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Entreprise 2.0 : Barcamp chez les Ch’tis



Barcamp_lille Bravo à tous les organisateurs ! Bravo à tous les participants !

Je suis rentré, très tard, samedi 24 mai, après une journée passée au Barcamp organisé à Lille dans les locaux de l’ESC Lille ; j’avais été invité à animer un débat sur le thème de l’Entreprise 2.0.

Cette journée a été une superbe cure d’optimisme. Cela fait vraiment plaisir de rencontrer autant de personnes motivées, qui se “défoncent” et donnent tout pour accueillir plus de 150 personnes. 
Organisateurs 2 Le succès de la manifestation avait obligé les organisateurs à fermer le wiki permettant de s’inscrire plusieurs jours avant la date de l’événement.

Emmenée par Isabelle Brisset, une équipe de “geemik”, exclusivement féminine, a mené, avec une énergie impressionnante, ce Barcamp sur un train d’enfer !

LN 4 J’ai eu du mal à choisir, parmi plus de 25 ateliers qui se sont déroulés entre 14h et ...21h, ceux auxquels je souhaitais participer.

Celui que j’ai animé a abordé le thème :
Entreprise 2.0 : “Digital Natives”, acteurs du changement ?




Des passionnés, de tout âge, de toutes origines


Réunir 150 personnes pendant tout un samedi, sur le thème de l’Entreprise 2.0, c’était une belle gageure, brillamment réussie par l’équipe organisatrice de ce Barcamp à Lille.
Participants Escalier 2 Il y a avait bien sur beaucoup d’étudiants de l’IESC et certains de leurs professeurs. 

J’ai aussi découvert une école originale, l’ITEEM, joint venture entre l’École Centrale de Lille et l’ESC de Lille. La première promotion de cette formation, de 5 années, à laquelle on accède directement après le bac, sortira cette année.

Frédéric Bouchez, étudiant de cette première promotion, a fait une très bonne présentation des concepts de l’Entreprise 2.0.

Il est réconfortant de constater que les entreprises peuvent maintenant embaucher des personnes qui arrivent sur le marché du travail avec une double compétence, pratique, car ils sont tous “digital natives”, et conceptuelle, ayant étudié les grands “auteurs” du Web 2.0.


ESC Lille, première grande école équipée de Google Apps for Education

J’ai aussi appris avec très grand plaisir que l’ESC de Lille était la première grande école qui avait pris la décision de déployer Google Apps for Education, sujet qui me tient à cœur !

DSI - Com 1 Frédéric di Gléria, DSI de l’école, qui a aussi des talents de photographe, comme le montre cette photo où il est avec Hélène Bofffi, Directrice associée de la communication, m’a présenté le projet.

Un petit rappel : Google Apps for Education a toutes les fonctionnalités de la version proposée aux entreprises, avec une seule petite différence : elle est entièrement gratuite !

A l’ESC de Lille, le déploiement a commencé, avec le support de tous, et il sera terminé avant la rentrée de septembre 2008.

Je suis hélas obligé de rappeler qu’il existe encore des écoles “prestigieuses”, des universités qui refusent de mettre à disposition de leurs étudiants les outils du futur sous des prétextes risibles, ridicules et dramatiques, tels que :
- C’est une solution américaine !
- Tout sera mémorisé sur des ordinateurs qui ne sont pas en France.
- Je ne veux pas confier mes données confidentielles à Google.
J’en ai rencontré plusieurs, j’ai pris sur mon temps, sans compter, pour essayer de les convaincre, mais sans succès.

Il faudra que l’on m’explique en quoi cette décision de bon sens pourrait mettre en péril l’avenir de notre pays, alors qu’une majorité des étudiants français pallient les faiblesses des outils archaïques mis à leur disposition en utilisant déjà à titre personnel des solutions comme Gmail.

VIeille charrue Nous savons tous que les universités françaises sont richissimes, et peuvent continuer à utiliser des solutions archaïques, avec des tailles de boîtes aux lettres minables, tout en privant leurs étudiants de moyen efficace de travailler en équipe.

Je suis persuadé que madame Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur, dès qu’elle aura compris les potentiels de cette solution et son impact positif sur les budgets des entreprises, va agir très vite pour exiger que, à la rentrée 2008, toutes les universités et écoles de France prennent le virage de la Bureautique 2.0, “On the Cloud”.
Je suis prêt à l'aider !!


La France qui bouge, elle existe !

Merci encore à mes amis Ch’tis, qui m’ont donné une superbe leçon d’optimisme, de volonté, d’enthousiasme pendant cette journée passionnante, enrichissante et très bien organisée.

Transat chti “ESC oblige”, tout le budget du Barcamp, y compris un buffet de qualité ouvert non-stop de 12h 30 à 22h, a été couvert par des sponsors locaux.
Il y avait même, répartis dans le hall, des transats Ch’tis, proposés par un entrepreneur local qui surfe sur la vague du succès du film qu’on vu 20 millions de Français.

Ceci démontre, une fois de plus, que des équipes très motivées, passionnées, peuvent soulever des montagnes et réussir un événement de qualité ; bravo, et mille mercis !

PS : Mon ami Bertrand Duperrin était présent à ce Barcamp et a publié un texte sur son blog.

Web 2.0 : Connaître nos usages informatiques !



RescueTime Time spent - Comment se répartit mon temps d’utilisation de mon ordinateur ?
- Quel est le pourcentage de mes activités sur le Web ? Sur mon Macintosh, en mode non connecté ?
- Quels sont les logiciels avec lesquels je travaille le plus ?
- Écrire ? Présenter ? Dessiner ? Gérer ? quelles sont mes activités dominantes ?
- Quel est mon niveau d’usage quotidien de mon poste de travail ?

Jusqu'à présent, je n’avais pas de réponses à ces questions, que je ne pense pas être le seul à m’être posées.

Logo RescueTime  Je viens de découvrir, et d’installer, un nouveau logiciel qui va m’aider à trouver des éléments de réponses à ces questions.
Il s’agit de RescueTime, un outil logiciel comme le les aime : mono fonction, simple, utile et ... gratuit dans sa version pour une seule personne !

RescueTime for Linux Vous pouvez installer RescueTime sur votre PC ou votre Macintosh ;  une version Linux, non supportée, est aussi disponible.
J’ai beaucoup apprécié la réaction très “collaborative” de RescueTime qui... félicite le développeur de la version Linux !


RescueTime, des fonctionnalités bien pensées

RescueTime HP Une fois installé, RescueTime fonctionne en tache de fond, sans interférer avec vos activités.  Que vous soyez connecté à Internet ou en mode off Line, il mesure, en permanence, toutes vos activités.

Les résultats des mesures sont stockés sur le Web, disponibles en permanence.
Si vous avez travaillé en mode déconnecté, RescueTime synchronisera automatiquement les données dès que vous retournerez sur Internet.

Ces mesures sont d’une précision suffisante ; comme l’annoncent les responsables de RescueTime, la fiabilité des résultats est de l’ordre de 95%.  À titre d’illustration, le temps n’est pas décompté pour un logiciel ouvert sur lequel il n’y a pas eu d’actions de l’utilisateur depuis 2 minutes.


Un logiciel bien né, très Web 2.0

Les équipes de développement de RescueTime connaissent bien le Web 2.0 et ses fonctionnalités clefs : l’essentiel est là :
LN Rescuetime Stats tags - Utilisation de tags (étiquettes), pour permettre à chaque personne de regrouper ses usages selon les grandes familles qui lui paraissent pertinentes.

- Création de groupes, pour comparer ses usages à ceux d’autres personnes de son environnement, personnel ou professionnel. Ces comparaisons ne peuvent se faire qu’avec les moyennes du groupe et non pas avec une autre personne du groupe, pour éviter des comparaisons entre deux personnes ; une sage précaution !

- Widget pour Netvibes, qui me permet d’avoir les mesures sous la main, en permanence, dans mon lecteur de flux RSS favori.

RescueTime versions RescueTime est, comme la majorité des services Web 2.0, disponible en différentes versions, depuis la plus simple, gratuite, jusqu’à la version “Team Plus”, payante et plus complète.


Connais toi toi-même !

Thales_buste  (Thales ou Socrate ? qui est à l’origine de cette maxime ? Le débat n’est pas clos).

Aujourd’hui, je passe beaucoup plus de temps sur le Web, avec mon Firefox favori, que dans mes outils logiciels Macintosh ; c’était, tout du moins, mes hypothèses, mais je n’avais pas moyen de le confirmer.

RescueTime Apps Les premiers résultats, après une semaine seulement de mesures, confirment cette intuition : Firefox est effectivement le logiciel où je passe le plus de temps.


Des potentiels pour les entreprises

Dans une “vie antérieure”, quand j’étais Président de MIcrocost, nous proposions un outil de mesure des usages des PC, qui avait permis à de nombreuses organisations de mieux comprendre la réalité de leurs usages.
Digital measuring tape  Il était limité aux seuls logiciels PC, mais à l’époque ce n’était pas gênant, car les solutions Web professionnelles étaient encore balbutiantes.

Je suis persuadé que des outils comme RescueTime vont devenir une source importante d’information pour tous les DSI qui souhaitent faire évoluer leurs parcs de postes de travail, mais qui ne connaissent pas, ou très mal, la réalité des usages actuels.

Installer RescueTime sur un échantillon représentatif de PC ou sur tout le parc permettrait à une entreprise de :
Best practices PC  - Mieux préparer une évolution de son parc de PC.
- Connaître la réalité des usages des logiciels installés.
- Aider chaque personne à mieux comprendre combien de temps elle passe avec son poste de travail, et avec quelles applications.
- Faire émerger des “bonnes pratiques” en comparant les activités de personnes exerçant des activités similaires, mais avec des modes de travail très différents.

Ignorant RescueTime est un outil qui va nous permettre de réduire notre “ignorance”, d’augmenter notre compréhension de la manière dont nous passons une très grande partie de notre temps.

Merci aux concepteurs de cet outil !


Web 2.0 : bravo les CCI, Chambres de Commerce et d’Industrie !



Logo CCI - Qui mieux que les CCI, Chambres de Commerce et d’Industrie, peuvent aider les entreprises de leurs régions, nommées les “ressortissants”, à découvrir les potentiels des outils professionnels Web 2.0 ?

- Qui mieux que les CCI peuvent, en interne, faire un usage efficace des outils du Web 2.0, quand on sait que leur métier de base est la gestion d’un “réseau” d’entreprises auxquelles elles fournissent des services variés, tels que la formation ?

Depuis quelques semaines, j’ai eu l’honneur de travailler avec de nombreuses CCI et suis très frappé de leur réactivité et leur capacité d’innovation.

Bruno Jacquemin Tout a commencé par une réunion de Directeurs généraux de CCI, organisée par Bruno Jacquemin, DG de la CCI du Loiret à laquelle j’ai été invité à présenter, accompagné de Laurent Gasser, DG de Revevol, les potentiels des outils Web 2.0 professionnels.

J’avais, bien sûr, rencontré Bruno sur ... Facebook où il est très actif.

CCI Loiret Conférence Web 2.0 Je serai d’ailleurs ce jeudi 15 mai à Orléans, pour animer à 18h30 une conférence sur le Web 2.0 professionnel.
Toutes les entreprises sont invitées à y participer, gratuitement ; il est encore temps de s’inscrire !


CCI, vecteurs de sensibilisation des PME/TPE au Web 2.0

Toutes les CCI que j’ai pu rencontrer ont compris que le Web 2.0 représentait un avantage compétitif majeur, et immédiat, pour les petites et moyennes entreprises qui constituent l’essentiel de leurs ressortissants.

Ces outils permettent aux PME/TPE d’accéder, en quelques semaines, au top des solutions informatiques sans faire d’investissements importants et sans avoir besoin d’équipes informatiques internes.

Pour la première fois dans l’histoire de l’informatique, les PME/TPE peuvent disposer de Systèmes d’Information plus performants que les grandes entreprises, empêtrées, la majorité d’entre elles, dans des solutions “legacy” à base d’ERP d’une “exceptionnelle souplesse” et de solutions bureautiques 1.0 qu’elles mettront au minimum 1 ou 2 ans à remplacer.

Tour de France J’ai déjà animé un séminaire pour la CCI du Puy-en-Velay le 28 avril : être une petite CCI n’empêche pas le dynamisme, au contraire !

La CCI de Rennes, le 27 juin 2008, la CCI des Côtes d’Armor, à Lannion, le 30 juin 2008, ont déjà planifié des conférences de sensibilisation au Web 2.0 à l’attention des entreprises de leur région.

Je suis certain que d’autres vont suivre ! Pourquoi ne pas lancer un “Tour de France Web 2.0” avec toutes les CCI du territoire ?


CCI : Web 2.0 en interne

Les CCI ont un rôle réglementaire à jouer : toutes les entreprises qui en dépendent doivent s’y inscrire.  Il existe des logiciels métiers spécialisés pour ces fonctions et une réflexion est en cours au niveau national pour refondre cette application dans une logique plus Web, et si possible, Web 2.0.

En même temps, toutes les CCI ont un rôle de conseil, de formateur, d’accompagnement des entreprises locales.
Hand holding Je participe en ce moment à une réflexion avec certaines d’entre elles sur les outils à mettre en œuvre pour les rendre plus performantes, plus proches des attentes des entreprises.

Certains projets ont une forte orientation “CRM” ou GRC, Gestion de la relation Client. 
Je travaille en ce moment avec quelques CCI à une vision beaucoup plus “Web 2.0” de cette mission.  Les CCI n’ont pas des clients, mais des ressortissants avec qui elles entretiennent des relations qui sont, pour l’essentiel, non commerciales.

Je commence à me poser de nombreuses questions :
Graphe Facebook LN - Et si une logique “Réseaux Sociaux Professionnels” était plus efficace et plus proche de leur véritable métier ?

- Que se passerait-il si l’on installait un Réseau social à la place d’un CRM ?

- Est-il possible, réaliste d’utiliser directement Facebook ou LinkedIn ?

- Quel serait l’accueil des entreprises si on poussait une logique “User generated content” , en les laissant responsable du contenu et de la mise à jour des informations qui les concernent ?

- ... et bien d’autres.

Au vu du dynamisme et de l’ouverture d’esprit des quelques CCI avec qui j’ai le plaisir de travailler, je pense qu’il n’est pas déraisonnable d’imaginer le scénario suivant :
- Un petit groupe de CCI innovantes, 5 à 10 au maximum, travaillent ensemble pour définir leur outil relationnel du futur.
- Une version ß est construite à la fin de l’année 2008 pour expérimentation début 2009.
- Cet outil, que j’ai envie de nommer GRR - Gestion de la Relation Ressortissants - est bien sur développé dans une logique SaaS, Software as a Service.
- Fin 2009, une version 1.0 est opérationnelle.  Toutes les CCI intéressées peuvent alors utiliser ce service, si elles le souhaitent.
- Les CCI gardent le contrôle de l’évolution du service, sous-traitant sa réalisation et son hébergement à des professionnels “On the Cloud”.

Développement collaboratif + solution SaaS + on the Cloud

ACFCI - on the cloud
C’est probablement l’avenir de l’informatique métier des CCI.

La bonne nouvelle : beaucoup d’entre elles y sont prêtes.

La difficulté : c’est un saut dans un monde Web 2.0 que peu d'organisations ont encore fait pour leurs usages “cœur de métier” !  Les CCI se positionneraient alors à la pointe de l'innovation ; je les en crois capable !

Je pense que j’aurai d’autres occasions d’en reparler...

SaaS : Sécurité as a Service !


Ecran Cadenas Les deux questions qui reviennent le plus, chaque fois que j’anime un séminaire sur les solutions SaaS (Software as a Service) et “On the Cloud”, ont trait à :
- La sécurité
- La confidentialité des données.

Manager 2PC eyes J’étais cette semaine en mission de conseil chez un client qui avait une solution “radicale” pour éviter les problèmes de sécurité liés au Web ; les PC qui ont accès au Web n’ont pas accès à l’Intranet, et vice-versa.
Les utilisateurs autorisés à aller sur le Web disposent donc de 2 PC et doivent passer de l’un à l’autre en permanence !
 
Comment basculer vers des solutions SaaS dans ce contexte ? Difficile de généraliser ce doublement des PC, surtout quand il a plusieurs centaines d’utilisateurs potentiels !

Merci Postini ! (Racheté par Google il y a quelques mois). 
Leur annonce de cette semaine m’a permis de trouver une réponse immédiate à cette question du double PC !
Le nouveau service annoncé se nomme “Google Web Security for Enterprise”.

Il fait partie de ce que l’on nomme aussi : SaaS, Sécurité as a Service. 
On va très vite assister à un déficit de lettres dans la famille XaaS ! Après les PaaS - Platform as a Service - , HaaS, Hardware as a Service -, DaaS - Data as a Service... toutes les lettres de l’alphabet vont être utilisées.
Il existe déjà une vidéo de 2 minutes sur YouTube qui parle de XaaS ; la consécration !


Google Web Security for Enterprise

Google Security on the cloud L’offre “Sécurité as a Service” de Google est très simple à comprendre : l’essentiel des protections dont vous avez besoin pour circuler en sécurité sur le Web est proposé comme un service auquel vous souscrivez en sélectionnant le nombre de personnes concernées.

On y retrouve toutes les fonctions que propose un pare-feu classique :
- Filtrage des virus.
- Filtrage des URL suspectes.
- Anti phishing.
- Analyse des contenus.
- ...

Tous les détails de l’offre ne sont pas encore connus, en particulier en ce qui concerne les prix en Europe. Les premières informations dont je dispose font état d’un coût de $3 par mois et par utilisateur.

Le coût d’une excellente sécurité Web devrait donc être proposé autour de :

Sécurité as a Service = 2 € / personne / mois


Se protéger des multiples dangers du Web


Old armor  Il existe des centaires de personnes plus compétentes que moi pour parler de la sécurité, ou de l’absence de sécurité du Web.
Comme les 1 400 millions de personnes qui utilisent quotidiennement le Web, je souhaite disposer d’un niveau de sécurité raisonnable.

Je récuse les deux positions extrêmes, aussi absurdes l’une que l’autre :
- Rechercher la sécurité parfaite, qui conduit à l’immobilisme et n’a aucun sens.  En voiture, j’attache ma ceinture de sécurité, mais ne suis jamais à l’abri d’un chauffard.
- Prétendre qu’il n’y a pas de problèmes sérieux de sécurité et que se protéger est inutile.

Pour obtenir un niveau de sécurité Web raisonnable, les entreprises ont maintenant deux options :
- gérer la sécurité elles-mêmes.
- Utiliser des solutions SaaS, Sécurité as a Service.


Sécurité Web, prise en charge par les entreprises


Sécurité Intranet L’essentiel des solutions de sécurité actuelles demande l’installation de logiciels ou d’appliances derrière un pare-feu, dans la célèbre DMZ, Zone démilitarisée.

Ces solutions fonctionnent bien ; complétées par des IpVPN, réseaux privés virtuels Internet, elles permettent déjà d’utiliser des solutions SaaS avec sécurité.

- Les fournisseurs SaaS garantissent la sécurité de leurs serveurs (1 sur le schéma), mieux que l’immense majorité des entreprises sont capables de le faire.

- Les échanges avec les fournisseurs SaaS se font en mode sécurisé HTTPS (2), et garantissent bien la protection pendant le transport de données.

- C’est à l’entreprise (3) de prendre en charge toutes les autres fonctions de sécurité nécessaires pour se protéger des dangers bien connus du Web.


SaaS : Sécurité as a Service


Sécurité SaaS Dans cette nouvelle vision de la sécurité Web, l’entreprise la confie à des sociétés externes, Google ou autre, qui gèrent les menaces du Web comme un “Service de plus” (4 sur le schéma).

Pour une entreprise, quels sont les avantages potentiels, intrinsèques à la démarche SaaS, de confier sa sécurité Web à un prestataire externe ?

- Profiter de l’expertise des plus grands acteurs du Web. La connaissance que peuvent avoir Google, Yahoo, Amazon ou Microsoft des risques inhérents au Web est supérieure, et de loin, aux compétences que je pourrais acquérir et garder en interne.

Postini Web content stats exemples - Mises à jour en temps réel des menaces.  L’entreprise n’a plus à courir en permanence après les dernières mises à jour des listes de sites dangereux, des nouveaux virus qui naissent en permanence. 
En mutualisant ces efforts, les grands acteurs de la “Sécurité as a Service” peuvent garantir à leurs milliers de clients une efficacité maximale.

- Disponible pour les entreprises de toute taille.  Gérer efficacement des équipements, des logiciels et des professionnels de la sécurité en interne sont des activités que seules les grandes entreprises peuvent prendre en charge.

- Réduction des coûts.  Pour les rares entreprises qui pourraient se permettre le luxe de maintenir en interne la gestion de la sécurité Web, les coûts complets seraient au minimum 10 fois supérieurs à ceux proposés par les professionnels de la “Sécurité as a Service”, qui peuvent proposer des prix attractifs tout en ... gagnant très bien leur vie !

- Sécurité disponible partout, sur tout objet d’accès Web. Les utilisateurs ont accès à cet excellent niveau de sécurité en tous lieux, y compris depuis chez eux ou un cybercafé sans avoir besoin d’équipements complexes et chers.

Encore un paradoxe de plus : la meilleure sécurité contre les dangers du Web sera, est maintenant ... sur le Web.


Sécurité as a Service, un composant de plus

Cette annonce conforte encore, s’il en était besoin, ma préférence pour la démarche “composants” et ma grande défiance pour toute approche “intégrée” des Systèmes d’Information !

L’offre de sécurité “Google Web Security for entreprise”, "Powered by Postini” est un ... composant de plus dans la panoplie des outils que je peux décider d’utiliser... ou pas.

- Cette offre peut venir en complément d’une solution Google Apps ou de solutions “legacy” Microsoft Exchange hébergées.

- Je peux choisir d’utiliser aussi les solutions de Postini pour sécuriser ou archiver mes courriels, mais personne ne m’y oblige.

L’offre de “Securité as a Service” de Google n’est pas la seule ; quelques jours auparavant, Yahoo a signé un accord avec McAfee pour proposer des services de sécurité similaires. 
À tout moment, dans un délai raisonnable, je peux décider de changer mon prestataire “Securité as a Service” sans que tout mon système d’Information ne s’écroule comme un château de cartes.

Vieux douanier  Les fournisseurs de solutions de sécurité classiques ont du souci à se faire, comme tous les éditeurs de logiciels traditionnels, d’ailleurs !

Les domaines où les logiciels classiques, à installer sur ses propres serveurs, resteront une option raisonnable voient leur nombre se réduire à vue d’œil.  Combien en restera-t-il, demain ?


Web 2.0 : la sécurité au top !

Avec cette annonce “Sécurité as a Service” de Google, c’est l’un des derniers freins sérieux à la généralisation, à la banalisation des solutions “On the Cloud” qui se débloque.
Skieur analogiste La position des dirigeants et des DSI qui s’arqueboutent sur leurs vieilles solutions, leurs anciennes certitudes devient de plus en plus intenable.
J’ose espérer que, à la fin de l’année 2008, ils ne seront plus qu’une poignée à croire encore que les solutions SaaS “On the Cloud” n’ont pas d’avenir. 

Sleeping baby J’utilise des solutions “Software as a Service”, “On the Cloud” et je dors... encore plus tranquille grâce à ces nouvelles offres de “Sécurité as a Service”.

La météo est vraiment au beau fixe, pour les Entreprises 2.0 !
Entreprises 1.0, dépêchez-vous de prendre ce virage si vous ne voulez pas rester sur le bord de la route, empêtrées dans vos solutions archaïques, lourdes, chères, et ... mal sécurisées !

Erreurs de flux RSS, corrigés !



Roadworks Toutes mes excuses aux lecteurs de ce blog.

Sur le dernier texte publié, “DEI, Dépendance Energie Informatique : un nouvel enjeu mondial”, des lecteurs attentifs m’ont signalé :

- Que les liens RSS ne fonctionnaient pas.
- Qu’il était impossible de laisser des commentaires.

Merci à eux.
Merci aussi aux équipes de Typepad à qui j’ai signalé le problème : ils ont trouvé, en 24 heures, la solution et l’ont mise en œuvre eux-mêmes.
C’est aussi un exemple de plus de l’efficacité des solutions SaaS, comme Typepad.  Je n’ai pas eu de patchs à installer, de travaux à faire sur mon serveur... Tout a été réglé “On the Cloud”. 

Savoir positiver un incident, y trouver des éléments d’espoir, c’est aussi une bonne philosophie de vie...

Muguet  Bonne lecture !

Bons commentaires !

Bon muguet du 1er mai !