informatique demain ? À l’image de l’industrie automobile ?

Car_factory_3 J’ai une excellente nouvelle pour tous : l’offre informatique entre dans l’ère industrielle.

J’ai une très mauvaise nouvelle pour certains : l’offre informatique entre dans l’ère industrielle.


La situation actuelle

Ibm_3270_2 Personne ne peut dater avec précision la naissance de l’informatique dans les entreprises ; acceptons l’idée que cela fait environ 1/2 siècle
Les progrès réalisés ont été gigantesques sur le plan technologique, et vont continuer pendant longtemps.

Cependant, pour l’essentiel, l’offre était restée dans un monde “pré-industriel” caractérisé par :
Erp_chine - Une absence de standards mondiaux.
- Une intégration verticale des grands fournisseurs.
- Le bricolage applicatif, autour de PGI dit universels que toutes les grandes entreprises modifiaient dans des projets multi-annuels, multi-millions d’euros et qui ont fait la fortune des SSII.

2c_citroen_2 L’industrialisation véritable du secteur commence !  Je fais l’hypothèse que l’industrie informatique va ressembler de plus en plus à l’industrie automobile qui, elle, a plus d’un siècle d’existence, et plus de 50 ans d’industrialisation.

Si cette hypothèse est juste, il faut se préparer à de gros chambardements, qui ont déjà commencé.  Ils auront deux conséquences majeures :
- Un véritable “age d’or” pour les clients.
- Une mutation “douloureuse” pour de nombreux acteurs de l’offre, qui ont prospéré dans un monde artisanal et auront du mal à s’adapter.

Reste une question à laquelle j’ai du mal à répondre : quel calendrier ?
5 ans ? 10 ans ? 15 ans ?


Préalables qui permettent la RII : Révolution Industrielle Informatique

Les conditions nécessaires à cette révolution industrielle informatique sont, aujoud'hui, réunies :

W3c_logo_2 - Des standards du Web de qualité, et respectés par la quasi-totalité des acteurs raisonnables. Je voudrais saluer le travail exemplaire réalisé par les équipes de la Fondation Mozilla ; Tristan Nitot, sur son blog, réalise un remarquable travail de promotion et défense des standards du Web.

- Des infrastructures puissantes, mondiales, partageables. La célèbre prophétie du premier Président d’IBM : ”Le monde n’a besoin que de cinq ordinateurs”, souvent décriée, est en train de se réaliser !
Ces cinq ordinateurs sont les “clouds” de Microsoft, Amazon, eBay et Google. Quel sera le cinquième ?

- L’universalité du Web, enfin, presque !
Adapters_2 L’Industrie informatique a fait de gros progrès dans ce sens, même si rien ne sera jamais parfait, comme c’est le cas dans toutes les industries.
Toutes les personnes qui voyagent connaissent les joies des prises électriques différentes en Angleterre, US, Australie ou France !  Cela n’empêche personne de se déplacer, quitte à alourdir son bagage de quelques adaptateurs.


Comment fonctionne l’Industrie Automobile

Cette analyse est très “primaire” ; toutes mes excuses aux professionnels du secteur, mais j’utilise cette analogie pour expliquer où va l’industrie informatique.

Après un siècle d’évolutions, l’Industrie automobile est structurée dans une logique à 3 niveaux.

Trois_cercles_automobile3_2 - Tier 1 : De grands fournisseurs mondiaux, en nombre de plus en plus restreint, qui ont le contact direct avec les clients ; ils se nomment PSA, Toyota, Ford ou Mercedes.
Ils jouent de plus en plus le rôle d’ensemblier, d’aggrégateur de composants de haut niveau.

Dans une logique industrielle de réduction permanente des coûts, ils partagent de plus en plus souvent des composants clefs communs ; PSA et BMW construisent en commun des moteurs diesels.

- Tier 2 : Ce sont les grands fournisseurs de composants, qui travaillent en direct avec les fournisseurs Tier 1. Valeo, Michelin, Plastic Omnium et quelques dizaines d’autres acteurs occupent l’essentiel de ce marché.
Grâce à la standardisation et l’interopérabilité des composants, les fournisseurs Tier 2 travaillent toujours pour plusieurs acteurs Tier 1. Michelin et Bridgestone équipent Peugeot, GM et Nissan.
Certains de ces fournisseurs, tels que Michelin, sont aussi connus des clients finaux car lis livrent des produits en deuxième monte.
D’autres, comme Plastic Omnium, sont inconnus des acheteurs de voitures.

- Tier 3 : Des milliers de fournisseurs, totalement ignorés des clients, fournissent les entreprises Tier 2 avec des composants de base et des matières premières.

Fiat_500 Quels messages faut-il en retenir de cette organisation de l’industrie automobile, pour aider la RII, Révolution Industrielle Informatique à prendre son essor :

- L’intégration verticale est morte !
- L’unicité est morte !
- L’approche composants a gagné !
- La coopétition est généralisée !

Il faut visiter le “vidéo configurateur” de la nouvelle Fiat 500, avec ses 500 000 options, pour comprendre à quel point ... industrialisation ne rimera plus jamais avec unicité !


Comment fonctionnera l’Industrie informatique, demain

Je pronostique que cette répartition des fournisseurs en trois niveaux va aussi, progressivement, s’imposer dans l’industrie informatique. 
Naufrage_2 Cela ne se fera pas sans douleur, sans profonds bouleversements du marché.  De nombreux acteurs, incapables de s’adapter, vont souffrir, voire disparaître.

La primauté du marché grand public sur le marché professionnel est le premier signe fort de ce mouvement, que je pense irréversible.

Je rappelle rapidement les préalables présentés au début de ce texte, les “sine qua non” de la réussite :
- Hors des standards du Web, pas de salut.
- Ouverture maximale : Open Source, API ouvertes...
- Non-intégration verticale.

Trois_cercles_informatique2 Tier 1 : Les leaders

Il faudra encore environ 5 ans pour que la liste définitive des membres du club soit établie. Par contre, les règles du jeu sont connues :

- Être au contact direct des clients, grand public en priorité et entreprises, ensuite. Quels sont les constructeurs automobiles qui sont leaders grâce à leur position sur le marché professionnel ?

- Devenir une plate-forme très puissante qui servira de regroupement pour de nombreux acteurs du Tier 2.

- Jouer à plein, et sans arrières pensées, le jeu de l’interopérabilité.

Tier 2 : les acteurs essentiels

Leur rôle, important, sera de :
Stradivarius - Fournir des composants transverses, universels, de très haute qualité.

- Travailler avec la majorité des acteurs Tier 1.

- Se focaliser sur un tout petit nombre de composants, mais de qualité “Stradivarius“.  Michelin ne fabrique pas des tableaux de bord et Plastic Omnium n’est pas sur le marché des pare-brises.

- Avoir une stature mondiale ; les composants nationaux n’ont, sauf très rares exceptions, aucun avenir dans l’industrie informatique de demain.

Trois_cercles_informatique_3 Tier 3 : les acteurs de niche

Ceci n’est absolument pas péjoratif, au contraire. Nous aurons tous besoin d’outils spécialisés, de services spécifiques que les acteurs Tier 1 et 2 ne peuvent pas toujours imaginer et fournir.
Il suffit de visiter le site Go2Web20.net pour se rendre compte de l’extraordinaire variété des solutions disponibles !

Go2web20net_blogging Nous vivons une époque de grande créativité, et tant mieux ! 
Beaucoup de ces outils vont disparaître, quelques-uns seront rachetés par des entreprises Tier 2 ou Tier 1 : Zimbra par Google Yahoo!, Writely & JotSpot par Google...


Le “pied”, pour les DSI Intelligents !

Le_pied_2 J’espère que vous excuserez cette expression, mais c’est vraiment celle qui traduit le mieux, pour moi, l’extraordinaire plaisir que vont, enfin, avoir les DSI quand ils seront capables de configurer à la carte le Système d’Information de leurs entreprises.

Ils pourront :
- S’appuyer sur des plates-formes ouvertes, puissantes, pérennes.
- Choisir une panoplie de composants d’excellente qualité, un par un, pour construire un SI à la carte.
- Adapter, pour chaque client, les solutions aux attentes réelles.
- Faire évoluer, en permanence, le SI en y ajoutant de nouveaux composants, qui n’existent pas aujourd’hui, mais qui seront disponibles demain, et que, ni vous, ni moi, ne pouvons anticiper.

Robin_hood Non ce n’est pas un rêve éveillé !
C’est une cible réaliste, à moyen terme !
Il faut s’y préparer, aujourd’hui, en construisant une stratégie qui anticipe cette mutation de l’industrie informatique vers les trois niveaux.

Et si être DSI devenait le plus passionnant métier du monde, pour les dix ans qui viennent ?


Web 2.0 et DSI : accompagner, ignorer, ou bloquer ?

Ghost_alone_2 Le thème de l’informatique fantôme, créée et gérée par les utilisateurs à l’insu de leur DSI favorite, est récurrent dans notre métier ; je l'avais déjà abordé dans ce blog.

La nouvelle version des outils Bureautique 2.0 de Google, Google Apps Team Edition (GATE), qui vient d’être annoncée va réouvrir ce débat !

C’est la quatrième version de la célèbre famille de produits, qui existait déjà sous plusieurs formes :

- Google Apps for your domain : gratuite, pour entreprises.
- Google Apps for Education : gratuite, pour le monde éducatif.
- Google Apps Premier Edition : payante, pour entreprises.

Cette nouvelle version, GATE (sans s !) est, elle aussi, gratuite.


Spécificités de Google Apps Team Edition (GATE)

La principale différence “technique” de cette version est qu’elle ne comprend pas la fonction mail et s’appuie donc sur les adresses courriel existantes des utilisateurs. 
 Gate_functions_3 Les fonctions proposées sont :
- Agenda
- Page d’accueil personnalisée
- Chat
- Traitement de texte
- Tableur
- Présentation

Sur le plan technique, il s’agit donc en apparence d’une... régression, car on élimine une fonction existante, sans en créer de nouvelles.

Pour créer un groupe d’utilisateurs de GATE, il n’y a plus besoin d’agir sur les DNS (Serveurs de noms) qui gèrent les adresses de messagerie. 
Gate_get_started_2 Pour mettre en œuvre les autres versions de Google Apps, il faut, au préalable, rediriger les adresses de courriel du logiciel ancien vers des adresses gérées par Google.

Barrire_dsi_2 La grande innovation “organisationnelle” de GATE apparaît alors clairement ;  il devient possible d’installer GATE pour un groupe d’utilisateurs sans avoir à demander l’autorisation des “autorités informatiques” !

J’étais, le jour même de cette annonce, dans le bureau du DSI d’une grande entreprise industrielle et je lui ai expliqué les spécificités du produit ; il a immédiatement compris ce qui “pourrait” se passer dans son entreprise si des utilisateurs souhaitaient essayer GATE sans lui !

Tout DSI, tout responsable informatique va devoir choisir, très vite, son camp parmi trois grandes familles de réponses possibles.
Three_ghosts_2 Dans mon blog précédent, déjà cité, j’avais identifié trois réponses, face à des offres d’informatique fantôme :
- Bloquer
- Ignorer
- Accompagner

L’arrivée de GATE permet de décliner ces différentes réactions, en construisant les trois scénarios qui vont... tous se dérouler en 2008.


GATE, réponse à une DSI qui bloque

Septembre 2007 : au cours d’une réunion houleuse, un DSI avait sèchement rabroué une équipe de jeunes chercheurs qui étaient venus le voir, pour obtenir son assistance, en lui disant :

Shouting_2 “Nous souhaiterions expérimenter l’usage de Google Apps, que nous avons vu fonctionner chez l’un de nos partenaires.  Les fonctions de collaboration nous paraissent intéressantes et pourraient nous aider dans notre métier en améliorant nos processus de travail en groupe et notre réactivité ”.

Ses réponses avaient aussitôt fusé :
- Chez nous, il existe une solution unique, intégrée, mono-fournisseur, qui s’impose à tous les collaborateurs.
- Gérer la diversité, je ne sais pas le faire, je n’ai pas envie de le faire.
- Google ? Dans l’entreprise ? Vous n’y pensez pas ! C’est un outil non professionnel.
- Tout le monde chez nous travaille avec Office depuis 10 ans ; pourquoi changer ?

Février 2008 : que va faire maintenant cette équipe de chercheurs dès qu’ils découvriront l’existence de la version GATE de Google Apps ? Est-ce difficile à imaginer ?
Gate_get_started_video_invite_2 Ils établiront, en moins de 24 heures, un domaine GATE pour leur groupe et commenceront à partager documents, tableaux et présentations entre eux et avec tous les partenaires externes.

La petite vidéo qui accompagne la présentation de GATE explique, très bien, comment n’importe quelle personne avec une adresse email professionnelle et aucune compétence informatique peut inviter tous ses collègues en quelques minutes.


GATE, réponse à une DSI qui ignore

Three_monkeys_2 Face à une DSI qui a créé une culture du laisser-faire, du “pas vu, pas pris”, les utilisateurs vont, par petits groupes, découvrir les potentiels de la solution GATE et se l’approprier.

Que peut-il se passer dans cette hypothèse?
- Rien de grave, car les risques sont faibles, et pour l’informatique, qui n’est pas directement impactée, et pour les utilisateurs qui, au pire abandonneront une solution qui aurait pu leur rendre service.
- Rien d’exceptionnel, car, livrés à eux-mêmes, sans aide et assistance, il sera difficile aux groupes qui auront lancé des projets GATE d’en tirer le maximum.


GATE, au service d’une DSI qui accompagne

Sauter sur l’opportunité, proposer immédiatement à un maximum de clients internes d’expérimenter GATE, ce sera la réaction intelligente d’une DSI qui aura compris tous les avantages de cette nouvelle version des outils Bureautique 2.0 de Google.
Pourquoi ?

Dinosaur_3 - Les versions existantes de messagerie électronique, Exchange ou Lotus Notes, peuvent, à court terme, continuer à assurer leurs fonctions. 
Il ne sera pas nécessaire de se lancer dans une coûteuse mutation sur les nouvelles versions, qui ne sont que les derniers exemplaires d’une espèce en voie de disparition.

- Avec un investissement logiciel minimal, zéro euro (à la portée de votre entreprise ?), la DSI peut proposer à ses clients d’expérimenter avec des outils logiciels innovants.  Odf_logo
C’est, en plus, un mouvement réversible ; à tout instant, les utilisateurs pourront décider de revenir à leurs outils anciens, s’ils le souhaitent.
Google Apps permet, en effet, d’exporter les documents créés aux formats propriétaires (.doc, .xls..) de Microsoft ou aux formats ODF, ouverts et standardisés.

- Les équipes d’infrastructures n’auront pas à intervenir sur les DNS, annuaires ou autres outils techniques ; la mise en œuvre de GATE est totalement transparente dans ces domaines.

Bon_pasteur_2 - En prenant l’initiative, en faisant un marketing actif de ces nouveaux usages collaboratifs, la DSI se positionne, ou se repositionne, dans un rôle d’innovation et d’apporteur de valeurs immédiates à ses clients. Il serait dommage de ne pas profiter de cette occasion pour .... améliorer son image à peu de frais.

- En quelques mois, la DSI obtiendra des retours d’expériences sur les avantages et/ou inconvénients de ces outils Bureautique 2.0.  Ce seront des éléments précieux lorsqu’il faudra choisir une stratégie et des outils pour remplacer les solutions existantes, en fin de vie.

Pourquoi diable Google propose-t-il GATE ?

Zeus Je ne suis pas dans le secret des Dieux de Montain View, quoi que puissent en penser certains de mes lecteurs ! 
Je n’exprime donc qu’un avis strictement personnel.

Avec GATE, version gratuite, je le rappelle, Google s’adresse aux entreprises de toute taille :
- Pour les PME, et toutes les entreprises sans informaticiens qui disposent déjà d’une messagerie, GATE permet de bénéficier de l’essentiel des avantages de Google Apps sans, dans un premier temps, toucher à la messagerie existante.

- Pour toutes les entreprises disposant d’une équipe informatique, GATE, comme on l’a vu, peut s’installer avec ou contre l’avis de la DSI.

Je ne suis pas sûr que les équipes commerciales de Google apprécient beaucoup l’annonce de la version GATE ; ce n’est pas avec GATE qu’ils vont encaisser de fortes commissions !

C’est pourtant une décision très astucieuse de Google ; en réduisant au minimum les frictions qui pourraient empêcher une entreprise d’essayer une solution Google Apps, Google privilégie les bénéfices moyen terme au détriment de revenus très court terme.  Dans le monde de la Silicon Valley, moyen terme signifie 12 à 18 mois.

Roulettewheel_2 Google fait le pari que les millions de personnes qui vont essayer GATE seront séduits par l’outil et basculeront ensuite vers la version GAPE, Premium Edition qui, elle, est payante à 40€ / personne / an.

Un pari qui a toutes les chances de réussir.


Mon conseil à un DSI intelligent (donc à tous !)

Vous avez probablement eu une première réaction de rejet à l’annonce de GATE par Google, en pensant aux désordres potentiels que cela pourrait créer ; je le comprends très bien.
Cette réaction initiale ne doit pas vous empêcher de comprendre tous les bénéfices que vous pouvez retirer, pour votre entreprise et votre DSI, si vous en devenez ... le plus ardent supporter !

Judoka Appropriez-vous GATE ; faites-en immédiatement la promotion ! Trouvez les premiers groupes volontaires.
Prenez exemple sur les judokas ; ils utilisent l’énergie de leurs adversaires à leur avantage.

C’est une démarche :
- À risque nul : le pire qui peut arriver est que vos clients ne soient pas convaincus des avantages de ces solutions.  Dans ce cas, vous ferez l’économie d’une évolution de vos solutions bureautiques.

- Tournée vers l’innovation immédiate : en quelques semaines, des dizaines, des centaines de personnes auront découvert les potentiels de la Bureautique 2.0, en auront aussi compris les limites et quels en sont les domaines d’usages à la plus forte valeur ajoutée

Blason_3 - Qui permet à une DSI de “redorer” son blason, de reprendre l’initiative, dans le cas, bien sûr improbable, où cela serait nécessaire.

Entreprise, utilisateurs, DSI, des bénéfices immédiats pour les trois, des investissements minimums ; GATE a vraiment toutes les qualités !

Je ferai, fin 2008, un rapide sondage auprès des DSI français, pour savoir dans quels camps ils sont ;
j’en connais déjà les résultats :

- Bloque : 2 %
- Ignore : 3 %
- Accompagne : 95 %


Microsoft + Yahoo!, quels impacts pour les entreprises ?

Microhoo_2 C’est bien sûr l’annonce de ce début février : Microsoft propose de racheter Yahoo! pour 44,6 milliards de dollars.

J’ai préféré laisser passer une semaine avant de vous proposer une analyse centrée sur le point de vue d’un DSI, d’un responsable informatique, client de Microsoft, et il y en a beaucoup !
Quels impacts, à court et moyen terme, cette fusion, encore en suspens, peut avoir sur ma stratégie SI ?

Des dizaines d’articles, blogs et commentaires en tout genre sont disponibles “on the cloud”. 
10_articles_on_yasoft_2 Après quelques jours d’enthousiasme, mon sentiment est que le ton général est plutôt négatif.

Cet événement n’est pas une surprise pour tout le monde. 
En novembre 2006, j’avais annoncé dans mon blog la naissance de ... Yasoft, la fusion de Yahoo! et Microsoft.

J’ai une divergence “stratégique” avec deux blogueurs influents, Dan Farber & Larry Digman qui préfèrent parler de ... Microhoo.
À part le fait que Microhoo contient plus de “O” que Google, je continue à préférer Yasoft.


Les faits

MIcrosoft a envoyé une lettre au conseil d’administration de Yahoo!, le 31 janvier 2008, pour leur proposer le rachat de leur société.
Yahoo_msft_one_year_share_price_2 Le prix d’achat proposé, $31, représente une prime de 60 % sur le cours du jour de l’offre. Il est intéressant de noter que $31, c’était le cours de Yahoo! au milieu de l’année 2006, avant que son cours ne chute au vu des mauvais résultats.

Première remarque
: L’analyse du cours de bourse comparé de Microsoft et Yahoo! sur les 12 derniers mois est passionnante : avant l’annonce, Microsoft avait gagné 10% en un an et Yahoo! perdu 30 %. Après l’annonce, les deux entreprises se retrouvent à égalité, à ... 0 % d’évolution.

Deuxième remarque : c’est beaucoup, mais beaucoup d’argent, même pour Microsoft, surtout que l’opération est proposée au choix en actions Microsoft ou en liquide. Le prix actuel est de 30 milliards d’euros.

Troisième remarque : cette décision est prise quand deux “historiques” quittent le navire : Bill Gates chez Microsoft et Terry Semel, remercié de son poste de Chairman de Yahoo!... la veille de l’annonce.


L’avenir de ce rapprochement

Fusion Se fera ? Ne se fera pas ? Personne ne peut répondre avec certitude aujourd’hui.

Mon pronostic : l’opération sera réalisée avant la fin de l’année 2008.

Yahoo! annonce que d’est une offre “unsollicited”, en clair, ni demandée ni hostile. Cela fait presque 2 ans que les dirigeants de ces deux sociétés discutent du projet ; ils ont eu la décence de ne pas feindre la surprise.
Dans un courriel “confidentiel” envoyé à ses employés au lendemain de l’offre de Microsoft, Jerry Yang, CEO de Yahoo! annonce clairement que rien n’est fait et qu’il faut continuer à travailler “as usual” ; en voici deux extraits :
“ ... first, we want to emphasize that absolutely no decisions have been made...”
“... it's critical that we continue to focus on running our business, executing our strategy...”

Quel sera le prix final payé par Microsoft ? Lors d’une conférence avec les analystes, Microsoft n’a pas voulu dire si ce prix était définitif.  Là encore, je fais une hypothèse : Microsoft va payer plus, autour de 35 à 38 dollars par action.  Je vous propose une règle simple : le prix total sera, en milliards d’euros, égal au prix payé par action,en dollars : par exemple $35 = 35 milliards d’euros.

Peut-il y avoir des contres offres, totales ou partielles, sur Yahoo! ?
De nombreuses pistes sont possibles :
- News Corp, déjà propriétaire de MySpace ; c’est un groupe de médias qui mise beaucoup sur Internet et aurait les moyens de faire une offre.
- Des fonds d’investissements, qui, en faisant monter les enchères, pourraient tirer un bénéfice court terme en misant sur le fait que Microsoft ne voudra pas abandonner.
- Google, évidemment !  Un rachat de Yahoo! par Google étant exclu, Google étudie sûrement comment il pourrait aider Yahoo! à repousser l’offre de Microsoft.  Jerry Yang de Yahoo! est culturellement plus proche d’Eric Schmidt de Google que de Steve Ballmer, et ils se sont parlés récemment !

Reste aussi une double inconnue : comment vont réagir les autorités américaines et européennes face à une possible réduction de la concurrence ?
Quand on voit à quel point les européens ont été réticents pour autoriser le rapprochement entre Google et Double-Click, alors que l’on parlait de montants 10 fois moins importantes et d’un acteur mineur, on peut facilement imaginer un scénario où l’opération sera retardée ou même interdite.
Cela n’a pas tardé : le congrès américain avait prévu une première réunion le 7 février pour analyser les impacts potentiels de cette fusion ; elle a été repoussée de quelques jours.

Ballmer_yahoo N’oublions pas non plus que Microsoft est allé se plaindre à Bruxelles que le “monopole” de Google sur la publicité Internet allait s’accroître si Google rachetait Double-Click.  Gageons que ceci ne sera pas oublié par Google, cette fois-ci !

Écouter Steve Ballmer dire qu’il n’est pas bon pour les consommateurs qu’un acteur ait une part de marché trop importante, parlant des 60 % de Google sur la recherche, cela ne manque pas de sel, venant de Microsoft.


Les motivations de Microsoft

Dans un courriel envoyé aux 80 000 collaborateurs de Microsoft, Steve Ballmer explique longuement pourquoi cette décision est excellente pour les clients, actionnaires et salariés de Microsoft.

Kick_boxing Que faut-il en retenir ? Deux idées-forces :
- C’est un acte défensif contre Google. Je cite Ballmer :
“...to compete against an increasingly dominant player in this market.”.
Personne n’aura compris de qui il s’agit !  Il semble que Steve Ballmer a beaucoup de difficultés pour prononcer le nom de Google.

N’oublions pas que Microsoft et Yahoo! existaient bien avant la naissance de Google. Agir défensivement contre un nouvel entrant qui s’est imposé en moins de 10 ans, est rarement un acte positif et le succès est loin d’être garanti.

- Les marchés visés sont ceux du grand public et absolument pas les entreprises ; je cite à nouveau Ballmer :
“ ... to embrace online services, search, and advertising”

Ce sont les activités ou Microsoft n’arrive pas à percer, malgré des investissements massifs et où il continue à perdre, et des parts de marché et de l’argent.

Market_share_search_us_2 Depuis mon premier texte sur Yasoft, l’érosion des parts de marché de Yahoo! et Microsoft dans la recherche aux USA c’est confirmée. 

Pour mémoire, fin 2007, Google avait 90 % de part de marché sur la recherche en France !
Combiner deux produits, deux offres, deux équipes qui perdent en permanence des parts de marché ne va pas déclencher, automatiquement, un renversement de tendance.

Ces deux idées se complètent et se renforcent ; Yahoo! n’apporte rien de stratégique à Microsoft dans le domaine des entreprises, mais peut l’aider grâce à sa part de marché encore importante dans le grand public.
Les chiffres annoncés sont de 500 millions d’utilisateurs Internet des différents services de Yahoo!, dont 300 millions pour Yahoo! mail.

Gym_services_us Le JDN, Journal du Net, a établi, avec l’aide de Nielsen, un tableau récapitulatif très clair sur les positions mondiales de ces trois acteurs.

Ils me semblent bien optimistes, car cela signifierait que 50 % de toute la population Internet mondiale est cliente de Yahoo!. À titre d’illustration, j’ai deux emails Yahoo! dont je me sers une fois par trimestre pour faire des tests ; je ne pense pas être le seul.


Les challenges

Microsoft n’a encore jamais réalisé une fusion de cette ampleur ; il y a 80 000 collaborateurs chez Microsoft, et 10 000 chez Yahoo!, avec deux cultures d’entreprises différentes, Informatique + PC+ Seattle de l’un contre Média + Internet + Silicon Valley de l’autre.

Twins_2 Il y a aussi énormément de doublons, dans la recherche, les webmail et la publicité, surtout depuis le rachat d’aQuantive et Tellme par Microsoft. 
J’imagine que des milliers de personnes, chez Microsoft et chez Yahoo! se posent la question de leur avenir.  Combien vont rester, combien, surtout parmi les plus brillants, vont avoir envie de changer d’employeur ?
À votre avis, combien Google va recevoir de CV Microsoft et Yahoo! dans les prochaines semaines ?


N’oublions pas le calendrier !

Je suis frappé de lire les commentaires qui parlent “au présent”... d’événements futurs.
Portes_du_futur Les responsables Si doivent avoir en tête un calendrier réaliste :
- 2008 : négociations, attentes des accords éventuels des organismes européens et US.
- 2008 : les équipes internes de Microsoft et Yahoo! se regardent en chiens de faïence, essayant de deviner qui sera mangé par qui.  Il est impossible de travailler sur des synergies potentielles tant que l’accord n’est pas entériné.
- Fin 2008, “Inch Allah”, l’accord est signé
- 2009 : Tout le monde se met au travail. Des décisions difficiles doivent être prises (Yahoo! mail ou Hotmail, par exemple), des équipes seront démantelées ou regroupées....
- 2010 : Si tout va bien les tous premiers résultats opérationnels de la fusion seront perçus par les clients grand public.
- 2011 : C’est un horizon trop lointain pour faire la moindre hypothèse, dans un domaine aussi dynamique et imprévisible.

N’oublions pas que, pendant ce temps là, Google, avec une famille de produits et services cohérents, continuera à progresser et à innover.


Pour les entreprises ?

Services Online grand public, publicité, recherche... je comprends et respecte les objectifs de Microsoft dans ce projet de fusion.
Mais, à aucun moment, les documents publiés par Microsoft et Yahoo ne parlent du marché des entreprises.

Circle_wagons_2 Il est paradoxal que Google, qui a aujourd’hui une très faible présence dans les entreprises, mais qui menace fortement Microsoft dans ce domaine, ne soit pas bloqué sur ce terrain.

En termes “militaires”, le général Microsoft attaque son adversaire Google où ce dernier est le plus fort et a l’avantage de l’offensive, tout en laissant à découvert l’essentiel de ses richesses, Office et Windows.
C’est une bien curieuse stratégie !

Par contre, Robert Scoble, autre célèbre blogueur et ancien de Microsoft est persuadé que c’est pour protéger Office des Google Apps que la décision a été prise.
La menace était sérieuse, et le reste ; je ne partage pas son avis et ne pense pas que le rachat de Yahoo! change sérieusement la donne dans ce domaine.

Une rapide analyse de la situation sur le marché des entreprises s’impose :
- Microsoft domine le marché de la Bureautique 1.0 et a une présence marginale sur celui de la Bureautique 2.0
- Yahoo! n’a aucun produit significatif dans les entreprises et les DSI n’ont jamais travaillé avec eux.
- Le principal produit de Yahoo! qui pourrait intéresser les entreprises est la solution Open Source Zimbra, de messagerie et agenda ; c’est une offre de bonne qualité, une alternative crédible à Exchange et un concurrent partiel de Google Apps. Pour mémoire, Yahoo! a payé 350 millions de dollars pour Zimbra il y a quelques mois.

- Si Microsoft le souhaite vraiment, ce qui n’est pas évident, ils pourraient, en 2009-2010, si l’accord se signe, proposer aux entreprises des solutions Zimbra pour contrecarrer les avancées de Google Apps.
Il aurait été plus simple et beaucoup plus économique de racheter directement Zimbra !
L’inquiétude des utilisateurs de Zimbra et la vitesse avec laquelle les fondateurs de Zimbra ont publié un texte annonçant la version 5 de leur offre ZCS et confirmant que le code de leur solution était et restait Open Source montrent que cette hypothèse n’est pas la plus probable.

- Enfin, quelle va être la position de Microsoft concernant le moteur de recherche Ask.com, récemment racheté ? Trois outils de recherche, cela fait beaucoup ! C’était, en principe, une offre clairement orientée entreprises et Intranet.

La dimension entreprise n’a manifestement pas joué un rôle significatif dans cette tentative de rachat de Yahoo! par Microsoft ; ils sont totalement focalisés sur le marché grand public.

Olympic_flag 2008 sera une année sportive, jeux olympiques obligent ; en informatique, le sport vedette sera... la GYM !
(GYM = Google, Yahoo!, Microsoft)


Concurrence : verre à moitié vide, à moitié plein

La réponse de Google ne c’est pas faite attendre, par la voix de son ... directeur juridique ! Je cite un extrait :
“... raise troubling questions... Could Microsoft now attempt to exert the same sort of inappropriate and illegal influence over the Internet that it did with the PC?”

La réponse de Microsoft à Google, non plus, par la voix de son ... directeur juridique : Je cite aussi :
“Microsoft is committed to openness, innovation, and the protection of privacy on the Internet. We believe that the combination of Microsoft and Yahoo! will advance these goals.”

Verre_moiti_vide_2 Microsoft met, bien sûr, en avant le leadership de Google sur la recherche et la publicité.

Google met, bien sûr, en avant le leadership de Yasoft sur la messagerie Web, la messagerie instantanée et les pages vues.

Le combat ne fait que commencer ; à suivre !  Il ne se fera pas à fleurets mouchetés !


Petit résumé à l’adresse d’un DSI

Amazing_storms_2 - Cet éventuel rapprochement Microsoft-Yahoo! n’aura à court terme aucun impact sur les offres professionnelles Microsoft.

- Pendant un minimum de 2 à 3 années, l’essentiel de l’énergie des dirigeants de Microsoft serait focalisé sur la réussite de cette “intégration” dans les marchés grand public et publicitaires.

- Microsoft a clairement choisi sa priorité de croissance : le monde grand public en priorité sur celui des entreprises.

- Pour les 3 années qui viennent, vos décisions stratégiques, vos choix de solutions, vos choix de partenaires ne doivent en rien être modifiés par l’éventuelle naissance de Yasoft.