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Une «micro banque» européenne choisit Google Apps

BBVA Logo

 

La banque espagnole BBVA, deuxième banque espagnole après le groupe Santander, plus de 100 000 collaborateurs, a annoncé officiellement, le 11 janvier 2012, qu’elle avait pris la décision de migrer sur Google Apps. 

Le processus a commencé au milieu de l’année 2011 et sera terminé avant la fin de 2012.

 

Le projet Google Apps chez BBVA

Pour ceux qui ne sont pas familiers avec le marché espagnol, la BBVA est la deuxième banque du pays, avec une très forte présence en Amérique latine.

About BBVASantander et BBVA font partie des banques les plus performantes en Europe.

BBVA est présente dans 30 pays, avec plus de 7 000 agences et 50 millions de clients.

J’avais rencontré à Madrid, pendant l’été 2011, des responsables de la société qui met en œuvre ce projet, IECISA, Informática El Corte Inglès, l’une des plus grandes SSII espagnoles, pour étudier une possible collaboration de Revevol avec eux. Un accord de confidentialité m’interdisait de parler de ce projet. La majorité des grandes entreprises qui lancent des projets de migration sur Google Apps, comme Valeo, suivent cette même démarche de secret pendant une grande partie du projet.

Un communiqué de presse officiel de BBVA, publié le 11 janvier, rend public ce choix,  

Les chiffres clefs de ce projet :

- 110 000 personnes seront équipées, ce qui correspond à 100 % des collaborateurs.

- 36 000 au cours de la première étape, maintenant terminée.

- Durée du projet : 18 mois, de mi 2011 à fin 2012.

 

BBVA-Jose-OlallaLe DSI de la banque, José Olalla, a résumé les principales raisons qui ont motivé ce choix innovant : (le texte est en anglais et je l’ai traduit en français) 

“We were looking for a technology that would transform our business operations - not just make our workers more efficient.  Integrating the Google Apps for Business suite with our own tools will allow us to introduce a new way of working where employees have access to all the information they need with just one click, no matter where they are, and can reap the benefits of using advanced collaboration tools.” 

(«Nous recherchions une technologie qui allait transformer nos activités - et pas seulement rendre nos collaborateurs plus efficaces. L'intégration de la suite Google Apps for Business avec nos propres outils vont nous permettre d'introduire une nouvelle façon de travailler, où les employés ont accès à toutes les informations dont ils ont besoin en un seul clic, peu importe où ils sont, et peuvent profiter des avantages de l'utilisation d’outils innovants de collaboration.")


En Espagne, BBVA a toujours eu la réputation d’être une banque innovante, et en particulier dans ses usages informatiques ; cette migration vers Google Apps confirme cette volonté de mettre l’informatique au service de la compétitivité de la banque.

Moody's banques EspagnolesBBVA est aussi une des banques les mieux classées par Moody’s, l’une de ces fameuses agences d’évaluation, comme le montre le classement suivant, établi au milieu de l’année 2011.

 

Une grande victoire pour le Cloud !

NephophobiaLe Cloud n’est pas sur ! La confidentialité des données n’est pas assurée ! Les grands méchants Américains vont lire tous nos mails !

J’ai utilisé l’expression «Nephophobie» pour parler de toutes ces peurs générées par l’informatique dans les Nuages.

Personne ne peut sérieusement penser que toutes ces questions n’ont pas été abordées par la BBVA avant de prendre la décision de déployer Google Apps. La sécurité informatique est au cœur des préoccupations de toutes les grandes banques. Il faut aussi savoir que la LOPD espagnole (Loi de Protection des Données Personnelles) est l’une des plus contraignantes au monde.

Les néphophobes, et ils sont encore trop nombreux, auront beaucoup plus de mal à faire entendre leur voix, maintenant que l’une des plus grandes banques européennes a fait le saut.

BBVA est, à ma connaissance, pour le moment le plus grand client mondial de Google Apps avec 110 000 utilisateurs, suivi de près par le constructeur automobile General Motors, avec «seulement» 100 000 personnes.

 

Et en France ?

Logo cinq banques francaisesQuelle sera la première des grandes banques françaises à suivre l’exemple de la BBVA ?

Comme ce sont les «meilleurs élèves» de la classe qui font ces choix innovants, je suis très optimiste pour la France ; pourquoi ?

Moodys top 10 banques EuropeJe reviens au classement de Moody’s pour l’Europe et sur les dix meilleures banques d’Europe, on trouve ... cinq des grandes banques françaises !

Le 11 janvier 2012 est une journée à marquer d’une pierre blanche ! Elle confirme que les plus grandes entreprises du monde, les mieux gérées, hésitent maintenant de moins en moins à faire le choix raisonné de véritables solutions dans le Cloud public, comme Google Apps.

J’avais évoqué dans un billet récent l’accélération du mouvement vers le Cloud ; les décisions de BBVA et de General Motors, illustrent bien cette maturité croissante des décideurs de grandes entreprises.

Un grand bravo à ces décideurs qui ont compris où est vraiment l'avenir de l'informatique !

 


CES 2012 : l’ère «Post PC» est officiellement ouverte

 

Post PC eraMark Dean, Chief Technology Officer d’IBM, créateur du PC, Steve Jobs d’Apple, créateur du seul concurrent sérieux des PC Wintel, le cabinet d’études Forrester, la société Sandvine dans une analyse dont est tirée cette image, tous sont d’accord sur un point :

Nous entrons dans l’ère Post PC

Le CES, Consumer Electronics Show, le plus grand salon du monde consacré à l’électronique grand public, ouvre ses portes mardi 10 janvier 2012, mais de nombreux fournisseurs ont dévoilé par avance leurs produits vedettes.

L’un de ces produits innovants est le PC portable X1 Hybrid de Lenovo, qui illustre très bien ce mouvement vers l’ère Post PC.

 

Un PC portable prêt pour... l’ère post PC !

Lenovo Hybrid X1 UltrabookLenovo, c’est l’ancienne division PC d’IBM.

Lenovo réalise l’essentiel de ses ventes dans le monde professionnel.

Quand vous croisez une personne qui utilise un Thinkpad Lenovo, il est très probable qu’elle travaille pour une grande entreprise.

En bref, Lenovo, c’est, avec Dell et HP, l’un des fournisseurs favoris des grandes organisations, et c’est pour cela que l’annonce du X1 Hybrid est importante.

PC portable hybride - Deux en unUn PC hybride, vu par Lenovo c’est :

- Un Ultrabook, au sens Intel du terme, c’est-à-dire une machine qui doit ressembler à un MacBook air.

- Un écran de 13 pouces.

- Un PC portable équipé, classiquement, d’un processeur Intel et de Windows 7.

- Un PC équipé en plus, et c’est là que réside l’innovation, d’un deuxième processeur ARM ( SnapDragon, fabriqué par Qualcomm) et d’un deuxième OS de la famille Linux, probablement Android.

- La possibilité, à tout instant, de travailler en mode Windows ou en mode IMM (Instant Media Mode), le passage d’un mode à l’autre ne demandant pas de redémarrer l’ordinateur.

 En pratique le X1 Hybrid, c’est... deux machines en une !

 

Lenovo X1 Hybrid en mode IMM (Instant Media Mode)

Lenovo Hybrid 2 in 1Ce que Lenovo appelle IMM, c’est un acronyme «chic» pour parler des usages... Web !

En mode IMM, le X1 Hybrid «oublie» son processeur Intel et son OS Windows pour fonctionner sous un Linux-Android, avec un processeur ARM bi-cœurs, sa propre mémoire flash de 16Gb et un navigateur dont je ne connais pas encore le nom. Chrome ? Firefox ? On le saura bientôt.

  

En pratique, en mode IMM, le X1 Hybrid devient un ordinateur 100 % Web, proche d’un ChromeBook de Google, pouvant être utilisé, d’après Lenovo, cité par ZDNet.com, pour :

- Visualiser des vidéos et des photos.

- Ecouter de la musique.

- Naviguer sur le Web.

- Et «même» de travailler sur des documents (c’est moi qui ai rajouté les guillemets). On voudrait donner une dimension grand public à cet ordinateur que l’on ne s’y prendrait pas autrement.

- Avec une autonomie de 10 heures, double de celle annoncée en mode Wintel !

 Je ne suis pas certain qu’Intel soit très heureux de cette comparaison sur l’autonomie, quand ce constructeur fait de l’économie d’énergie l’un des points forts de ses nouveaux processeurs !

Price Lenovo Hybrid vs McBook airTout serait parfait si l’on ne tenait pas compte du prix de vente, fixé à 1 600 $, prix qui dépasse largement la limite haute de 1 000 $ fixée par Intel pour les Ultrabook.

Ce sont les fans d’Apple qui vont se réjouir et pouvoir enfin dire que leur MacBook Air 13 pouces, à 1300 $, est... moins cher !

  

Quels potentiels pour les entreprises

Mobiles devices 1Dans un monde où la mobilité devient omniprésente, les PC portables étaient le dernier refuge du monde Windows traditionnel, face à la montée des tablettes et smartphones.

L’arrivée du Lenovo X1 Hybrid, et d’autres constructeurs devraient suivre, ouvre une brèche dans le dernier bastion de Microsoft.

Pour les responsables informatiques qui souhaitent, progressivement, se libérer des coûts et des contraintes des PC historiques, le X1 Hybrid propose une voie de migration intéressante. 

Je reste en effet persuadé que les PC portables auront encore une place importante dans l’éventail des outils mobiles qu’un DSI doit proposer à ses clients internes, en complément des smartphones et des tablettes. 

PC hybride - PC - ChromeBooksJ’ai représenté sur ce graphique les deux axes de décision, avec en abscisse une évolution du monde PC vers un monde 100 % Web, en ordonnée la complexité des outils ainsi que les trois principales options :

A : un PC portable obèse, Windows 7.

B : un objet léger 100 % Web, comme un ChromeBook de Google.

C : un outil hybride, comme le Lenovo X1.

Un responsable informatique a maintenant le choix entre différentes démarches d’évolution de son parc de PC Windows traditionnels :

- Je ne change rien et garde uniquement des PC Windows.

- Je prends la décision 2 en privilégiant les objets mobiles légers tels que les Chromebooks, en ne gardant les PC Windows traditionnels que pour les personnes qui en ont vraiment besoin.

- Je prends la décision 1 en équipant mes clients d’un objet hybride, censé représenter le meilleur des deux mondes.

 

En résumé : n’oublions pas la dimension financière !

Gartner TCO, WindowsLe Gartner Group a popularisé depuis des années le concept de TCO (Total Cost of Ownership) pour les PC Windows. Il y a de très nombreuses différences de coûts selon les hypothèses, comme le montre ce tableau, mais les minima sont supérieurs à 3 000 € par an.

Un Lenovo X1 Hybrid est une machine plus complexe, avec tout en double, processeur et OS. Son TCO ne peut pas être inférieur à celui d’un PC Windows seul, et il me parait raisonnable de prévoir un surcoût minimum de 10 %, soit 3 300 € par an, sans oublier que le matériel lui-même est déjà sensiblement plus cher qu’un PC Windows classique.

Google va louer un ChromeBook aux entreprises à environ 25 € par mois, tous frais compris, sur une période de 3 ans, avec renouvellement automatique du parc à la fin de la période. En résumé :

- Un PC Windows sur 36 mois = 9 000 €.

- Un ChromeBook sur 36 mois = 900 € soit... 10 fois moins !

- Un PC hybride sur 36 mois = 9 900 €, soit le prix d’un PC Windows ET d’un ChromeBook.

Si les décisions étaient uniquement basées sur les coûts, les choix seraient simples !

J’aurais cependant envie de proposer aux entreprises une stratégie mixte pour démarrer :

- Equiper d’un Chromebook les seules personnes qui n’ont vraiment pas besoin d’un PC Windows en déplacement.

- Equiper 5 à 10 % des utilisateurs qui pensent avoir encore besoin d’un PC Windows d’un modèle hybride et mesurer, sur une période de quelques mois, les pourcentages de temps passés en mode Windows et en mode Web IMM.

Prius ToyotaCes mesures permettront ensuite de prendre une décision plus objective sur la pertinence éventuelle des modèles 100 % Web comme le Chromebook.

Et si le Lenovo X1 Hybrid était, au monde de l'informatique, ce que la Toyota Prius est au monde de l’automobile ?


Les appstores : un nouveau désastre, similaire à Internet Explorer 6 ?

 

Logo IE6Il existe encore, en 2011, des entreprises qui obligent leurs utilisateurs à utiliser le pire outil internet existant, Internet Explorer 6, parce qu’elles ont fait de grosses bêtises pendant les années 2000 - 2005, en développant des « applications optimisées IE6 ».

Hélas, j’en croise tous les jours, et souvent ce sont les plus grandes qui ont fait les plus grandes erreurs et qui soumettent encore leurs collaborateurs à ce martyr quotidien.

IE6 countdown 12:2011Je souhaite féliciter Microsoft (une fois n’est pas coutume, penseront les lecteurs de ce blog !) pour avoir créé un site encourageant les entreprises à abandonner IE6 ; cela fait belle lurette que le grand public a pris les devants !

Pourquoi autant d’IE6 en Chine ? Je m’étais posé la question et pense avoir trouvé la réponse ; un grand nombre des Windows utilisés dans ce pays ne sont pas toujours des copies légales et il est difficile de mettre à jour IE sans une licence officielle.

 

Les appstores : un grand succès, fin 2011

Distimo - Free apps : platform:timePopularisées par Apple, reprises avec succès par Android et beaucoup moins par Windows Mobile 7 ou RIM Blackberry, les appstores sont des espaces propriétaires qui permettent aux utilisateurs d’une plateforme mobile d’y trouver un très grand nombre d’applications spécifiques.

Une très bonne étude récente, publiée par Distimo(inscription préalable obligatoire), fait le point sur ce marché florissant en 2011. A titre d’exemple, ce graphique montre que sur le marché des applications gratuites Android a dépassé iOS et que les autres plateformes sont loin derrière.

Distimo 10 top apps : platformsDans la liste des 10 applications les plus téléchargées en 2011, avec Angry Birds en tête, les jeux et les outils sociaux ou de communication se taillent la part du lion.

Alors, pourquoi s’inquiéter ? Tout va bien sur le marché des appstores !

Derrière ce succès important se cachent des risques majeurs, qu’il est essentiel de bien comprendre et de combattre.

 

Les appstores : dangers majeurs !

George Colony, Président de la société d’études Forrester Research, a parlé lors de la conférence LeWeb 11 de « la mort du WEB », remplacé par « l’Internet Applicatif » ; c’est l’essentiel de son discours dans cette vidéo.

  

Le même thème est repris dans un excellent et récent billet d’Olivier Ezratty. 

La mort du WEB ? Si ces prévisions se réalisaient, quelles en seraient les conséquences les plus dramatiques ?

Prison Windows vers Apps mobile- Une nouvelle victoire des plateformes propriétaires. On avait beaucoup souffert avec la domination sans partage du couple Windows - IE6 à partir des années 2002. Retomber dans les mêmes errements avec les appstores en 2012 ? Non merci !

- La disparition des liens Web permettant de naviguer sans aucune contrainte d’un espace à l’autre. Non merci !

- La perte de l’indépendance entre l’objet d’accès, PC, Mac, tablette ou smartphone et les contenus. Non merci !

- La tyrannie de la mise à jour permanente d’applications sur nos outils mobiles. Non merci !

- L’obligation de stocker le même contenu, des milliers de fois, sur des dizaines d’objets différents, quand l’accès à une vidéo, une image, un libre électronique mémorisé en un seul point devient possible. Non merci ! 

Faut-il pour autant paniquer ? Je ne le pense pas, et suis heureux de constater que nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas considérer cette évolution vers un monde d’appstores propriétaires comme inéluctable.

Mark Suster a publié l’une des meilleures critiques de la thèse de George Colony que j’ai pu lire : « La fin du Web ? Ne pariez pas sur elle. »

Pourquoi cet optimisme ? Les réponses qui vont permettre de conserver un Web ouvert existent...

 

Une seule réponse, le respect des standards modernes du Web

Web 2.0 as a platformLe Web 1.0, très orienté documents, se marginalise, oui, et cela a commencé il y a bien longtemps avec l’arrivée du Web 2.0. Si c’est de ce Web « document » que parle George Colony, alors oui, je partage son point de vue.

Aujourd’hui construire le Web applicatif ouvert, alternatif aux appstores propriétaires, c’est possible, c’est réaliste, c’est l’avenir.

La clef de cette révolution a un nom : HTML5. 

(Pour ceux qui ne seraient pas familiarisés avec HTML5, j’ai publié en 2011 un billet sur ce sujet.) 

Complété par les autres outils modernes tels que JavaScript ou CSS, la « boîte à outils » du développeur Web lui permet aujourd’hui de construire de remarques applications ouvertes, et tous les véritables professionnels du Web l’ont compris.

Amazon, SlideShare, Google... la liste est longue des entreprises qui ont montré que l’on pouvait faire l’impasse sur les appstores propriétaires. 

L’exemple d’Amazon est particulièrement intéressant ; l’une des applications proposées permet de lire des ebooks dans un navigateur moderne... sans avoir à acheter la « liseuse » maison !

Angry Birds HTLM5Même Angry Birds, l’application la plus téléchargée sur toutes les plateformes mobiles, dispose maintenant d’une version... HTML5 pour les navigateurs modernes tels que Chrome.

Il manque un dernier argument pour convaincre les sceptiques ?

Les résultats de cette étude réalisée par Strategic Analytics devraient m’aider à faire passer le message ; elle prévoit qu’il y aura, fin 2013, dans moins de 2 ans, un milliard de smartphones compatibles HTML5. C’est plus que le nombre total de PC Windows utilisés aujourd’hui !

Une étude complémentaire, d’ABIResearch, annonce... 2,1 milliards d’objets mobiles HTML5 en 2016.

Entre 2000 et 2005, le non-respect des standards du Web par les développeurs qui ont été piégés par Microsoft et ses extensions propriétaires sur IE6 a créé des catastrophes dont on souffre encore les conséquences en 2012.

En 2012, ne recommençons pas les mêmes grosses bêtises en se faisant piéger, une fois encore, par les appstores propriétaires ! Je voudrais bien ne pas avoir à réécrire en 2022 sur les appstores ce que j’écris aujourd’hui sur IE6 ! 

Tropezar misma piedraUn proverbe espagnol me vient à l’esprit : 

« El hombre es el único animal capaz de tropezar dos veces on la misma piedra. » 

(L’homme est le seul animal capable de trébucher deux fois sur la même pierre.)

Aidez-moi à faire mentir ce proverbe !

 

En guise de conclusion

On a commencé à se libérer des applications sur les PC de bureaux, avec l’arrivée des applications Web natives et des solutions Cloud/SaaS.

More Smartphones than PCFin 2011, plus de 50 % des accès au Web se font à partir d’objets qui ne sont plus des PC Windows historiques, et le mouvement s’accélère.

Cet article a un titre « pessimiste » : « The App Internet in 2012: Defining the death of the web » (L’internet applicatif en 2012 : définissant la mort du Web»

C’est au contraire un texte très optimiste qui se termine par la phrase suivante :  

the Web has really only just begun (Le Web en est vraiment à ses débuts)

CES Home pageDans quelques jours, au CES de Las Vegas, des dizaines de tablettes et smartphones très puissants, équipés de puces quadricœurs vont être annoncés ; des ultrabooks, les nouveaux PC portables qui copient les MacBook Air, seront présents sur tous les stands.

La bonne nouvelle, c’est que tous ces CCD, Cloud Connected Devices, seront équipés de navigateurs modernes permettant d’offrir aux utilisateurs un exceptionnel confort d’utilisation d’applications Web natives HTML5.

Espérons que ce CES sera celui qui donnera le signal de la marginalisation, progressive, des appstores propriétaires, qui ne seront bientôt plus qu’un mauvais souvenir. 

Ne venez pas pleurer en 2015 parce que vos applications sur plateformes propriétaires n’ont plus aucun succès ; vous aurez été prévenu.