Previous month:
septembre 2012
Next month:
novembre 2012

Windows dans les entreprises : 7 ou 8 ou 8 RT ou ...?

 

Oct 201223 Octobre : annonces multiples d’Apple, commentée dans mon billet précédent.

25 octobre : annonces multiples de Microsoft, objet de ce billet.

29 octobre : annonces multiples de Google, qui feront aussi l’objet d’une publication.

Cette fin de mois d’octobre 2012 est bien remplie...

J’analyse ici les impacts des annonces faites par Microsoft, uniquement du point de vue du marché des entreprises, pas du grand public.

Avant la conférence du 25 octobre 2012, Microsoft, conscient des enjeux majeurs, avait recruté un « évangéliste » de choc en la personne de... Bill Gates pour faire la promotion des Windows 8 et des tablettes Surface.

  

 

« By the way »

Obsolete PCToutes les questions que vont se poser maintenant les responsables informatiques au sujet des différentes versions de Windows et Office, et que je vais essayer de résumer ici, ne concernent que les entreprises qui ont encore une démarche traditionnelle concernant leurs postes de travail.

Ces questions n’ont aucun intérêt pour les entreprises innovantes qui ont compris qu’en 2012 l’avenir du poste de travail n’était plus l’OS et le client obèse, mais tout simplement le navigateur et le Cloud. Je vous renvoie aux cinq textes très détaillés que j’ai consacrés à ce sujet.

 

La présentation du 25 octobre 2012

Windows 8 launch  BestCette présentation était très bien organisée et c’est déroulée sans aucun incident visible pendant 60 minutes, avec beaucoup de professionnalisme ; bravo pour la performance.

Steven Sinofsky, responsable des divisions Windows et Office et Steve Ballmer se sont partagé l’essentiel du temps de présentation, ce qui confirme l’importance de l’évènement.

Comme il s’agissait du lancement officiel de produits présentés depuis longtemps, personne n’attendait de « surprises » et sur ce point-là nul n’a été déçu.

Windows 8 launch BallmerWindows 8, Windows 8 RT, la tablette Surface Windows RT et tous les modèles de PC et tablettes que l’on a pu voir étaient déjà connus. Les journalistes de CNET.com présents à la conférence de presse publiaient immédiatement un lien sur les articles déjà publiés sur les différents produits présentés :

Complete CNET Windows 8 hardware round-up.

Dell XPS One scored a CNET Editors' Choice - it's the best all-in-one Windows 8 PC so far.

 

Les Windows(s) 8

Windows 8 - RT compatibleLes trois versions différentes de Windows, toutes avec le chiffre 8, ont été citées pendant cette présentation :

  • Windows 8 Pro
  • Windows 8 RT
  • Windows Phone 8

S’il y a une seule chose à retenir : ce sont trois produits différents !

Windows Phone 8 étant officiellement lancé dans quelques semaines, je n’en parlerai pas dans ce texte.

Windows 8 Pro 

C’est le successeur de Windows 7, comme Windows 7 était celui de XP. La différence la plus forte, et la plus « visuelle », est le changement de l’interface utilisateur (ex Metro).

Beaucoup a été écrit à ce sujet, en bien et en mal, et les points « polémiques » les plus importants sont les suivants :

  • Cette interface a été conçue en priorité pour un usage tactile, mais il est possible de revenir à une ergonomie traditionnelle si on le souhaite.
  • Windows 8 user NYTIl peut avoir du sens sur un nouveau PC dont l’écran a été prévu pour un usage tactile. Le New York Times a invité cinq utilisateurs normaux à tester l’interface et cette sympathique petite vidéo est instructive, même si l’on ne parle pas anglais, car les visages des personnes sont très expressifs.
  • Son usage, en environnement professionnel et avec un PC existant n’apporte rien de vraiment positif et oblige à un investissement important en formation.
  • Don't hate Windows 8Avec le temps, les utilisateurs s’habituent. Cet article en anglais, publié par ZDnet aux USA est intéressant à ce sujet , son titre est « Don’t hate Windows 8 » (ne haïssez pas Windows 8). Il a été écrit par une personne qui à commencé à utiliser Windows 8 il y a 7 mois et avait écrit, en mars 2012, un article très négatif sur le sujet.

Windows 8 RT

Windows 8 launch RT PCC’est un système d’exploitation tout neuf, construit pour fonctionner sur des processeurs ARM, qui équipent plus de 90 % des tablettes et smartphones. Il est significatif que je n’aie pas trouvé, même sur le site de Microsoft, un logo officiel pour Windows 8 RT.

Appartenir à la dynastie Windows, c’est bien, mais c’est « lourd » à porter ! Windows 8 RT demande 10 Go de mémoire quand iOS et Android se contentent d‘1Go. Pas étonnant que Microsoft ne commerciale pas sa tablette Surface avec 16 Go !

S’il y a une seule chose à retenir : 0 % des applications écrites pour Windows XP ou 7 fonctionnent sur RT.

Microsoft Windows storeLes seules applications disponibles seront celles pour la "windows store" qui a été annoncée en même temps que cet OS ; un peu moins de 8 000 applications sont disponibles à l’ouverture.

Windows 8 RT est optimisé pour des tablettes tactiles, dont la plus médiatique est Surface, commercialisée par Microsoft.

Il y a une autre carence majeure actuelle : l’installation d’un autre navigateur, tel que Chrome, Firefox ou Opera n’est pas possible ; le seul navigateur autorisé est Internet Explorer 10.

Le plus grand risque pour Microsoft est que les utilisateurs « normaux » ne fassent pas la différence et se laissent abuser par la similitude des noms, des interfaces et de l’apparence des tablettes.

Former Surface RT userUn article, publié par ZDnet.com en anglais, narre les désillusions de l’un de ces acheteurs « normaux ».

Je suis de plus en plus convaincu que la démarche choisie par Apple et Google, qui donne des noms différents à des produits différents, est plus saine et mieux acceptée par les clients. Tout le monde comprend que MacOS et iOS, Android et ChromeOS ne sont pas les mêmes produits.

 

Les Office(s)

Office est le plus grand succès financier de Microsoft, avec un milliard d’utilisateurs professionnels et des profits annuels de l’ordre de 15 milliards de dollars. 

Office on Windows 8 RTIl est donc logique que le premier produit développé spécialement pour Windows 8 RT soit Office 2013 RT.

Ses caractéristiques principales :

  • C’est une nouvelle version d’Office, simplifiée et différente.
  • La cible est clairement le grand public, comme l’indique le nom « Home & Student », qui reprend celui de la version grand public de la version actuelle d’Office (encore une source de confusion supplémentaire.).
  • Outlook ne fait pas partie de ce produit.
  • L’usage d’Office 2013 RT est... interdit en entreprise, comme l’est celui de la version « home et Student » d’Office traditionnel.

En clair : la version d’Office développée par Microsoft pour Windows 8 RT n’a strictement aucune valeur pour les entreprises.

Migration Office vers Google AppsJ’entends souvent des responsables informatiques me dirent qu’ils ne souhaitent pas installer OpenOffice ou LibreOffice car ces produits Open Source et gratuits ne sont pas totalement compatibles avec Microsoft Office.

Le paradoxe est qu’Office 8 RT est moins compatible avec Office que ne le sont OpenOffice ou LibreOffice.

Heureusement qu’il existe une solution à ce problème : les acheteurs d’une tablette Surface avec Windows 8 RT pourront accéder, depuis leur navigateur Internet Explorer 10, à Google Apps comme le font tous les autres salariés.

 

Pour y voir... un peu plus clair : synthèse des options

Quelles sont les principales options disponibles pour les entreprises ? 


Tableau options Microsoft WindowsCe tableau présente une synthèse des éléments clefs et des principales différences entre les systèmes d’exploitation Windows.

Quels sont les principaux enseignements de ce tableau ?

1 - Windows 8 est très proche de Windows 7.

Windows 7 n’est pas disponible pour des tablettes et n’a pas accès à la Windows Store. Ce n’est pas très grave, car il existe d’excellentes tablettes iOS et Android et le nombre d’applications sur leurs places de marché respectives est de 700 000 et 400 000, comparé aux 8 000 de Windows 8.

2 - Les deux Windows 8 sont très différents !

Leurs seuls éléments communs : chacun peut être utilisé sur des tablettes, mais des tablettes différentes, et ils ont accès à la Windows Store.

Quelles sont maintenant les décisions auxquelles vont être confrontés les responsables informatiques ?

 

Décisions tactiques pour responsables informatiques

Je me place dans une hypothèse traditionnelle, non BYOD (Bring Your Own Device), où c’est encore l’informatique qui décide du choix des postes de travail.

Première décision simple et évidente : faire l’impasse sur Windows 8 RT, qui est une forte régression par rapport à Windows XP, 7 ou 8 pro et n’est pas adapté à un monde professionnel (pas de liens avec l’annuaire AD...).

End support Windows XP 2014Deuxième décision : quelle version de Windows pour les PC traditionnels ?

Le fidèle compagnon de très nombreux responsables informatiques, Windows XP, a plus de dix ans et aspire à une retraite bien méritée ; Microsoft arrêtera son support XP en avril 2014.

Les entreprises sont aujourd’hui dans deux camps principaux :

  • Elles ont migré ou vont terminer leur migration vers Windows 7. Dans ce cas, la décision est très simple : on garde Windows 7, une version fiable de Windows dont le support est garanti par Microsoft jusqu’en 2020. Les coûts d’une nouvelle migration vers Windows 8 seraient largement supérieurs à une hypothétique valeur ajoutée. D’ici cette date, les PC traditionnels ayant encore besoin de Windows seront devenus aussi rares que les machines à écrire !
  • Elles utilisent encore des versions anciennes de Windows, Vista, XP, 2000...  C’est encore la situation de plus de 50 % des entreprises. 

Choice Windows 7 or 8Comme une migration des PC Windows encore indispensables devient inévitable, la question qui se pose, et à laquelle il faudra donner une réponse est : 

Migrer vers Windows 7 ou Windows 8 ?

Comme l’a montré le tableau de comparaison des versions de Windows, les versions 7 et 8 sont, en pratique, très proches pour des usages professionnels.

Le choix sera en priorité dicté par la capacité de chaque entreprise à réaliser un investissement important dans la formation des utilisateurs.

Les entreprises qui sont encore sur des versions de Windows antérieures à 7 démontrent qu’elles sont plutôt « attentistes » dans ce domaine. Migrer en 2013 ou en 2014 sur Windows 7, version stable et bien maîtrisée, sera donc pour elle un choix plus logique et conforme à leur culture.

C’est un signe très fort de la maturité de ce marché : la migration vers Windows 8, le dernier rejeton de la famille, ne s’impose plus.

 

 Synthèse : la dernière migration !

Au début des années 1950, Lookeed Corporation a mis sur le marché le SuperConstellation, le meilleur et le dernier des grands avions commerciaux à hélice. C’était un excellent avion, mais l’arrivée des premiers jets a précipité son abandon par les compagnies aériennes.

Windows 8 Super ConstellationWindows 8 est le « super constellation » des systèmes d’exploitation pour PC traditionnels, l’évolution ultime d’une famille de produits qui est née il y a plus de 20 ans. En 2020, après 30 ans de bons et loyaux services, ces systèmes Windows historiques auront été remplacés par les nouveaux OS mobiles, la mobilité étant aux PC ce qu’ont été les moteurs à réaction pour les moteurs à hélices.

Que les fans de Windows se rassurent : Windows 7 et Windows 8 ont encore de beaux jours devant eux, jusqu’en 2020.


Apple iPad mini, la fin du miracle ?

 


Cook 2012Je suis triste et j’ai passé une mauvaise nuit : j’ai regardé hier soir, mardi 23 octobre, comme des millions de personnes, la transmission en direct du « show Apple » qui présentait les nouveautés du moment et surtout le très attendu iPad mini. La vidéo de cette présentation est disponible sur le Web.

Pourquoi cette tristesse ? Il y a dans cette conférence de presse une multitude de « signaux faibles » qui pointent tous dans la même direction : 

Apple redevient un fournisseur « normal », sa magie et ses innovations sont dorénavant de l’histoire ancienne comme aux pires années qui avaient précédé le retour de Steve Jobs en 1997.

Non, je ne suis pas un « Apple Fan » devenu un « Applephobe » ; les principaux produits présentés hier soir étaient de très bonne facture :

  • Un Macbook pro 13’’ avec écran retina.
  • De nouveaux iMac très élégants et performants.
  • Un Mac mini plus puissant.
  • Un iPad « 4ème » génération, plus rapide, plus puissant et qui n’était pas attendu, en particulier par les acheteurs de la version 3 qui avait à peine 7 mois et ont découvert que leur dernière merveille était déjà démodée.
  • Le très attendu iPad mini.

Je souhaite vous faire partager mon analyse de cinq de ces signaux faibles que je considère comme inquiétants.

Rappel : j’avais écrit il y a un mois un billet après l’annonce de « l’iPhone 5, un non-événement », mais je n’avais pas ressenti à ce moment cette mutation dans la démarche d’Apple.

 

IPad mini, un produit moyen

Phil Schiller with iPad miniCommençons par l’essentiel : l’iPad mini présenté hier soir n’a rien d’enthousiasmant, même si les mots « extraordinaire, superbe, génial, fantastique, beau, exquis, incroyable, remarquable, exceptionnel, cool... » ont été utilisés à outrance par Phil Schiller pendant la présentation.

C’est une belle tablette, bien construite, bien finie, légère et fine, oui. C’est aussi une tablette :

  • Comparée à l’iPad 2, donc à une version qui a déjà été remplacée deux fois.
  • Avec une définition d’écran moyenne 1024x768, non retina.
  • Au prix de vente peu compétitif : de 329 $ à 659 $ selon les versions.
  • Et une nouvelle carte « nano SIM » incompatible avec les déjà propriétaires micro SIM d’Apple.

C’est l’une des premières fois qu’Apple lance un nouveau produit qui n’est pas au top des solutions disponibles ; cette annonce me fait un peu penser au groupe Volskwagen lançant en même temps une Audi, la quatrième génération d’iPad et une Skoda, l’iPad mini.

 

Présentation des « entrailles » des produits annoncés.

C’est, à ma connaissance, la première fois qu’Apple passe autant de temps à montrer l’intérieur de ses machines. Je me souviens des discours de Steve Jobs : « It just works », l’objectif essentiel étant de masquer la complexité des technologies utilisées derrière une apparence très dépouillée et élégante.

Entrailles nouveaux produits AppleTrois des produits présentés, le Mac mini, le MacBook Pro 13 ‘’ et bien sur l’iPad mini ont eu droit à cette mise à nu. Je comprends la fierté des ingénieurs qui ont réussi à mettre autant de composants dans des petits volumes, mais Apple avait jusqu’à présent l’élégance de masquer ces prouesses techniques aux clients finaux.

Si, même chez Apple, la technologie brute revient sur le devant de la scène ...

 

Dénigrement de la concurrence

Comparaison ipad mini Nexus GalaxyC’est, de très loin, le signal le plus inquiétant ; pour la première fois, Apple a fait, lors de l’annonce d’un produit important, l’iPad mini, la publicité de l’un de ses plus grands adversaires : la tablette Google Android Nexus 7 pouces fabriquée par Asus. Voir une tablette Android sur l’écran géant d’une conférence Apple, je n’aurais jamais pu l’imaginer avant le 23 octobre !

C’était bien sur pour dénigrer ce produit, qui, dixit Schiller, a échoué misérablement (failed miserably), est construit en plastique et pas en aluminium, est plus petit avec 7’’ au lieu de 7,9’’ pour l’iPad mini...

C’est un aveu majeur de faiblesse et de peur de la part d’Apple, il faut en être conscient. Jusqu’à présent, c’était le rôle de Samsung et de Microsoft de prendre pour cible Apple en présentant leurs produits concurrents.

Comparaison ipad 2 GalaxyIl est toujours facile de trouver des défauts à la concurrence ; Phil Schiller s’est fait plaisir en montrant des applications pour tablettes Android non optimisées, car construites pour des smartphones, des pages Web qui sont plus grandes sur iPad mini que sur la tablette Nexus...

C’est une démarche qui n’anoblit jamais celui qui la pratique. Phil venait de donner deux chiffres : 700 000 applications pour l’iPhone, 275 000 optimisées pour iPad ; il ne doit donc pas être très difficile de présenter sur un iPad mini les 425 000 applications non optimisées et faire rire la salle en montrant qu’elles n’utilisent pas bien la taille de son écran.

Il a aussi oublié de dire que le ratio 4/3 de l’iPad mini est beaucoup moins efficace pour afficher des vidéos que le 16/9 de la tablette de Google ; il suffit d’observer ce que font les utilisateurs de tablettes pour constater que regarder des vidéos est l’un des usages les plus répandus.

Iphone5 vs Galaxy S3Je trouve aussi pour le moins paradoxal qu’Apple considère maintenant comme un énorme avantage le fait que sa tablette soit plus grande que celle de Google quand il oubliait totalement de dire, lors de l’annonce de l’iPhone 5, qu’il était, avec 4 ‘’, beaucoup plus petit que son grand concurrent Samsung Galaxy S3, sur le marché depuis plusieurs mois !

 

Focus excessif sur le marché US

La démarche a été initialisée par Steve Jobs : toute présentation Apple se doit de donner des chiffres forts qui mettent en évidence les grands succès de leurs produits. La présentation du 23 octobre n’a pas échappé à cette règle : 100 millions d’iPad vendus...

Mac 1 US desktopPar contre, pour pouvoir dire que l’iMac est le PC de bureau le plus vendu, Apple a été obligé de se limiter au marché américain.

L’un des plus grands challenges d’Apple sera d’arriver à percer sur les grands marchés en croissance du futur, tels que l’Inde et la Chine, ce qu’il n’arrive pas à faire, car il n’a pas d’offres d’entrée de gamme.

On trouve maintenant en Chine de bons smartphones Android d’entrée de gamme pour moins de 100 dollars.

Le même phénomène se reproduit avec les tablettes. Sur les deux familles de produits en forte croissance, smartphones et tablettes, Apple n’a pas, pour le moment, d’offres compétitives sur les grands marchés du futur.

 

Une offre très, trop riche

Est-ce la fin de la simplicité des offres chez Apple ?

3 ipad lines 2J’ai eu la curiosité de regarder les prix de vente des trois tablettes Apple. Ils ont réussi l’exploit d’avoir, entre 329 $ et 829 $, 14 prix différents, ce qui fait que le client final ne pourra jamais dire : pour un prix donné, j’ai le choix entre deux tablettes. Ce n’est surement pas le fait du hasard !

Si je devais maintenant acheter une tablette Apple, je serais vite devant un abime de complexité : 

  • L’iPad mini d’entrée de gamme est à 329 $ : pour 70 $ de plus (environ 60 €), je peux avoir une tablette qui a la même définition d’écran, mais qui est beaucoup plus grande.
  • L’iPad 2 d’entrée de gamme est à 399 $ : pour 100 $ de plus (environ 80 €), je peux avoir la dernière génération, beaucoup plus rapide et avec un écran de très haute qualité.

Free upgrades to iPad4Je ne suis pas le seul à avoir aussi remarqué que la troisième génération d’iPad a immédiatement disparu du catalogue. Il semblerait que les Apple Stores britanniques proposent à leurs clients qui avaient acheté un iPad 3ème génération depuis moins de 30 jours de le changer pour un 4 ; je ne sais pas si d’autres pays vont suivre ce bon exemple.

On se rapproche dangereusement des offres des fournisseurs classiques de PC tels que HP, Asus, Dell et autres, avec des dizaines de modèles très proches, et qui laissent perplexe la majorité des utilisateurs «normaux».

En 2011, tous les utilisateurs d’iPad ou d’iPhone avaient des objets quasiment identiques, les accessoires étaient universels...

Ce n’est plus le cas aujourd’hui, et cette simplicité des choix était l’un des nombreux points forts d’Apple qui, elle aussi, disparait.

 

Impacts financiers.

Pendant cette conférence de presse, le titre d’Apple a baissé de plus de 5 % pour terminer sur une baisse plus raisonnable autour de 3 %. Les marchés financiers n’ont pas été très emballés par ces annonces, semble-t-il.

Apple share price - 2005 - 2012La performance financière d’Apple sur ces dernières années a été spectaculaire, comme le montre clairement ce graphique.

Qu’en sera-t-il, demain, en 2013 ou en 2014 ? Apple est encore la plus grande capitalisation boursière du marché américain, a même atteint 700 $ il y a quelques semaines pour redescendre aux environs de 600 $ aujourd’hui.

Si, comme je le vois venir, Apple perd petit à petit sa «magie», la sanction du marché boursier sera immédiate, comme on l’a vu sur le cours de Microsoft à partir du début des années 2000.

Je suis un peu triste de voir tous ces signaux, tous ces nuages noirs, qui annoncent vraisemblablement le début d’une rentrée dans les rangs des fournisseurs traditionnels d’une icône de notre industrie.

Qui pourra, demain, prendre le relais d’Apple au firmament des astres informatiques innovants ?

 


R2I : la Révolution Industrielle Informatique - Quatrième partie : les fournisseurs

 

Logos IT Rappel des « chapitres » précédents :

Première partie : les bases de la R2I.

Deuxième partie : les infrastructures.

Troisième partie : les usages

La R2I, Révolution Industrielle Informatique apporte beaucoup de « plus » aux entreprises utilisatrices ; c’est ce que j’ai montré dans les trois premières parties de cette série. 

Et si nous regardions maintenant l’autre versant de cette révolution, celui des fournisseurs ?

 

Tous les fournisseurs profondément impactés


Head-in-the-clouds_by_kenneth-rougeauIl n’y a pas un seul secteur de l’offre de solutions informatiques qui va échapper au Tsunami R2I : postes de travail, serveurs, réseaux, logiciels applicatifs, SSII...

Depuis 2010, le mot Cloud est « à la mode » et il est omniprésent dans le message des fournisseurs informatiques. Tous tiennent un discours marketing où le Cloud est présenté comme l’avenir de leur métier et ils nous assurent qu’ils ont la tête dans le « nuage ».

Head-in-the-sandEt si la réalité était tout autre ? Et s’ils faisaient tout leur possible pour retarder l’arrivée de ce Tsunami R2I ? Et s’ils faisaient l’autruche en niant l’évidence : La R2I va mettre à mal leurs modèles économiques et démoder une grande partie de leurs produits et services.

Gartner PC sales Q3 2012Le Gartner Group vient de publier les chiffres de ventes de PC au troisième trimestre 2012, en baisse de 8 % par rapport à 2011, et où pour la première fois Lenovo devance HP comme premier constructeur mondial.

HP CEO - PC not deadQuelques jours avant, Meg Witman, quatrième CEO de HP en 4 ans, disait, dans un interview à la télévision américaine : « Non, le marché du PC n’est pas mort !». 

J’avais déjà commencé à aborder ces sujets dans mon blog, il y a trois ans, avec l’analyse des évolutions du marché des postes de travail, des serveurs et des éditeurs de logiciels. Je n’ai pas trop à rougir des prévisions que je faisais à l’époque, même si je me suis trompé sur certains points ; je n’avais pas prévu, par exemple, l’effondrement de Nokia.

Je ne vais donc pas reprendre en détail tous ces points, mais les compléter par des informations plus récentes.

 

R2I et postes de travail

Comme on vient de le voir avec les chiffres de ventes des PC classiques, ce marché est en forte crise ; 8 % de baisse pendant le troisième trimestre, celui où étudiants et élèves s’équipent pour l’année scolaire, ce n’est vraiment pas bon signe.

Wintel share of market Ce graphique montre à quel point la domination du marché par les solutions WinTel (Windows - Intel) est terminée. 

Entre les années 1997 et 2007, Microsoft avait éliminé toute concurrence à l’exception d’Apple avec le Macintosh qui avait gardé environ 5 % de part de marché. Depuis cette date la chute de Wintel est impressionnante, iOS et Android ayant pris le relais de la croissance.

PC:Tablet:Smartphone in EMEA:US:EUSur cet autre graphique, les chiffres d’iDC pour le deuxième trimestre 2012 donnent 35 % de part de marché aux PC sur le continent américain, 33 % en EMEA (Europe Middle East Africa) et seulement 30 % en Asie, Pacifique et Japon.

De 95 % de part de marché à 30 % en 5 ans ; et ce n’est qu’un début !

Au-delà des grands acteurs tels que Microsoft, Intel, HP, Lenovo... c’est tout l’écosystème Wintel qui est frappé en plein cœur. Des milliers d’éditeurs de solutions client/serveur, des milliers de fournisseurs de périphériques pour Wintel vont devoir se convertir, et très vite, et ce avant la fin de cette décennie.

 

R2I et serveurs

Q2 2012 Word market sales servers vendorsLes entreprises achètent moins de serveurs... Ce ne sera pas une surprise pour les lecteurs de ce blog.

Gartner vient de publier les chiffres des ventes mondiales de serveurs pour le deuxième trimestre 2012 ; 5 % de baisse en valeur. Dell est le seul des grands fournisseurs à voir son CA et sa part de marché progresser.

Les entreprises qui migrent vers le Cloud :

  • N’achètent plus de serveurs : c’est le cas de Revevol.
  • Virtualisent les rares serveurs qui restent = réduction du nombre de serveurs physiques utilisés ou achetés.

Facebook 10 Gb home made serversPour le grand malheur des fournisseurs historiques, les industriels du Cloud public fabriquent souvent leurs propres serveurs, comme Google ou Facebook. Ils optimisent aussi l’usage de leurs serveurs et en achètent un minimum, à des prix très bas.

Etonnez-vous donc que les fournisseurs historiques de serveurs fassent la promotion à outrance des « clouds privés », et soufflent sur les braises de la « Néphophobie » en affirmant, à tord, que les clouds publics sont moins sécurisés que les clouds privés.

 

R2I et éditeurs de logiciels

Panique à bord chez les éditeurs traditionnels ! Les solutions SaaS gagnent très vite du terrain.

Gartner 2012 - CRM SaaS vs Onpremise 2010Comme le montre ce graphique du Gartner Group, les solutions SaaS CRM avaient déjà pris 30 % du marché en 2010, ayant rattrapé les historiques Siebel-Oracle plus SAP.

Gartner SaaS growthGartner prévoit aussi que le taux de croissance du marché SaaS sera supérieur à 50 % d’ici 2015.

Quelle est la réponse actuelle des grands éditeurs classiques ? Ils achètent, très cher, des « pure players » SaaS :

  • SuccessFactors, acheté 3,4 milliards de dollars par SAP.
  • Taleo, acheté 1,9 milliard de dollars par Oracle.
  • Yammer, acheté 1 milliard de dollars par Microsoft.

Cette démarche d’achat ne va en aucune manière régler le problème de fond des éditeurs historiques d’ERP intégrés et de solutions « on-premise ». Les entreprises n’achètent plus leurs produits et ils ne survivent que grâce aux contrats de maintenance qui représentent maintenant entre 70 et 80 % de leurs revenus annuels.

 

R2I et sociétés de services informatiques

L’informatisation des entreprises a permis la naissance et la croissance de très grandes sociétés de services.

Top 10 SSII in FrancePAC (Pierre Audoin Conseil) vient de publier la liste des 50 plus grandes SSII Françaises, dont j’ai extrait les dix premières. Beaucoup d’entre elles sont aussi des leaders au niveau mondial.

Elles ont profité de l’état artisanal du marché des logiciels et des ERP pour vendre des contrats pluriannuels avec des dizaines ou des centaines de personnes.

Software factory oldOn estime qu’il y a aujourd’hui environ 700 000 ingénieurs informaticiens en Inde qui travaillent à la maintenance d’ERP intégrés tels que SAP ou Oracle Applications, 

Cette rente à vie, ces contrats sans fin... cet âge d’or est terminé !

Les ERP intégrés et obèses avaient donné naissance à ces SSII gigantesques.

Les solutions SaaS donnent naissance à une nouvelle race de sociétés de services, que Gartner nomme les ILCS, Industrialized Low Cost Services, Sociétés de services industrielles à coûts réduits.

C’est probablement dans le domaine des services que la R2I aura les impacts les plus profonds ; essayons de comprendre pourquoi :

  • Un logiciel SaaS ne peut pas être modifié : le travail de configuration existe, mais il est au minimum dix fois plus léger et plus rapide que celui qui était demandé par la paramétrisation d’un logiciel traditionnel.
  • Comme les migrations n’existent plus, le « travail répétitif », le « repeat business » disparaissent. Une fois que la solution SaaS a été bien configurée, c’est l’éditeur qui se charge des évolutions et l’entreprise cliente n’a plus besoin d’une SSII pour « mettre à niveau » l’application à chaque changement de version.
  • Lego SaaSLe remplacement d’une solution intégrée, monofournisseur, par un ensemble de SaaS « best of breed », proposé par des éditeurs différents, crée un nouveau besoin « d’agrégation », substitut des intégrations anciennes. C’est un travail noble, d’ingénieur, à forte valeur ajoutée, mais qui n’est réalisé qu’une fois, et rapidement. Les éditeurs de solutions SaaS fournissent tous les connecteurs et les API qui permettent un dialogue de leurs solutions avec d’autres SaaS et avec les logiciels préexistants installés dans les centres de calcul privés.

La noblesse de ces nouveaux métiers de services, c’est de faire un travail rapide, de haute qualité, et de pouvoir dire aux entreprises clientes : 

« Votre solution est opérationnelle, merci et au revoir. Vous n’aurez plus besoin de moi sur ce projet. Je serais très heureux de continuer à collaborer avec vous pour déployer... de nouvelles solutions, si vous en avez besoin.».

 

R2I = rupture = succès des nouveaux entrants.

Ce sont toujours les nouveaux entrants qui réussissent lorsqu’une industrie vie une rupture forte, comme cela se passe aujourd’hui, et va s’accélérer, avec la R2I dans le monde informatique.

  • Qui est numéro un mondial en SaaS ? Salesforce.
  • Qui est numéro un mondial en IaaS ? Amazon.
  • Quels sont les leaders mondiaux en PaaS ? Amazon, Google et Salesforce.
  • Quels sont les leaders mondiaux des smartphones ? iOS d’Apple et Android de Google, deux acteurs qui n’avaient jamais produit un seul téléphone avant 2007.

Cloud-computing leaderJe pourrai continuer cette liste très longtemps...

Pour le moment, aucun fournisseur historique de l’informatique n’a réussi sa mutation et est devenu un acteur majeur dans ce monde de la R2I, aucun !

Est-ce à dire qu’ils n’ont aucune chance, qu’ils sont condamnés à terme ?

Non, mais il est très, très difficile pour un « historique » de réussir sa transformation et de rester pertinent après une rupture.
IBM est l’un des très rares contre-exemples dans le monde de l’informatique, et cette entreprise est passée par des moments très difficiles avant de réussir ses mutations. 

 

Acteurs historiques : comment rester pertinent après la R2I

L’histoire de l’industrie nous donne des pistes pour répondre à cette question, et je vais, une fois encore, utiliser l’exemple de l’industrie automobile.

Logan vue avantImaginez une seconde que Renault, après avoir lancé sa nouvelle marque Dacia, ait confié la vente des Logan aux commerciaux qui vendaient des Clio ou des Megane. Que se serait-il passé ? Des ventes qui n’auraient pas décollé, des commerciaux qui n’auraient eu de cesse que de démontrer aux clients potentiels Dacia que les Renault étaient mieux finies, plus élégantes, plus sures...

Pour les acteurs historiques de l’informatique, confrontés aux défis majeurs de la R2I, la seule méthode est, à mon avis, de copier la stratégie remarquable du groupe VW et de... 

VW main logos

Créer des marques concurrentes !

Il s’agit de créer une véritable concurrence interne au sein des équipes :

  • Un commercial Skoda vous dira que la Superb est aussi bien que la Passat de VW, mais beaucoup moins chère.
  • Un commercial Seat essayera de vous convaincre que la « Leon » est une excellente sportive, plus jeune qu’une VW.
  • Un commercial VW vous proposera une Golf en vous disant qu’elle est aussi bien finie qu’une Audi et plus spacieuse.

Grâce à cette stratégie de compétition interne, le groupe VW est bien parti pour devenir le premier groupe automobile mondial ; bravo !

Revenons maintenant dans notre monde de l’informatique.

  • Croyez-vous vraiment qu’un commercial de Microsoft qui a vendu Office sur des postes de travail Windows pendant 10 ans va vraiment essayer de vous convaincre qu’une solution 100 % navigateur est la meilleure aujourd’hui ?
  • Croyez-vous vraiment qu’un commercial SAP qui encaisse un très gros chèque quand un client achète des milliers de licences pour la solution « on-premise » fera un grand effort pour vous pousser vers une solution SuccessFactors quand il mettra 5 ans au minimum à récupérer une commission équivalente ?

Tant que ce seront les mêmes organisations, les mêmes personnes, avec les mêmes marques, qui commercialiseront des produits historiques et des solutions « Cloud/SaaS », ces dernières sont condamnées à rester marginales.

C’est très certainement l’une des décisions stratégiques les plus difficiles à prendre, surtout pour des entreprises qui avaient très bien réussi dans le monde informatique actuel et qui ont du mal à se convaincre que la R2I est vraiment... une révolution.

Je propose donc à quelques-uns des grands leaders actuels, pour les aider dans cette démarche, quelques marques nouvelles, pour leurs solutions nouvelles.

Pythie de DelphesOracle nouvelle marque :   Pythie  

(La Pythie de Delphes était la plus célèbre prophétesse de l’antiquité.)

 

Microsoft a deux marques fétiches qu’il lui sera difficile d’abandonner comme on le constate quand sa solution « dite cloud » s’appelle Office 365 et que Windows est aussi utilisé pour les smartphones et les tablettes !

Bullseye 2Windows nouvelle marque :   Bullseye 

C’est à la fois une fenêtre (Windows) et le cœur d’une cible.

Anywhere workingOffice nouvelle marque :   Anywhere 

Pour bien montrer que l’on ne travaille plus seulement au bureau (Office) mais « anywhere, anytime, anydevice », avec l’aide des outils Cloud/SaaS.

SAP R3 nouvelle marque :  SAPaaS

Difficile de trouver quelque chose de très imaginatif pour remplacer une marque aussi peu parlante que R3 !

Ce ne sont que des premières propositions et je suis certain que les lecteurs de ce blog auront beaucoup d’autres idées, pour ces marques et pour d’autres.

 

En résumé

80, 90 % des fournisseurs informatiques, qui ont très bien réussi dans un monde « pré-industriel », vont devoir, rapidement, repenser leurs offres, leurs modèles économiques s’ils veulent rester des acteurs pertinents après la Révolution Industrielle Informatique qui est en marche.

Revolution Computer history museumJe leur souhaite beaucoup de courage et de volonté pour réussir cette mutation, en reprenant le logo du Musée de l’informatique de Californie, où ils sont hélas très nombreux les constructeurs morts de ne pas avoir su s’adapter à des mondes qui changent...

 


Cloud Business Summit : prochaine conférence à New York

 

Cloud Business Summit LogoLa deuxième édition du «Cloud Business Summit» aura lieu à New York le 14 novembre 2012.

Cette conférence est organisée par Saugatuck, le cabinet d’études spécialisé dans les technologies du Cloud Computing, créé par Bill McNee. 

Bill est souvent venu pour des conférences en France, en particulier pour les réunions EuroCloud.

En 2010, j’avais dû le remplacer au pied levé, car il n’avait pas pu venir en Europe à cause du ... nuage de cendres islandais !

 

Pourquoi en parler maintenant

Cette réunion est réservée aux DSI et CTO des grandes entreprises et j’espère que quelques DSI français profiteront de cette opportunité pour rencontrer leurs homologues américains et échanger avec eux sur les meilleures pratiques dans le domaine du Cloud Computing.

Bill MacneeJ’espère qu’ils pourront aussi m’aider à préparer le billet que je vais publier après l’événement auquel je participerai.

Bill McNee m’a proposé une réduction de 50 % sur les coûts d’inscription pour les responsables informatiques français qui feront le voyage. (Je n’ai strictement aucun intérêt commercial sur ce projet). Pour en profiter, il suffit de me contacter par email et je ferai le lien avec Bill McNee.

 

La conférence Cloud Business Summit en quelques lignes

Environ 150 CIO et CTO de grandes entreprises vont participer à cette conférence au contenu très riche et très dense ; la première session commence à 8 h du matin !

Le thème général de cette année est : 

«Enabling the Boundary-Free Enterprise» (rendre possible l’entreprise sans frontières).

Saugatuck-Bondary freePour Saugatuck, ce concept regroupe cinq forces majeures :

  • Le Cloud computing.
  • La mobilité 
  • «Business is Social» : l’entreprise est un réseau social.
  • Big Data et Business Intelligence.
  • L’interopérabilité de ces nouveaux composants avec les solutions historiques.

Comme c’est la règle dans ces conférences, une partie des présentations sera réalisée par les fournisseurs sponsors, mais il y aura aussi beaucoup intervenants responsables des Systèmes d’information de très grandes organisations, parmi lesquels on peut citer :

  • Rich Roseman, DSI de News Corp, 
  • Andrew Stokes, «Chief Scientist» à la Deutsche Bank, 
  • Greg Buoncontri, EVP et DSI de Pitney Bowes 
  • Yuvi Kochar, CTO du Washington Post Company
  • Ed Beesley, CIO de SGS.
  • Emery Csulak, Deputy Chief Information Security Officer au département américain de la sécurité intérieure (Homeland Security).

Et de nombreux autres intervenants de Citibank, American Express...

 

Quelle valeur pour les responsables informatiques français.

Speakers Cloud business summitJe participe à beaucoup de conférences sur le Cloud, mais je suis vraiment convaincu que le «Cloud Business Summit» représente une opportunité exceptionnelle pour des responsables IT de grandes entreprises, par :

  • Le contenu des conférences et tables rondes.
  • La présentation de projets importants réussis et des précautions à prendre.
  • Le «Networking» qu’elle permet avec quelques-uns des DSI les plus innovants des États-Unis.

J’espère vraiment que quelques DSI français pourront faire le voyage et faire partager leurs expériences d’innovation autour du Cloud Computing avec leurs homologues américains et internationaux. (Tout ce passe en Anglais, et sans traduction simultanée).