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Dix ans et... le Cloud Public est devenu la meilleure plateforme du monde pour les Systèmes d’Information

 

DPC Vainqueur Coupe SLes jeux sont faits : le Cloud Public a définitivement gagné la bataille

Les entreprises doivent accepter le fait que les informatiques « internes » sont dépassées en matière d’innovations, de performances et de coûts. Et c’est... irréversible.

Les équipes informatiques intelligentes et innovantes vont se réjouir de cet état de fait et considérer comme un phénomène très positif l’arrivée de ces solutions Cloud Public, bien supérieures à tout ce qu’elles peuvent espérer réaliser en interne.

Salesforce est né en 2000, Amazon Web Services en 2006, Google Apps en 2007. Cela fait une petite dizaine d’années que les premières offres de « Cloud Computing Public » sont nées et ont commencé à proposer des solutions pour les infrastructures (IaaS), les applications (SaaS) et les développements informatiques (PaaS).

 

Dix ans de Cloud Public

DPC 10 years S 58210480Dix ans, c’est beaucoup dans le monde de l’informatique, dix ans c’est très peu pour révolutionner ce même monde.

Cloud Computing, objets d’accès mobiles variés et puissants, réseaux haut débit sans fil, Open Source... Tous ces composants sont les bases de la Révolution Industrielle Informatique (R2I) qui est rentrée aujourd’hui dans sa phase opérationnelle.

La majorité de ces composants peuvent être utilisés aussi bien pour des informatiques internes (Centre de Calcul Privé) que pour des Clouds Publics : 

Infrastructures Clouds Publics & CCP

  • Objets d’accès mobiles et variés : PC portables, tablettes, chromebooks ou smartphones peuvent se connecter à toutes les solutions de Cloud Public et, parfois, aux infrastructures internes des entreprises quand elles ont pris le virage du Web et du navigateur pour leurs applications.
  • Réseaux haut débit sans fil : WiFi, 3G et 4G sont agnostiques et peuvent servir de passerelles aussi bien vers les Clouds Publics que vers les informatiques internes.
  • Open Source : l’immense majorité des Clouds Publics des grands acteurs industriels sont construits en utilisant des briques Open Source. Les entreprises peuvent aussi, parfois, utiliser les mêmes briques Open Source pour leurs informatiques internes. J’y reviendrai dans la suite de ce billet.

  

Cloud Public IaaS, Infrastructure as a Service

Synergy research IaaS Q2 2015Amazon, Google, Microsoft et IBM sont les quatre leaders occidentaux des solutions IaaS. Ils pourraient être concurrencés, dans les 3 à 5 ans qui viennent, par des acteurs chinois, mais cela fera l’objet d’un autre billet.

AWS, d’Amazon est le numéro un des solutions IaaS, que ce soit dans le cadran magique de Gartner ou dans les estimations de Synergy Research ; même en additionnant les solutions clouds hybrides et privés, Synergy Research confirme qu’AWS est le numéro un alors que c’est un « pure player » du Cloud Public, comme Google, à l’inverse de Microsoft ou IBM.

Si l’on prend uniquement en compte la partie IaaS Cloud Public, AWS est... dix fois plus grand que ses 14 concurrents réunis !

Amazon 10 times biggerL’avance prise par AWS est impressionnante, et c’est une excellente nouvelle pour les entreprises, dans les trois dimensions citées au début de ce billet :

AWS innovations 2011 - 2014Innovations : en 2014, AWS a annoncé plus de 500 innovations ou améliorations de ses services, deux par jour ouvré ! Quelle entreprise peut rivaliser avec cette performance ? Aucune ! Heureusement qu’AWS publie sur son blog, une fois par semaine, une liste de ses dernières innovations pour permettre aux entreprises clientes de suivre.

Cycle ComputingPerformances : puissance infinie à coût raisonnable ? C’est possible, aujourd’hui, sur le Cloud Public. Il existe des sociétés spécialisées dans ces traitements très complexes, comme CycleComputing, qui s’appuie sur AWS pour aider les entreprises à mettre en œuvre des dizaines ou des centaines de milliers de serveurs pour des activités fortement consommatrices de puissance de calcul ou de stockage.

Baisse prix stockage cloudCoûts : la concurrence entre ces grands acteurs industriels est très bénéfique pour les entreprises qui voient les coûts des solutions baisser en permanence, sans rien avoir à demander ! Ce graphique illustre la baisse des prix du stockage du GB, divisé par 10 entre 2009 et 2014.

DPC Don't worry ciné copie SQuel bonheur d’être DSI en 2015 ! Je peux proposer à tous mes clients, internes et externes, des ressources d’infrastructures sur le Cloud Public, innovantes, économiques et performantes, ce que je ne pourrais jamais faire avec mes seules ressources internes.

Investir sur mes propres serveurs, en Centre de Calcul Privé ou Cloud Privé ? Aucun DSI digne de ce titre ne le fera en 2016 !

  

Cloud public SaaS, Software as a Service

En 2015, 100 % des usages correspondants aux fonctions Support, transverses, le « S » du modèle « B I S », sont disponibles en SaaS.

DPC choice %22houses%22 S 66727365Aujourd’hui, la principale difficulté réside dans le choix des solutions tant l’offre est riche. Des solutions SaaS sont disponibles dans tous les domaines supports : commercial, marketing, finances, RH, communication, logistique, gestion de production...

Pour aider les entreprises à trouver un SaaS qui leur convient, il existe de nombreux catalogues de solutions SaaS ; quelques noms, parmi beaucoup d’autres :

En complément des SaaS support, l’arrivée de SaaS verticaux est un mouvement récent et important. Ces solutions sont construites pour un métier précis, banque, assurance, santé, distribution. L’offre est encore jeune et peu fournie, mais tout devrait changer dans les 3 à 5 ans qui viennent.

Vertical SaaS Ennov Life science

 

DPC Don't worry ciné copie SQuel bonheur d’être DSI en 2015 ! Je peux proposer à tous mes clients, internes et externes, des applications « support » sur le Cloud Public, innovantes, économiques et performantes, ce que je ne pourrais jamais faire avec mes seules ressources internes. 

Investir sur des applications « support » à installer sur mes serveurs en interne ? Aucun DSI digne de ce titre ne le fera en 2016 !

 

Cloud Public PaaS, Platform as a Service

DPC paas small 63946809Pour les usages cœur métier, le « B » Business du modèle « B I S », les entreprises vont redécouvrir les avantages des développements spécifiques, seule manière de créer des applications innovantes et porteuses de compétitivité. Ce mouvement majeur va induire la renaissance du métier d’ingénieur logiciel, du développeur professionnel.

Le basculement des développements spécifiques sur le Cloud Public, en PaaS, sera le plus grand chambardement des prochaines années Cloud.

Les entreprises doivent oublier tout ce qu’elles considéraient comme les « bonnes pratiques » depuis des décennies : maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, externaliser les développements, paramétrer des ERP intégrés, séparation des équipes de développement et de production... Toutes ces ex-bonnes pratiques sont à jeter au panier, immédiatement.

Les entreprises doivent apprendre à utiliser les méthodes et démarches de développement utilisées par les industriels du Cloud, et ce sera très, mais très difficile, culturellement.

L’immense majorité des outils modernes au service des ingénieurs logiciels sont Open Source, disponibles sur Github. Facebook, Google, Amazon, Netflix... font partie des principaux contributeurs.

Principaux outils développement modernes PaaS

 

DPC Don't worry ciné copie SQuel bonheur d’être DSI en 2015 ! Je peux proposer à tous mes clients, internes et externes, de développer les applications « cœur métiers » dont ils ont vraiment besoin, sur le Cloud Public, innovantes, économiques et performantes, ce que je ne pourrais jamais faire avec mes seules ressources internes. 

Investir sur des outils de développement déployés sur mes serveurs en interne ? Aucun DSI digne de ce titre ne le fera en 2016 ! 

 

Bon ? Excellent ? Parfait ?

DPC Awesome S 44935898Tout n’est pas parfait dans le Cloud Public, loin de là ; n’oublions pas que la majorité des acteurs et des solutions sont jeunes, une petite dizaine d’années en moyenne.

Oui, les grands acteurs industriels du Cloud Public ont et auront encore des pannes, des incidents ; aucun d’entre eux ne propose des SLA (niveaux de service) de 100 % ; ils préfèrent annoncer 99,9 % et faire mieux que prévu que l’inverse.

Public cloud downtime 2014Ce tableau donne les temps de panne des principaux acteurs sur l’année 2014 : AWS est en tête avec 2,4 heures et Microsoft a encore quelques progrès à faire avec environ 40 heures.

Pour les entreprises, faire le choix des solutions Cloud Public, c’est passer du niveau bon au niveau excellent : 

  • Bon : oui, la majorité des équipes informatiques internes des entreprises font de gros efforts, gèrent bien leurs infrastructures et leurs applications malgré leurs ressources limitées. Oui, mais elles ne pourront plus jamais atteindre le niveau de qualité des acteurs du Cloud Public ; elles doivent accepter cet état de fait, ce qui n’est pas facile !
  • Excellent : les fournisseurs industriels du Cloud Public disposent de ressources et de compétences exceptionnelles qui leur permettent de proposer des niveaux de service excellent, et qui s’améliorent très vite. 

Un incident récent est très révélateur de cette « néphophobie » (peur du cloud) ambiante, friande de tout ce qui peut confirmer que le Cloud Public c’est nul, pas fiable et dangereux.

Un gros orage c’est abattu en Belgique le 13 août 2015 et la foudre a frappé le réseau électrique à côté de l’un des grands centres de calcul de Google. Des centaines d’articles ont été publiés sur cette « catastrophe mondiale ».

Foudre Data Center GoogleLe site l’informaticien reprend l’un des commentaires publiés par Google qui avait confirmé l’incident en disant que 0.000001 % des données locales avaient été perdues. Il rajoute quand même que : « Google décline toute responsabilité, c’est écrit dans ses CGU ».

Deux jours plus tard, Google annonce que les solutions de back-up ont bien fonctionné et qu’aucune donnée n’a été perdue.

Cet incident confirme que personne ne peut prétendre que ses solutions sont « parfaites » ; il y aura toujours des accidents, des pannes qui mettront en défaut les meilleures solutions du monde. 

  

Résumé 

DPC winner is Cloud PublicQue vous soyez TPE, PME, grande entreprise ou secteur public, que vous soyez entreprise de services, industrielle ou financière, vous pouvez à partir d’aujourd’hui vous appuyer à 100 % sur des solutions de Cloud Public pour toutes les composantes de votre SI, infrastructures, usages support ou développement d’applications sur mesure.

Vous n’avez plus la possibilité de gérer votre informatique interne aussi efficacement que le font les fournisseurs industriels du Cloud Public ; arrêtez vos efforts internes et basculez sur leurs solutions, immédiatement.

 


Acheter ou construire ses applications : quelles options, pour quels usages

 

Buy or build road choiceAu début était le développement sur mesure... 

La seule option pour les entreprises, au début de l’informatique, était de construire toutes les applications dont elles avaient besoin, car il n’existait pas d’applications prêtes à l’emploi.

Aujourd’hui, les entreprises ont la possibilité d’acheter ou de construire leurs applications.

J’utilise le mot « acheter » dans son sens industriel, utiliser une ressource disponible sur le marché. Ces « achats » se feront en majorité en mode OPEX (Coûts de fonctionnement), les achats en CAPEX (Investissements) restant l’exception. Je vous renvoie à un billet qui est consacré au débat CAPEX vs OPEX.

Le mot « construire » fait référence à l’existence « d’ingénieurs logiciels » qui vont réaliser des applications spécifiques pour l’entreprise.

 

Acheter ou construire : modèle universel d’analyse du SI

Je vous propose un modèle d’analyse permettant de positionner tous les composants d’un Système d’information pour déterminer :

  • Ceux que l’on doit acheter.
  • Ceux que l’on doit construire.

Cloud_it_architecture_components_buy_vs_buildMalgré son apparente complexité, ce modèle est raisonnablement facile à analyser ; il comprend :

Deux composants d’infrastructures :

  • Dans la partie haute, les objets d’accès au SI, pour les clients externes et internes ;  ce sont des objets mobiles, smartphones, tablettes, PC portables, Chromebooks, équipés d’un navigateur moderne, que l’on va bien sûr... acheter.
  • Dans la partie basse, les infrastructures serveurs, qui accueillent les applications, sont disponibles à 100 % dans des clouds publics, que l’on va bien sûr... acheter.

A la droite du schéma, il y a une échelle de 0 % à 100 %, qui correspond au niveau de structuration des applications, des usages :

  • Les usages universels, de type bureautique ou « participatique ».
  • Les applications structurées, qui demandent un fort niveau de structuration des données et des processus.
  • Les usages « flexibles », Flexible IT, intermédiaires entre les deux autres familles d’usages.

Dans la suite de ce billet, je vais me concentrer sur les usages, les applications, en faisant l’hypothèse que les infrastructures d’accès et d’accueil sont disponibles.

 

Acheter : la priorité pour la majorité des usages du SI

DPC SaaS arrow S 63681741Acheter : c’est bien sur la priorité, le premier réflexe pour une DSI. Chaque fois qu’un composant disponible répond raisonnablement bien aux attentes des clients, internes ou externes, ce doit toujours être l’option retenue. 

Dans tous les cas, il s’agira bien sur d’applications SaaS, Software as as Service, multi-tenant. En 2015, il est strictement interdit d’acheter une seule application qui ne soit pas SaaS.

Quelles sont les réponses pour les trois familles d’usages ?

1 Usages universels

Messagerie, agenda, communications synchrones telles que chat ou vidéochat, bureautique... Tous ces usages sont disponibles en SaaS et il n’y aura jamais besoin de construire une seule application.

A coté des deux grands leaders, Google Apps et Office 365 de Microsoft, qui feront toujours partie des solutions de base à déployer, il existe des dizaines d’applications SaaS spécialisées que l’on peut mettre en œuvre en complément de ces leaders. Quelques exemples :

Logos solutions SaaS universelles

  • Slack, pour la gestion des communications internes.
  • Wordpress ou Typepad pour les blogs.
  • ReSpoke pour les échanges synchrones, WebRTC.
  • PDFEscape pour gérer des formulaires PDF.
  • Pinboard pour gérer efficacement ses favoris Web.
  • Netvibes comme agrégateur de liens RSS.
  • ....

2 Usages structurés

100 % des fonctions « S », Support, du modèle « B I S » sont disponibles en SaaS. CRM, marketing, gestion des RH, trésorerie, budgets... il existe des milliers de solutions SaaS opérationnelles. Dans les seuls domaines marketing et commercial, une étude récente et très complète de Bowery Capital a recensé... 120 solutions SaaS.  

Main tools sales & Marketing (120) Des solutions structurées SaaS métiers, correspondant au « B », Business du modèle « B I S » voient leur nombre grandir très vite, que ce soit pour des PME ou pour les grandes entreprises.

Veeva, dans le domaine de la santé est une très bonne illustration de ce mouvement. Si votre activité est bancaire, chimique ou pétrolière, Veeva n’est pas pour vous !

Veeva Customers

 

3 Informatique flexible (Flexible IT)

DPC Flexible woman horizontal S 68009401Entre les solutions universelles peu structurées et les usages structurés, il existe un domaine très vaste d’applications « semi-structurées » pour lesquelles il y avait peu de réponses. C’est le domaine privilégié des usages « informatique fantôme » et « cloud fantôme » : les métiers développent directement ces applications sans en parler à leur DSI favori.

Les réponses modernes : elles ont pour nom BPaaS, Business Process as a Service. Ce sont des solutions SaaS très spécialisées, que les directions métiers peuvent déployer avec une aide minimale de la DSI.

Quelques-uns de mes BPaaS favoris :

  • SurveyMonkey, pour réaliser des enquêtes.
  • Amiando, pour gérer des événements.
  • KDS, pour gérer voyages et notes de frais.

Usages universels, usages structurés ou informatique flexible, l’offre de solutions industrielles que les entreprises peuvent « acheter » couvre entre 60 et 80 % des usages ! C’est une excellente nouvelle, car les entreprises vont disposer des ressources financières et humaines pour... construire ce qui manque !

  

Construire des applications : deux familles de réponses

DPC Small house in cloud S 57406095Une fois que toutes les options d’achats possibles ont été réalisées, il reste aux entreprises deux familles d’usages pour lesquels il n’y a pas de réponses satisfaisantes sur le marché des solutions SaaS ou BPaaS :

  • Des applications structurées cœur métier.
  • Des usages flexibles.

Applications structurées cœur métier

Banque, assurance, pétrolier, chimiste, grande distribution... Quel que soit son secteur d’activité, une entreprise souhaite proposer à ses clients des services innovants, différentiés, vecteurs de compétitivité. 

DPC PaaS horizontal S 74189633Construire une application spécifique, originale est une réponse qui s’impose naturellement. Et, bien sûr, c’est en PaaS, Platform as a Service, sur des clouds publics, que ce feront tous ces développements.

Devops, Javascript, Meteor, HTML5, Responsive Design... Ces méthodes et technologies vont accompagner les nouvelles stars de l’informatique, les ingénieurs logiciels.

Usages flexibles spécifiques

Toutes les entreprises ont développé des modes de fonctionnement, des processus spécifiques pour des activités telles que la gestion des congés, la maintenance d’équipements ou des relances fournisseurs. 

Les plateformes de BPM, Business Process Modeling, permettant de modéliser ces processus légers existent depuis des dizaines d’années. Elles sont maintenant disponibles sur... le Cloud. RunMyProcess, développé par une équipe d’ingénieurs français et racheté par Fujitsu en est un excellent exemple.

RMP HP

Le décisionnel, la « Business Intelligence » est l’autre domaine pour lequel toutes les entreprises ont besoin de solutions flexibles spécifiques, leur permettant d’adapter les tableaux de bord et analyses de données aux demandes de leurs clients internes et externes.

D’excellentes solutions Cloud existent, bien sûr ! J’ai toujours beaucoup de plaisir à citer l’un des leaders de ce marché, BIME, société française basée à Montpellier et dirigée par une femme remarquable, Rachel Delacour.

BIME HP

Ces outils, et beaucoup d’autres permettent aujourd’hui aux entreprises de construire des applications flexibles, en quelques jours, quelques semaines. C’est aussi une excellente manière de relancer la collaboration entre les DSI et les directions métiers, en remplaçant le « Cloud Fantôme » par un « Cloud Flexible transparent ».

 

Résumé : le meilleur des deux mondes

DPC Best of ...  S 75954070Ne plus opposer acheter à construire, rechercher pragmatiquement quelle est la meilleure option pour chaque demande des clients internes et externes de l’entreprise, c’est possible, aujourd’hui.

Vous aurez bien sur remarqué que 100 % des outils et solutions que j’ai présentés sont disponibles sur des... Clouds Publics !

Quels que soient son secteur d’activité, sa taille, une entreprise peut aujourd’hui, en utilisant le modèle que je propose, mettre en œuvre un Système d’Information performant, qui associe achat de solutions industrielles et construction de composants spécifiques.

A vous de passer à l’action, maintenant...

 


Enquête internationale sur les infrastructures informatiques : les spécificités de la France

 

Logos Saugatuck & CIGREFJ’ai eu l’honneur de collaborer avec Saugatuck Technologies et le CIGREF, Club Informatique des Grandes Entreprises françaises, deux organisations bien connues des lecteurs de mon blog, à l’occasion d’une enquête internationale sur les infrastructures informatiques dans les grandes entreprises. Cette enquête a été réalisée pendant le premier semestre 2015.

Cette enquête a été majoritairement réalisée par Saugatuck, aux USA, en Asie et en Europe. Avec l’aide du CIGREF, et de quelques grandes entreprises que j’ai contactées directement, nous avons créé un panel représentatif de la France, ce qui a permis d’obtenir des résultats spécifiques pour ce pays.

Les résultats détaillés de cette enquête sont bien sur réservés aux entreprises clientes de Saugatuck et aux entreprises françaises qui ont accepté de participer à ce projet.

J’ai cependant obtenu l’autorisation de Saugatuck de publier sur mon blog quelques-uns des résultats pour lesquels la position des entreprises françaises est disponible, et j’ai sélectionné quatre thèmes différents :

  • Les paramètres qui influent les décisions d’infrastructures.
  • Le choix des principaux fournisseurs d’infrastructures Cloud.
  • Le transfert vers le Cloud des applications, actuelles et futures.
  • La priorité accordée aux solutions de Cloud privé ou public.

  

Les paramètres qui influent les décisions d’infrastructures

Dans ce tableau, apparaissent les réponses « d’accord » ou « tout à fait d’accord » en face de quelques affirmations concernant les paramètres qui influent les décisions des décideurs informatiques concernant les infrastructures.

Saugatuck Infrastructures France planning

Globalement, la position des entreprises françaises est assez proche de celle de l’Europe. Il y a cependant un point que j’ai mis en évidence (flèche rouge), c’est celui de la localisation des données ; la position de la France est proche de celle des Asiatiques. C’est un thème est vraiment au centre des préoccupations des informaticiens français.

  

Quels fournisseurs d’infrastructures Cloud

Sur ce graphique, la position des entreprises françaises est la première, suivie de celle des USA, de l’Europe et de l’Asie.

Saugatuck Infrastructures Sourcing Cloud

Deux choses me frappent dans ces chiffres :

  • Les entreprises françaises sont celles qui font le plus confiance aux « hébergeurs traditionnels ». La présence, depuis de très nombreuses années, de grands hébergeurs tels que OVH ou Orange explique probablement ces résultats.
  • Par contre, les intégrateurs ont moins de succès en France que dans le reste du monde.

 

Transfert vers le Cloud des applications existantes et futures

Ces deux graphiques montrent la situation aujourd’hui, en 2015, et les prévisions pour 2017.

Saugatuck Infrastructures M!gration existing workloads

Saugatuck Infrastructures New workloads

Que ce soit pour les applications existantes (Existing Workloads) ou pour les nouvelles applications (New Workloads), les résultats sont très proches, concernant les entreprises françaises.

Dans les deux cas, la France est sensiblement plus réticente que les autres régions du monde à la migration des applications vers le Cloud. 

Si cela peut se comprendre pour les applications existantes, c’est plus surprenant pour les nouvelles applications ; les vendeurs de solutions SaaS ont du pain sur la planche...

 

Cloud public, cloud privé

Les entreprises devaient répondre à la question :

Quels clouds, privés ou publics, pour vos applications, en 2015 et en 2017 ?

Ce graphique donne les réponses pour les clouds privés. 

Saugatuck Infrastructures Private vs Public

Les entreprises françaises sont beaucoup moins « fans » des solutions de clouds privés : 23 % en 2017 comparé aux 36 % de l’Europe, et aux 42 et 43 % des USA et de l’Asie. 

Cela veut dire que les entreprises françaises privilégient les solutions de clouds publics, beaucoup plus que toutes les autres régions du monde.

 

Conclusion

Je ne pouvais pas, en quelques lignes, résumer l’intégralité d’une étude très riche d’informations sur les tendances infrastructures informatiques dans les grandes entreprises mondiales.

Il est par contre possible de mieux cerner les spécificités de nos entreprises nationales, et c’est pour cela que la France avait été choisie comme seul pays pour lequel des résultats détaillés sont disponibles.

Dernière minute : 

Saugatuck Technologies annonce le 10 août 2015 son rachat par la société Information Services Group (ISG).

Je souhaite à Bill McNee et à toute son équipe beaucoup de réussites dans ce nouveau contexte professionnel.

 

MAJ : Quelques chiffres sur les caractéristiques de l’enquête 

327 dirigeants informatiques ont répondu à cette enquête, 49 % des USA, 32 % d’Europe de l’Ouest et 19 % d’Asie-Pacifique. La France représente environ les 3/5 de l’échantillon Europe.

80 % des personnes qui ont répondu avaient des titres de directeurs, et la moitié «C Level», CIO ou CTO.

L’enquête était plutôt orientée grandes entreprises : 32 % avec plus de 10 000 salariés, 25 % entre 5 000 et 9 999, 23 % entre 1 000 et 4 999 et 19 % entre 100 et 999.

La distribution par secteurs d’activités est proche du mix des dépenses IT, avec les secteurs financier, high-tech et Manufacturing sur-représentés.