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Néphophobie ?

 

Phobia Non, ce n’est pas un néologisme de plus que j’aurais inventé lors d’un voyage dans un pays à risques !

Néphophobie vient du grec nephos qui signifie, vous l’aviez peut-être deviné, nuages et de phobie, bien connue.

Il s’agit d’une maladie, inconnue il y a 4 ans, et qui se répand à très grande vitesse sur la planète informatique : la peur du «nuage».

 

Néphophobie, les symptômes de la maladie

Measles Qu’ils soient informaticiens, fournisseurs ou utilisateurs de solutions informatiques, les personnes atteintes de néphophobie ont un comportement très caractéristique et facile à identifier.

Prononcez devant eux l’expression «Cloud Computing» et, de manière immédiate et automatique, pavlovienne, toute une série d’expressions va sortir de leur bouche : 

- Sécurité

- Confidentialité

- Perte des données

- Espionnage industriel

- Perte d’indépendance nationale

- Impérialisme des grands fournisseurs américains.

Comme beaucoup de phobies, la néphophobie induit des comportements impulsifs chez les personnes qui en souffrent. Les néphophobes n’arrivent pas à contrôler leur maladie et toute argumentation logique se heurte au mur de l’irrationnel.

La néphophobie est-elle une maladie grave et contagieuse ? Oui !

La néphophobie est-elle une maladie incurable ? Non !

  

Néphophobie, les vecteurs du virus 

Moustique Paludisme Si l’épidémie de néphophobie c’est développée aussi rapidement, cela tient au grand nombre de vecteurs possibles de ce virus très contagieux ; des recherches cliniques m’ont permis d’en identifier rapidement les principaux :

Vautour - Des oiseaux de mauvais augure qui se délectent du moindre incident «cloudesque» et en profitent pour claironner : «je vous l’avais bien dit». Après plus de 70 ans d’existence, l’aviation commerciale, devenue le plus sur de tous les moyens de transport, continue à avoir ses détracteurs.

La forte croissance des usages du Cloud est du pain béni pour ces apôtres «anti-cloud», qui s’appuient sur la croissance logique des incidents qui frappent les grands acteurs du Cloud. Je peux citer, par ordre alphabétique :

- Amazon, dont une panne dans une partie des centres de calcul (Côte est des USA), a privé de nombreuses entreprises de leur informatique.

- Google, qui a perdu pendant quelques jours, les données de plusieurs milliers d’utilisateurs de gmail. Toutes les informations ont été récupérées, mais le mal était fait.

- Microsoft, qui depuis plusieurs semaines, a des soucis avec sa solution BPOS.

Liste noire compagnies aériennes A l’image de ce qui se fait pour les compagnies aériennes, je propose que l’on crée rapidement une liste noire des sociétés du Cloud Computing avec lesquelles il est dangereux de «voyager dans les nuages»

Sangsues_443 - Des fournisseurs historiques de l’informatique (j’aurai la décence de ne pas les nommer, et en plus la liste serait trop longue).

Qui sont-ils ?

Ce sont vos fournisseurs préférés actuels ; ils sont : spécialistes des OS obèses, des progiciels intégrés, des serveurs, du déploiement des grands projets ERP, des logiciels à installer sur les postes de travail....

Le Cloud Computing va détruire rapidement une grande partie de leurs activités et de leurs sources de revenus ; il est logique qu’ils essaient par tous les moyens de répandre le virus de la néphophobie.

Microsoft certified - Des informaticiens qui ont compris que leurs compétences historiques allaient perdre toute valeur dans un univers nuageux et qui n’ont pas le courage de se remettre en question pour découvrir les nouveaux métiers, passionnants, d’informaticien dans les nuages.

Cloud Security.org - Des spécialistes de la sécurité qui y trouvent un nouvel axe de croissance pour leur juteux business de la peur.

Je reçois chaque semaine plusieurs invitations à des événements qui parlent du Cloud Computing. L’immense majorité associe Cloud Computing à des mots tels que sécurité, confidentialité, risques, pertes de données...

Je ne désespère pas de recevoir un jour une invitation à une conférence dont le thème pourrait être : 

«Cloud Computing, l’avenir de l’informatique, vecteur clef de la compétitivité des entreprises, une opportunité majeure pour les informaticiens»...

On peut toujours rêver !

 

Néphophobie, les remèdes

Medecin Heureusement, comme je l’écrivais plus haut, la néphophobie n’est pas une maladie incurable ; des remèdes existent, ils sont très efficaces, et peuvent faire disparaître rapidement cette maladie informatique.

- Un minimum de bon sens : les entreprises ne sont pas obligées de migrer immédiatement 100 % de leurs applications sur le Cloud.  C’est un sujet que j’ai souvent abordé dans ce blog. Les axes d’action prioritaires, pour lesquels la valeur du Cloud n’est plus a prouvé sont bien connus : Participatique, CRM, pilotage RH...

- La capacité à analyser, sereinement, les avantages et les inconvénients des solutions Cloud Computing. Aucune solution informatique, Cloud ou pas, n’a que des bénéfices et aucun défaut. Travailler «off-line» est encore un problème pour les usages Cloud Computing, en attendant la généralisation de HTML5.

Risk équilibriste - Une acceptation raisonnée d’un niveau de risque minimum.  C’est certainement ce qui manque le plus aux néphophobes, accepter que le risque zéro n’existe pas, et que les solutions «on premise», comme les solutions Cloud, aient aussi des failles, comme l’a montré par exemple l’attaque récente sur le Ministère des Finances.

- Choisir des fournisseurs dont c’est le métier, qui ont apporté la preuve de leur sérieux et de leur volonté d’améliorer en permanence la qualité de leurs services. Dans ces métiers, il n’y a pas de place pour les «amateurs», et ils sont nombreux à vouloir jouer dans la cour des grands sans en avoir les moyens.

 

La néphophobie, demain

Cloud Expo New York La néphophobie sera le thème de mon intervention à la conférence Sys-con Cloud Computing de New York, à partir du 6 juin, où sont attendus environ 10 000 visiteurs.

Les solutions, les problèmes du Cloud sont universels, à Paris comme à New York.

Pendant combien de temps serez-vous encore «néphophobe» ?

Pendant combien de temps pourrez-vous vous permettre le luxe de rester «néphophobe» ?


 


Tutobox


Google_apps_logo Depuis 4 ans, Revevol a déployé Google Apps dans près de 200 organisations, petites, moyennes et grandes.

Comme toutes les solutions en mode SaaS (Software as a Service), Google Apps n’oblige plus à des changements lourds de versions toutes les 2 à 4 années, mais propose en permanence des améliorations, souvent hebdomadaires.

Les équipes «Pilotage du Changement» de Revevol ont aidé 200 000 personnes à s’approprier les outils de Google Apps en développant des programmes de formation et d’accompagnement très performants.

Avec l’aide de l’équipe communication, elles ont pris l’initiative de lancer cette semaine Tutobox, un nouveau service, innovant, interactif et ... gratuit.

Infography Tutobox2

Tutobox, en quelques lignes

Tutobox est une application Facebook, construite par les équipes de Revevol, pour aider tous les utilisateurs des versions grand public et professionnelles de Google Apps à mieux maîtriser ces outils.

- Une soixantaine de courtes vidéos seront progressivement publiées sur Facebook et YouTube.

   

- Chacune de ces vidéos présentera les fonctions de base d’un des outils, tels que messagerie, agenda, création, partage d’un document, création d’un site, chat et vidéochat ...

- Les personnes qui le souhaitent pourront dialoguer avec les équipes de Revevol ou avec d’autres utilisateurs de Facebook.

- Chacun pourra partager cette application avec ses contacts (Twitter....).

- Toutes les semaines, une nouvelle série de vidéos sera publiée par Revevol.

 

Pourquoi Tutobox ?

Cloud Vision Toutes les équipes de Revevol partagent une même vision du Cloud Computing, et ont envie d’aider les utilisateurs actuels et futurs de solutions telles que Google Apps à en découvrir les avantages et les potentiels.

Dans une culture de collaboration et de partage, Tutobox devrait, j’en suis persuadé, mettre le pied à l’étrier à toutes les personnes qui souhaitent s’approprier ces nouveaux outils, mais qui sont parfois un peu perdues devant la variété et la richesse des fonctionnalités disponibles.

Même si je suis maintenant le «Chief Cloud Evangelist» de Revevol, nous sommes très nombreux chez Revevol à souhaiter communiquer et partager notre passion et notre connaissance du Cloud. Tutobox est le fruit du travail de toute une équipe, que je remercie chaleureusement ici.

Nous espérons tous que Tutobox vous apportera chaque semaine des connaissances nouvelles et que vous aurez plaisir à retrouver votre «série Cloud» hebdomadaire !

 

Quand Revevol réconcilie Google et Facebook !

Collaboration et communication avec Google, réseau social avec Facebook, en publiant Tutobox, Revevol s’appuie sur deux des plus grands acteurs du Cloud pour vous apporter le meilleur des deux mondes.

Tennis Google Revevol Facebook N’hésitez pas à utiliser Tutobox et à nous faire part de vos commentaires.

 


Eau, électricité et... réseaux sans fil

 

Table ronde s J’ai eu le plaisir d’intervenir, le 21 avril 2011, à Dakar (Sénégal), lors du 3e congrès IT forum qui réuni des DSI africains. Le thème de mon intervention était bien sur :

Les potentiels du Cloud Computing pour l’Afrique.

A la fin de ce séminaire, je suis resté 48 h dans ce pays où j’avais passé une partie de mon enfance et cela m’a permis de réfléchir sur les investissements prioritaires en infrastructures qui seraient nécessaires pour accélérer la croissance des pays africains tels que le Sénégal.

Les besoins sont immenses, les ressources très limitées ; encore plus que dans les pays déjà développés, les choix d’investissements sont difficiles et je n’ai pas la prétention de connaître la recette miracle.

Eau, électricité, réseaux Les trois domaines qui me paraissent prioritaires sont :

- L’eau.

- L’électricité.

- Les réseaux sans fil.

Sur les deux premiers, le consensus est facile à obtenir, et je serai très bref. C’est le troisième point, moins évident, que je vais développer ici.

  

Eau 

Piscine & hotel 3 s Même dans le superbe hôtel où avait lieu la conférence, il était conseillé, aux Européens à l’estomac mal protégé, de ne pas boire l’eau du robinet. Même le café était réalisé avec de l’eau en bouteille, ce qui pouvait en partie expliquer son prix exorbitant !

Woman water Il suffit de sortir de quelques dizaines de mètres de cet îlot un peu artificiel de luxe pour retrouver les véritables conditions de vie d’un très grand nombre de Sénégalais. Il y a encore beaucoup de trop de personnes qui n’ont pas accès à de l’eau non polluée et non dangereuse pour la santé.

De l’eau potable pour la majorité est bien sur une priorité absolue.

 

Electricité

Senelec avis de coupure Le DSI de la SENELEC, équivalent sénégalais d’EDF, était présent à cette conférence ; il a été «gentiment» montré du doigt chaque fois que des coupures de courant se produisaient dans l’hôtel.

Les coupures sont peu nombreuses à Dakar ; elles sont plus fréquentes et plus longues dans beaucoup d’autres parties du pays.

Chargeur solaire 5 prises Il y a heureusement beaucoup de soleil au Sénégal et les panneaux solaires sont une bonne option pour alimenter les petits objets tels que smarphones, tablettes ou notebooks.

Il y a plusieurs problèmes complexes à régler :

- Une production insuffisante.

- Un réseau de distribution à densifier.

Compteur_prepaye1 - Des clients qui... ne payent pas leurs factures. Comme dans beaucoup de pays africains, SENELEC va installer des compteurs électriques «prépayés» qui permettent aux clients d’acheter de l’électricité à la carte. C’est une solution raisonnable et pragmatique pour éviter les fraudes. Après une première période de tests, plus de 600 000 compteurs prépayés vont être déployés au Sénégal.

 

Réseaux sans fil

Réseaux sans fil ? Au même niveau que l’eau ou l’électricité ? Ce n’est pas sérieux !

J’imagine assez facilement les réticences à cette idée, mais j’espère vous convaincre que ce n’est pas une idée farfelue, au contraire. 

La situation informatique actuelle est très favorable aux pays en émergence, comme les pays africains !

Clouds Africains Sur ce schéma, j’ai représenté les trois grandes composantes d’une infrastructure informatique moderne, orientée Cloud Computing, les serveurs (1), les objets d’accès (2) et les réseaux (3).

1 - Serveurs et services. 

Toutes les applications génériques de l’informatique sont disponibles sur le Cloud : communication et collaboration, CRM, gestion de projets...

Et ce sont... exactement les mêmes, que j’y accède depuis Paris, New York ou Dakar ! En pratique, une université sénégalaise ou une entreprise gabonaise peut disposer, immédiatement, et au même coût que toutes les entreprises mondiales, des «meilleures applications mondiales» dans leur domaine.

Il n’y a pas mieux, pour personne !

Ceci évite aussi à tous ces pays d’installer, de gérer, d’alimenter en électricité des serveurs, des routeurs et autres SAN.  Encore une bonne nouvelle, car on n’a plus à se soucier de la qualité et de la fiabilité du réseau électrique.

En résumé : je peux accéder aux meilleurs serveurs, aux plus économiques, aux applications les plus performantes, tout de suite, sans aucun surcoût.

 

2 - Objets d’accès

Samsung Chrome OS laptop C’est une autre bonne nouvelle : les objets d’accès au système d’information mobiles les plus modernes et les plus économiques sont disponibles dans le monde entier.

Les premiers netbooks avec ChromeOS seront commercialisés en juin 2011 à partir de $200 à $250 par Samsung, Acer etc. 

De très nombreux smartphones Android économiques commencent à apparaître en Inde et en Chine, qui profitent de la dimension Open Source de cet OS.

Cette vidéo du smarphone IDEOS par Huawei, qui sera commercialisé autour de $100, est très révélatrice de ce que peuvent faire ces «Logan» du smartphone.

  

Raspberry ULC PC $25 On a tous en mémoire le «non-succès» du projet OLPC (One Laptop Per Child), qui promettait de construire un PC portable pour $100. Une nouvelle fondation anglaise, Raspberry, financée par David Braben, un riche entrepreneur, relance l’idée avec un PC de base, de la taille d’une clef USB, pour... $25.

Il suffit d’y rajouter une souris, un clavier, un écran et on dispose d’un outil d’accès au Cloud très raisonnable.

Téléphone panneau solaire Tous ces objets d’accès au Cloud, mobiles pour l’immense majorité, sont équipés de processeurs qui consomment peu d’électricité ; on trouve maintenant sur le marché des chargeurs solaires que l’on peut utiliser quand l’électricité fait défaut. 

Comme pour les serveurs, la qualité «moyenne» des réseaux électriques dans beaucoup de pays en émergence n’est plus un frein majeur au déploiement de ces objets d’accès au Cloud, mobiles et économiques. 

3 - Réseaux sans fil

Dans une informatique Cloud Computing, la qualité des réseaux d’accès est le principal différentiateur entre les pays !

Mobiles phones in Africa Dans le domaine des réseaux voix 2G, tous les pays en émergence ont fait le saut du sans fil, sans passer par les réseaux filaires. Le taux d’équipement et d’utilisation de la téléphonie mobile en Afrique est impressionnant, autour de 50% de la population, et les dépenses en communications mobiles représentent un pourcentage du budget familial beaucoup plus important qu’en Europe.

Le déploiement des réseaux 3G, HSPA ou WiMax, est bien avancé ; il permet déjà de travailler en haut débit dans de nombreuses régions. 

Les investissements en infrastructures réseaux doivent se faire dans deux domaines prioritaires

- Le «dernier kilomètre» : en clair l’accès par les particuliers et les entreprises. Dans ce domaine, le sans fil va s’imposer ; HSPA, WiMax et LTE, standards mondiaux, seront encore plus majoritaires que dans les pays développés ou des solutions telles que l’ADSL sont déjà très présentes.

Cables fibres Afrique - Les infrastructures : pour relier toutes ces antennes de réseaux sans fil, deux solutions sont possibles :

    Les câbles optiques sous-marins : comme le montre cette carte, des investissements très importants sont faits dans ce domaine et de nouvelles fibres vont arriver en 2011 et 2012.


    Le réseau satellitaire O3B (Other 3 Billions) :

O3B Networks Opérationnel en 2013, et financé par HSBC, SES ASTRA et Google, ce réseau de satellites équatoriaux basse altitude aura une capacité initiale de 150 Gbit/s. Il couvrira 100 % de l’Afrique, de l’Amérique Centrale et du Sud ainsi que l’essentiel de l’Asie.

 

Quelles priorités ?

Eau, électricité, réseaux sans fil ; c’est l’ordre logique des priorités d’investissements dans les pays en émergence.

La qualité de ces trois infrastructures peut être très différente d’un pays à un autre ; comment répartir intelligemment les nouveaux investissements entre ces trois familles d’infrastructures ne pourra se décider que pays par pays.

Moto-taxi en Afrique Pragmatisme, réalisme, ce sont les clefs du succès.
Bien avant la France, il existait des motos taxis en Afrique ! Oui, je sais, le port du casque ne fait pas partie de la culture locale.

Mieux vaut donner 1 Mbit/s à 100 personnes que 100 Mbit/s à une seule.

Les quatre cibles prioritaires pour ces solutions Cloud Computing, accessibles par des réseaux sans fil sont :

Ecole afrique - Les écoles et universités. J’ai déjà traité ce sujet dans mon blog, mais après chaque séjour en Afrique je suis de plus en plus persuadé que c’est la priorité des priorités. Les récents événements de Tunisie et Egypte montrent à quel point l’éducation et Internet ont un impact majeur, rapide et positif.

L’»Alphanétisation» est un axe clef de développement ; le «Net» permet d’ «alphabétiser» beaucoup plus vite, mieux et moins cher.

- Les TPE et PME : un CRM léger, des outils de communication Web, il suffit de deux outils très simples pour accroître très vite la compétitivité des millions de petites entreprises qui représentent l’essentiel du tissu économique de tous ces pays.

- Le secteur pubiic : des services très simples, universels de communication, d’alertes par SMS, de partage d’information peuvent, rapidement et à très faible coût, améliorer fortement la vie quotidienne de millions de personnes.

LN atelier S - Les grandes entreprises privées : ce sont celles qui étaient le plus présentes à la conférence à laquelle je viens de participer ; elles ont bien compris les potentiels du Cloud et devraient servir d’exemple pour les autres cibles.

Les échanges que j'ai eu avec beaucoup d'entres eux lors d'un atelier de travail qui a suivi ma conférence dans la grande salle ont été très animés et positifs ; la majorité des DSI présents, hommes et femmes, ont très bien compris les potentiels du Cloud Computing pour leurs entreprises.

Investir sur un seul composant de la trilogie «cloud», les réseaux et profiter immédiatement des investissements déjà réalisés pour les deux autres, serveurs et objets d’accès : c’est un très bon deal !