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ERP : la plus mauvaise idée informatique des 25 dernières années

 (Je publie aujourd'hui mon billet numéro 400, et j'ai choisi pour fêter cette date un sujet très polémique !)

DPC ERP Puzzle SERP : Entreprise Ressource Planning (PGI, Progiciel de Gestion Intégré en Français) : ces trois lettres font partie des sigles les plus utilisés en informatique.

Au début des années 90, la majorité des grandes entreprises ont succombé à la tentation de déployer un ERP, avec l’espoir d’avoir une vision « intégrée » de leur gestion.

Résultat : fin 2014, les ERP sont présents dans la majorité des grandes entreprises mondiales.

Et si les ERP étaient l’une des principales sources des difficultés actuelles des SI dans les entreprises ? C’est la question à laquelle je vais répondre ici.

 

ERP : une fausse bonne idée

Piège ERPLe message véhiculé par les éditeurs d’ERP était très séduisant : « confiez-nous votre informatique, et vous aurez, avec notre solution qui couvre tous vos besoins, une vision intégrée du fonctionnement de votre entreprise. »

L’essentiel des efforts de vente se concentrait sur les Directions Générales ; les « besogneux », la maitrise d’œuvre, en clair la DSI, n’était pas jugé avoir le niveau suffisant pour comprendre les avantages de ces solutions intégrées !

DPD Santa Claus S 46807631J’ai beaucoup de respect pour les Directions Générales, mais elles n’ont absolument pas les compétences nécessaires pour choisir des solutions informatiques aussi complexes que les ERP.

L’âge mental des décideurs qui ont cru à ce discours incroyable « nous sommes capables de répondre à tous vos problèmes informatiques » me fait penser à ces très jeunes enfants qui croient encore au père Noël.

  

ERP : un eldorado pour... les éditeurs de logiciels et les ESN 

ERP-Market-Share-2013 GartnerComme le confirme ce graphique (Gartner), deux éditeurs, SAP et Oracle, dominent le marché mondial des ERP, en particulier dans les grandes organisations.

Indian Consulting companiesLes ERP ont aussi été l’un des facteurs clefs de la croissance des ESN (Entreprises de Services Numériques), nouveau nom des SSII, d’Accenture à Capgemini en passant par Wipro, Tata ou Infosys.

Il y a autant de versions des ERP Oracle ou SAP que d’entreprises clientes. Chaque entreprise, avec l’aide de ces grandes SSII, a construit une solution spécifique, unique, en investissant des milliers de jours/hommes, des dizaines de millions d’euros sur des projets pharaoniques de plusieurs années. Et en plus, dans les grandes organisations internationales, il y a souvent autant de versions de ces ERP que de pays !

Étonnez-vous que ces grandes SSII soient « fans » des ERP ! Tout projet ERP qui démarre représente pour elles une activité garantie pendant des années et des années ; l’évolution de la demande, les changements de versions poussées par les éditeurs sont des sources intarissables d’activité. 

Vous connaissez l’histoire des Danaïdes ? 49 des 50 Filles du roi Danaos avaient tué leur mari pendant la nuit de noces ; elles avaient été condamnées à remplir un tonneau percé. 

ERP Euro DanaidesPour comprendre l’hémorragie financière induite par les ERP, il suffit de remplacer les filles de Danaos par les DSI du « CAC 49 » et l’eau par des euros...

  

De l’enthousiasme initial à la désillusion actuelle

DPC puzzle Team S 50179865Dans les années 90, les entreprises élaboraient encore des schémas directeurs informatiques à long terme et étaient persuadées que des solutions informatiques rationnelles, stables, représentaient la meilleure réponse. Les promesses des ERP étaient en phase avec cette vision d’un Système d’Information idéal, construit comme un puzzle où chaque composant avait sa place.

25 ans plus tard... L’informatique grand public a pris le pouvoir, les solutions Web/Coud/Internet deviennent la norme, répondre très vite aux attentes des clients externes et internes est une exigence absolue dans toutes les entreprises.

DPC Chain & bullet S 74185496Dans ce nouveau paysage organisationnel, où flexibilité et rapidité d’évolution deviennent des conditions de survie pour les entreprises, les ERP intégrés sont devenus des boulets insupportables dont il faut impérativement se libérer.

  

Sortir de ce piège mortel

En une phrase :  

L’ERP est au monde de l’informatique ce que l’amiante est au monde de la construction...

Il a fallu beaucoup de temps et de morts pour accepter le fait que l’amiante était très dangereux ; des milliards d’euros sont maintenant dépensés pour désamianter les bâtiments.

Amiante et ERPBeaucoup de Directions Générales et de DSI n’ont pas encore accepté le fait que les ERP sont très dangereux pour la santé de leurs entreprises ; il faudra, demain, dépenser des milliards d’euros pour : 

                « De-ERP-iser » les entreprises

Les ERP sont une réalité dans un grand nombre d’entreprises ; la question n’est plus de savoir s’il fallait les mettre en œuvre, mais : 

Comment réduire la nocivité des ERP pour les finances et la capacité d’évolution des entreprises ?

  

Une alternative aux ERP

Critiquer les ERP intégrés sans proposer une alternative serait un exercice intellectuel sans grand intérêt.

DPC Upgrade Old Terminal to laptop S 70871270En 2015, la bonne, l’excellente nouvelle, c’est qu’il est possible de reconstruire, de moderniser son SI en réduisant très fortement les nuisances provoquées par les ERP.

Un grand nombre des thèmes abordés dans ce blog, les solutions SaaS, « Best of Breed », la R2I, la Révolution Industrielle informatique, l’informatique flexible, le renouveau des applications sur mesure pour les usages métiers... permettent de ré-architecturer un SI moderne dans lequel les ERP n’ont plus leur place. 

Faut-il en rire ? Faut-il en pleurer ? Bill McDermott, l’un des dirigeants de SAP, numéro un des ERP intégrés, fait semblant d’être persuadé que les ERP vont gagner la bataille du Cloud et du SaaS !

SAP Mac Dermot Bess of breed vs intégréPendant ce temps là, SAP fait ses emplettes, à des prix démentiels, et rachète des solutions SaaS « Best of breed » telles que Concur ou SuccessFactors.

  

Le plus douloureux, la transition ERP vers BIS

Il faudra au minimum 3 à 5 ans et beaucoup, beaucoup d’efforts, pour réduire significativement la part des ERP dans le SI des entreprises. 

Il n’est pas possible d’imaginer un « big bang » et d’arrêter du jour au lendemain les ERP qui sont aujourd’hui indispensables et assurent le fonctionnement quotidien des entreprises.

DPC Chirurgien S 50361301En 2015, un long et complexe travail de « chirurgien informatique » va commencer :

  • Arrêt immédiat et définitif de tout investissement sur les ERP existants.
  • Sélection de composants SaaS pour remplacer toutes les fonctions support prises en charge par l’ERP.
  • Identification des fonctionnalités « cœur métier » qui ont le plus de potentiel pour accroître la compétitivité de l’entreprise et développement sur mesure de nouveaux composants du SI.

On retrouve là deux des principaux éléments du modèle d’analyse BIS (Business, Infrastructures, Support) que j’ai imaginé.

Obèse fit - Fat man - athtetEspérons que les trois lettres BIS vont rapidement remplacer les trois lettres... ERP dans la démarche stratégique SI des entreprises.

  


Moderniser son Système d’Information: le modèle B I S, Business, Infrastructures, Support

 

Louis nauges conference athenesChaque année, j’anime des dizaines de séminaires et conférences sur la R2I, Révolution Industrielle Informatique, le Cloud et les grandes évolutions des SI auprès d’entreprises de toute taille, de tout secteur, dans de nombreux pays.

Les participants adhèrent souvent à ma vision du futur ; par contre, après mon intervention, ils me posent tous la même question :

        Comment passer à l’action ?

 

Objectif : moderniser son SI

Première étape : faire partager par les dirigeants et les équipes informatiques une vision commune des grandes tendances est un préalable à toute action sérieuse de modernisation du SI.

DPC time to renovate S 49633371J’utilise souvent 2021 comme date cible ; les grandes organisations ont besoin de temps pour réussir les changements de cap que ces révolutions induisent.

Deuxième étape : chaque organisation définit sa stratégie SI, spécifique, en répondant à deux questions simples :

  • Quel est mon point d’arrivée souhaité ?
  • Quand, à quel horizon de temps ?

Stratégie 2021+

Les trois composantes du SI à prendre en compte sont :

  • Les usages.
  • Les infrastructures.
  • Les équipes informatiques.

L’ordre dans lequel ces trois dimensions sont traitées n’est pas fortuit.

Les usages, en premier : on recense toutes les applications qui peuvent être remplacées par des solutions SaaS ; les serveurs qui hébergent ces applications vont logiquement disparaître.

Les infrastructures, en second : en plus des serveurs qui hébergent les applications remplacées par des solutions SaaS, il est possible de migrer tout ou partie des serveurs restants vers des solutions IaaS du Cloud public.

Les équipes informatiques, en troisième : c’est la préoccupation principale des équipes dirigeantes, et avec juste raison. Une fois défini le SI cible, applications et d’infrastructures, il devient possible : 

  • D’anticiper avec une raisonnable précision le nombre et les profils des informaticiens nécessaires pour le prendre en charge. 
  • D’élaborer un plan d’évolution de carrières pour les équipes actuelles.

DPC People Change S 72975146

J’avais déjà écrit, il y a deux ans, trois textes sur les évolutions à venir des métiers informatiques.

Pour mener à bien ces réflexions stratégiques, il me manquait un modèle d’analyse utilisable dans toutes les organisations, quel qu’en soit le pays, la taille ou le secteur d’activité.

  

Moderniser son SI : le modèle B I S  

Je vous propose un modèle d’analyse des SI, simple et innovant, que j’ai développé et nommé :  

        B I S = Business, Infrastructures, Support

  • B : Business : les seules applications cœur métiers.
  • I : Infrastructures : les fondations du SI.
  • S : Support : toutes les applications correspondant à des usages transverses et universels.

Trois composants - BISCe modèle B I S s’applique à toutes les entreprises, mais il surtout pertinent et utile pour les grandes organisations ; c’est pour elles que son efficacité sera la plus spectaculaire.

I : Infrastructures

Depuis que l’informatique existe, il y a toujours trois composants majeurs dans une infrastructure SI :

  • ChromebooksPostes de travail : terminal passif, Minitel, PC Windows, tablette, smartphone, Chromebook... tout objet qui permet d’accéder aux applications.
  • Serveurs : hébergent les applications du SI.
  • Réseaux : assurent le lien entre postes de travail et serveurs.

S : Applications Support

Toute entreprise nécessite un grand nombre d’applications universelles, non spécifiques de son métier, telles que :

  • Messagerie, bureautique, téléphonie, vidéoconférence...
  • Marketing et commercial.
  • Pilotage des ressources humaines.
  • Budgets.
  • Gestion de trésorerie.
  • ...

B : Applications Business, cœur métier

Toute entreprise nécessite un tout petit nombre d’applications spécifiques de son métier, qui n’ont de valeur que pour son activité.

3270 screenshotQuelques exemples :

  • L’optimisation d’un entrepôt pour une chaîne de grands magasins dont je ne suis pas certain qu’elle apporte beaucoup à un pétrolier.
  • Une application de calcul actuariel dans l’assurance vie qui n’intéresse pas un constructeur automobile.
  • Une application d’équilibrage en temps réel de l’offre et de la demande chez un fournisseur d’électricité qui n’a aucune valeur pour une banque.

 

B I S : une triple industrialisation

Infrastructures, usages support et métiers, en 2015, il est possible d’industrialiser ces trois composants.

Les lecteurs de mon blog retrouveront ici des idées que je défends depuis longtemps... 

Industrialisation des Infrastructures 

Ce schéma présente les trois briques de base d’une infrastructure informatique industrielle :

Objets accès - réseaux - Serveurs

  • Des objets d’accès, mobiles et variés, équipés d’un navigateur moderne.
  • Des réseaux d’accès rapides, sans fil en priorité.
  • Des serveurs puissants, proposés par les fournisseurs industriels du Cloud public ; les principaux sont aujourd’hui AWS (Amazon Web Services) GCE (Google Compute Engine) et Microsoft Azure. 

Les solutions Cloud IaaS, Infrastructures as a Service, sont la clef du succès de cette industrialisation. Elles permettent à une entreprise d’acheter en OPEX (coûts fonctionnement) les seules ressources dont elle a besoin, et de ne plus investir (CAPEX) dans ses infrastructures.

Votre première décision de l’année 2015 pour les infrastructures ?

Arrêt immédiat et définitif de tout achat de nouveaux serveurs à partir de janvier 2015.

Industrialisation des applications Support

DPC SaaS signCette industrialisation a un nom : SaaS, Software as a Service.

Une application SaaS est :

  • Disponible uniquement sur des Clouds publics, jamais dans des centres de calcul privés.
  • Multitenant (multilocataires) : tous les clients ont accès à la même instance du logiciel, à la même version.
  • Facturée à l’usage, les paramètres les plus fréquents étant le nombre d’utilisateurs et la durée.

En 2015, toute entreprise peut faire l’hypothèse suivante :

    100 % des applications support dont j’ai besoin sont disponibles en SaaS

Votre première décision de l’année 2015 pour les applications Support ?

A partir de janvier 2015, la seule réponse autorisée face à une demande d’application support est SaaS... ou SaaS.

Industrialisation des applications métiers

C’est dans ce domaine que la rupture avec les « ex bonnes pratiques » actuelles sera la plus radicale : il s’agit de redonner ses lettres de noblesse au... développement spécifique, sur mesure, des applications cœur métiers de votre entreprise.

La réponse : PaaS, Platform as a Service, des outils de développement puissants et économiques sur les Clouds publics.

Les applications cœur métiers sont les seules sur lesquelles une entreprise doit investir, pour développer des usages innovants, facteurs de différenciation vis-à-vis de ses concurrents.

Pour cela, il faudra mener plusieurs « révolutions » :

DPC start coding S 57975911

  • Accepter l’idée que le développement sur mesure a du sens en 2015.
  • Définir avec précision ce qui fait l’essence de son métier et se concentrer sur ces seuls usages.
  • Recréer en interne des équipes performantes de développeurs et permettre que l’on puisse faire carrière dans ce passionnant métier d’« ingénieur logiciel ».
  • Apprendre à développer des applications par petits modules, comme le font les grands acteurs du Cloud, à mettre sur le marché des versions ß, et à les faire évoluer très vite.

Votre première décision de l’année 2015 pour les applications métiers ?

En janvier 2015, je lance au moins un développement sur mesure pour une application cœur métier, en PaaS sur le Cloud.

Ce schéma de synthèse positionne les trois composants de la démarche B I S sur les différents éléments du Cloud :

  • B, en PaaS
  • I, en IaaS
  • S, en SaaS

Trois composants - BIS Cloud  

B I S : les impacts

Sous son apparente simplicité, le modèle B I S porte en lui des mutations majeures dans la compréhension de ce qu’est un SI modernisé :

  • Les deux composants les plus importants sur les plans de la volumétrie et des budgets SI, I pour Infrastructures, S pour usages Support, sont réalisés à 100 % avec des solutions industrielles existantes.
  • Le composant clef pour la compétitivité, B pour Business, est construit sur mesure en utilisant des outils industriels disponibles.

Le modèle B I S me permet de définir ma nouvelle proposition de valeur pour le septennat 2015-2021 : vous aider à... 

Industrialiser, pour investir 

Prêts pour le challenge B I S ? Démarrons 2015, ensemble.

  


2015 : une page personnelle se tourne, d’autres s’ouvrent

  

DPC 2015 S 73694218En ce début 2015, je souhaite aux lecteurs de ce blog, fidèles ou occasionnels, une excellente année informatique marquée par beaucoup de succès, d’innovations et d’industrialisation dans des « Nuages » omniprésents.

Exceptionnellement, je vais aujourd’hui parler de mes activités ; il y a une bonne raison pour cela.

  

Prémonition ?

Deux billets récents présentaient les septennats 2007-2014 et 2015-2021, qui marqueront l’histoire de l’informatique.

Louis laurent phoenixEn 2007, avec Laurent Gasser, je crée Revevol, et nous participons à Phoenix (AZ) au tout premier « Quick-off meeting » des équipes internes de Google Entreprise ; nous étions les seuls intervenants extérieurs de cette réunion.

Fin 2014, ce premier septennat se termine et je... quitte Revevol.

C’est une page importante de ma vie professionnelle qui se tourne. 

Je souhaite à Emmanuel Coste, principal actionnaire de Revevol, ainsi qu’à tous ses salariés beaucoup de réussites pour le... septennat 2015-2021. 

Revevol LogoUn grand nombre des collaborateurs qui avaient rejoint Revevol à son démarrage y travaillent encore, souvent actionnaires, ce qui est un signe fort des succès passés et à venir de Revevol.

Le groupe Revevol a aussi financé un « éditeur », basée en Californie, dont le premier produit, AODOCS, permet aux entreprises qui ont déployé Google Apps de disposer d’un outil efficace de « document management » pour tous les contenus stockés dans Google Drive. 

Office 1000 m users_2012En 2012, Microsoft citait le chiffre de 1 000 millions d’utilisateurs d’Office dans les entreprises.

En 2021, 2 000 millions de personnes utiliseront des solutions de « participatique » dans le Cloud, car le milliard de salariés qui n’avait pas accès aux solutions bureautiques « historiques », Office, Exchange et Lotus Notes, va s’ajouter au milliard actuel.

Revevol a migré environ 1 million de personnes vers Google Apps ; fin 2014, de l’ordre de 100 millions de personnes dans le monde ont déjà pris ce virage.

Il reste... 1 900 millions de personnes à accompagner dans cette migration d’ici à 2021 !

L’avenir est assuré pour Revevol...

  

Se réinventer, en permanence

DPC 7 on Track S 52080263En 2015, je démarre ce second septennat avec beaucoup d’enthousiasme, d’ambitions et de projets innovants.

Quand on a mené une vie d’entrepreneur, il est difficile de se libérer de ce virus.

J’ai pris une participation minoritaire dans Collabspot, une jeune société créée à Singapour et dont Laurent Gasser, cofondateur de Revevol, est le CEO.

Collabspot a développé une solution SaaS qui permet aux commerciaux de retrouver dans Google Apps les activités des CRM Salesforce et SugarCRM. Ils deviennent beaucoup plus efficaces, car ils peuvent suivre directement dans leur messagerie Google Apps les événements de leur CRM. 

Collabspot HP SalesforceCollabspot va enrichir son offre en créant des liens entre Google Apps et de nombreuses autres applications SaaS du marché.

Je vais aussi accroître mes activités de sensibilisation et d’évangélisation, sous deux formes :

  • Les séminaires « inter-entreprises » de Capgemini Institut avec qui je collabore depuis longtemps. Parmi les 5 séminaires que j’y anime, il y a un séminaire de deux jours sur le « Cloud » et un nouveau, « Moderniser son SI », qui démarre en 2015.

Plaquette pin

  • Conférence Louis Naugès suisseDes actions de sensibilisation « intra-entreprises », sur tous les thèmes que j’aborde dans ce blog, le Cloud, la R2I... J’interviens, des dizaines de fois par an, devant des informaticiens qui se posent des questions sur l’avenir de leurs métiers et souhaitent comprendre les mutations de leur industrie. 

Des Directions Générales me demandent elles aussi que je les aide à comprendre les impacts majeurs des mutations de l’informatique sur les métiers et le fonctionnement de leur organisation ; ils me demandent surtout de les accompagner pour passer à l’action, rapidement.

Mais l’essentiel de mon énergie sera consacrée à un méga-challenge : aider les grandes organisations à moderniser leur SI pour gagner en compétitivité.

 

Moderniser son Système d’Information

J’avais brièvement évoqué ce sujet dans mon billet sur la conférence Cloud Business Summit de novembre 2014.

J’ai élaboré un modèle d’analyse stratégique des SI, simple et innovant, que j’ai nommé :

                BIS = Business, Infrastructures, Support

  • B : Business : les seules applications cœur métiers.
  • I : Infrastructures : les fondations d’un SI.
  • S : Support : toutes les applications correspondant à des processus transverses.

Je présenterai plus en détail le modèle BIS dans mon prochain billet.

La double photo ci-dessous résume le défi que vont affronter toutes les entreprises.

Jamais contente vs Tesla Model DUn siècle sépare ces deux voitures : 

  • La « Jamais Contente », première voiture électrique à dépasser les 100 km/h.
  • La Tesla modèle D, première voiture électrique de série à passer de 0 à 100 km/h en 3,2 s.

Mon nouveau challenge professionnel : vous aider à moderniser votre SI pour le rendre aussi performant que la Tesla modèle D.

Rassurez-vous, il ne faudra pas un siècle pour atteindre cet objectif !

De quoi largement occuper mon septennat 2015-2021...

J’espère aussi pouvoir m’associer rapidement avec une grande société de services informatique, internationale, prête à jouer la « rupture », pour démultiplier mes potentiels d’action.