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2 stratégies pour une DSI : conservatisme ou courage. Faites le test pour vous situer !

 

DPC strategy_5_sJe rencontre tous les ans des centaines de DSI, dans des entreprises de toute taille, de tout secteur et dans de nombreux pays. Ils me demandent souvent de les aider à moderniser leur Système d’Information, à redéfinir leur stratégie SI.

Mon rôle n’est pas de définir cette stratégie, mais d’aider les entreprises à en construire une qui est cohérente avec leur culture, thème que j’ai abordé récemment.

En analysant les échanges que j’ai eus au cours de ces dernières années, j’ai constaté qu’il existe deux familles de DSI :

  • Les conservatrices, qui privilégient la continuité.
  • Les courageuses, qui n’ont pas peur de bousculer le statu quo.

En 2016, une profession de foi pour l’innovation n’est plus un critère de différenciation : c’est devenu l’alibi favori des conservateurs pour ne pas agir. Avez-vous déjà rencontré des responsables informatiques qui ne se disent pas favorables à l’innovation ? Moi, jamais !

Davos 4th industrial revolution - copieLa conférence de Davos 2016 avait pour thème la «quatrième révolution industrielle», sujet que j’avais abordé dans ce blog dès 2010, sous le nom de R2I, Révolution Industrielle Informatique. Cette R2I peut se réaliser aujourd’hui, avec les outils et solutions disponibles aujourd’hui. La fuite en avant, l’attente de «la prochaine innovation» est l’arme préférée des DSI conservatrices.

Je vous propose aujourd’hui un test qui vous permettra de déterminer à laquelle de ces deux familles votre DSI appartient.

 

Conservatisme

DPC Conformisme mouton français S 62391670Dans toutes les organisations, grandes et moyennes, l’informatisation c’est développée sur plusieurs décennies. Je rencontre encore beaucoup d’applications Cobol, de serveurs Mainframe IBM et de PC Windows.

Toutes les DSI sont confrontées à ces boulets historiques. Les conservateurs vont agir, comme le nom l’indique, pour :

  • Protéger, maintenir l’existant aussi longtemps que possible.
  • Privilégier la pérennité des métiers des informaticiens de leurs équipes. Cela part souvent d’une bonne intention, mais préserver la «paix sociale» peut être un argument fort qui encourage l’immobilisme.
  • Continuer à travailler avec les grands fournisseurs qu’ils connaissent, qui ont «pignon sur rue». On reprochera rarement à une DSI des choix Oracle, Microsoft ou SAP...
  • Ne pas mettre en péril son job. Ne pas créer de vague, ne pas lancer des projets de rupture, c’est, à court terme, une bonne assurance emploi.

Machiavel - Le prince verticalL’un des plus grands génies de la stratégie, Machiavel, l’avait parfaitement compris quand il mettait en lumière les risques pris par les innovateurs.

 

Courage

DPC Courage panneau S 76563345D’autres DSI, courageuses, n’hésitent pas à affronter les challenges, les pesanteurs de l’existant et lancent de véritables projets de transformation.

Pour cela, il faut beaucoup, mais beaucoup de courage. On doit :

  • Bousculer les conforts actuels, des équipes informatiques et des clients internes, pour qui tout changement est une menace.
  • Expliquer que les risques liés à l’immobilisme sont, à moyen terme, supérieurs à ceux créés par des actions de changement.
  • Ne pas hésiter à miser sur des fournisseurs innovants, qui n’ont pas 20 années d’expérience et des armadas de commerciaux pour vous rencontrer.
  • Mettre en cause les attributs de son pouvoir : budgets, nombre de collaborateurs et investissements ; les potentiels immédiats de la technologie permettent de réduire les coûts du SI.

Ce sont de beaux combats en perspective, c’est tout sauf une ballade tranquille.

  

Etes-vous conservateur ou courageux : un test en 10 questions

DPC Man on question mark S 99221832Pour préparer ce test, j’ai choisi dix questions auxquelles il est facile de répondre par oui ou par non, avec un minimum d’ambigüité. J’ai aussi privilégié des démarches et outils opérationnels depuis de nombreuses années, en évitant la fuite en avant sur des technologies en émergence comme le «machine learning» ou l’informatique des objets.

Mes choix sont subjectifs, contestables, mais ils ont le mérite de permettre aux responsables informatiques de découvrir, clairement, à laquelle des deux familles ils appartiennent. L’ordre dans lequel ces questions sont présentées n’est pas significatif.

DPC 1 to 10 S 834097861 - Outils de communication et de collaboration.

Les outils modernes de communication et de collaboration, substituts des antiquités Exchange de Microsoft ou Lotus Notes d’IBM, existent depuis de nombreuses années : Google for Work en 2007 et Office365 en 2011.

Quels que soient les arguments utilisés par les DSI pour justifier leur choix, ils ne servent qu’à conforter l’appartenance à l’une des deux familles :

  • Les courageux choisissent Google for Work.
  • Les conservateurs choisissent toujours Office365 de Microsoft. 

2 - BYOD opérationnel

Des entreprises comme Revevol ou Cisco ont entrepris une démarche BYOD, Bring Your Own Device depuis de nombreuses années.

Question : avez-vous mis en œuvre une démarche BYOD pour plus de 10 % des collaborateurs de votre entreprise ?

3 - IaaS en production

Depuis 2006, AWS, Amazon Web Services est le leader mondial des offres IaaS, Infrastructures as a Service. Des entreprises comme Netflix ou GE utilisent massivement les solutions IaaS d’AWS.

Question : est-ce que plus de 20 % de votre production informatique est sur des plateformes IaaS ?

4 - WiFi généralisé et encouragé

Les premiers réseaux WiFi sont nés en 2001, il y a plus de 15 ans.

Question : est-ce que votre entreprise a basculé sur des réseaux WiFi comme solution prioritaire ?

Ceci signifie que tous vos lieux de travail sont équipés en WiFi, que vous proposez du WiFi à vos visiteurs et que tous vos collaborateurs peuvent utiliser des réseaux WiFi pendant leurs déplacements, pour leurs usages professionnels.

5 - Le navigateur Internet Explorer (IE) n’est plus le standard de la DSI

Cela fait 10 ans que IE est concurrencé par Firefox, Safari ou Chrome et Microsoft propose maintenant un nouveau navigateur, Edge.

Question : est-ce que vous avez choisi comme navigateurs privilégiés, installés sur tous les objets d’accès, des navigateurs qui ne sont pas IE ?

6 - Master PC supprimé

Smarphones, tablettes, Macintosh...la variété des objets d’accès au SI n’a jamais été aussi grande.

Question : avez-vous définitivement abandonné le principe du «Master PC», des configurations PC standard pour tous vos collaborateurs ?

Les solutions telles que Citrix ou VDI font bien sûr partie de ce choix «Master».

7 - Chromebooks déployés

Les Chromebooks, PC portables fonctionnant sous ChromeOS, sont disponibles depuis 2011 ; l’offre c’est fortement enrichie depuis cette date.

Question : est-ce que les Chromebooks représentent plus de 10% des PC portables utilisés dans votre entreprise ?

8 - Solutions SaaS en priorité

Salesforce est né en 2000, il y a plus de 15 ans. Plusieurs milliers d’excellentes solutions SaaS (Software as a Service) sont disponibles et couvrent 100 % des fonctions support pour les entreprises.

Question : est-ce que vous avez mis en œuvre une démarche «SaaS first», interdisant l’usage de solutions non SaaS pour toutes ces fonctions support, en RH, marketing, commercial, finances...

9 - Equipes internes de développement

Pour que leurs applications cœur métiers redeviennent des outils de compétitivité et de différentiation, les entreprises vont devoir recréer des équipes internes de véritables développeurs, d'ingénieurs logiciels. Je ne parle évidemment pas des «paramètreurs d’ERP».

Question : avez-vous dans vos équipes informatiques plus de 10 % de collaborateurs qui sont de véritables développeurs d’applications ?

10 - Utilisation de PaaS, Platform as a Service

IBM avec Softlayer, Amazon, Google et Microsoft proposent de remarquables plateformes de développement, indispensables pour construire des applications modernes en mode Devops.

Question : est-ce que plus de 20 % de vos applications sont construites sur des plateformes PaaS ?

Voici maintenant le tableau que vous pouvez utiliser pour déterminer votre score et savoir si vous êtes conservateur ou courageux.

Test DSI courage -conformiste

 

Un juste milieu ?

DPC Digital 10 counter S 96420128Rares seront les DSI qui auront un score «parfait», 10 pour conservateur ou 10 pour courage.

Je vous propose une classification en fonction du nombre de réponses positives dans la colonne «Courage» :

  • 0, 1 ou 2 : vous êtes résolument conservateur. Si c’est un choix clairement assumé, parfait ; si vous souhaitez faire évoluer votre SI, vous avez un gros chantier sur les bras.
  • 3 ou 4 : vos efforts pour aller vers une démarche «courage» sont importants. Il faut maintenant choisir vers quel camp vous souhaitez basculer.
  • 5 ou plus : vous faites partie des DSI courageuses, qui ont montré qu’elles étaient capables d’affronter les challenges du changement.

DPC Unicycle S 68205214Je suis persuadé qu’il n’y aura plus de «juste milieu» possible. Dans un monde qui bouge de plus en plus vite, où la technologie s’invite dans tous les métiers, le SI aura un rôle stratégique majeur.

Faire du «sur place» deviendra un exercice périlleux, et pour l’entreprise, et pour la DSI.

Qui n’avance pas recule !

 

Synthèse

Je respecte le choix culturel des responsables informatiques, conservatisme ou courage.

Capitaines courageuxCe que je leur demande, c’est d’assumer leur choix et ne pas faire semblant, ne pas prétendre appartenir à la famille «courage» quand ils sont profondément conservateurs.

Plus le discours des responsables informatiques est incantatoire, innovation, rupture, entreprise numérique, lutter contre «l’ubérisation», plus je me méfie.

Visiter un salon comme le CES, se faire photographier à côté de patrons de startups, cela ne suffit pas pour devenir un «capitaine courageux» du SI.

Seuls, les actes, les décisions comptent.

 


5 excellentes raisons pour déployer des Chromebooks dans les entreprises en 2016

 

Chromebook toshibaDepuis 2011, Google propose ChromeOS, un système d’exploitation (OS) allégé dont le principal rôle est de démarrer le navigateur Chrome. Les Chromebooks sont des ordinateurs portables qui fonctionnent sous ChromeOS.

Les Chromebooks ont été accueilli très «fraichement» par les équipes informatiques des grandes entreprises :

«un PC portable qui ne permet pas d’utiliser des applications Windows, d’installer Office... n’a aucun intérêt».

C’est dans le monde de l’éducation que la percée des Chromebooks a été la plus spectaculaire ; fin 2015, ils représentaient plus de 50 % du marché des objets d’accès dans les écoles américaines.

Chromebooks in education

En 2016, les Chromebooks vont devenir les PC portables à choisir en priorité dans toutes les entreprises, et en priorité les plus grandes !

Pourquoi ? C’est ce que je vous propose de vous expliquer dans ce billet.

(L’idée de ce billet m’est venue en préparant un séminaire que j’animerai cette semaine pour un Club de DSI sur le thème : «Quel poste de travail, demain ?»).

  

Chromebooks : une grande variété de solutions

Samsung a été le premier, en 2011, à proposer un Chromebook. En 2016, tous les grands fournisseurs historiques de PC : HP, Dell, Asus, Toshiba, Lenovo... proposent des Chromebooks. On les comprend, quand on constate la chute des ventes des PC «classiques», confirmée par cette analyse de Business Insider ; en 2015, les ventes de PC ont été inférieures à celles de 2008 !

PC sales 2006 - 2015

L’offre de Chromebooks est maintenant très fournie : sur le site Amazon.fr, début janvier 2016, il y avait 22 modèles de Chromebooks disponibles.

22 Chromebooks on Amazon.fr

Tous les Chromebooks ont des caractéristiques proches :

  • Processeur ARM ou Intel.
  • Mémoire de 2 ou 4 Go.
  • Disques SSD de 16 ou 32 Go.
  • Autonomie vraie de 6 à 10 heures.
  • Démarrage en moins de 10 s.
  • Poids compris entre 1 et 2 kg.

Les principales différences :

  • Taille des écrans : de 11 à 15 pouces.
  • Prix : de 150 à 400 €. La majorité des Chromebooks est dans une fourchette de prix de 200 à 350 €.

A la fin de l’année 2015, deux nouveaux fournisseurs sont arrivés sur le marché avec des Chromebooks à... 150 $, Haier et Hisense.

Haier - Hisense chromebooks

Vous ne les connaissez pas ? Ce sont de grands fournisseurs chinois de télévisions et d’électroménagers qui proposent des Chromebooks d’entrée de gamme dont les performances ont surpris, en bien, les analystes.

Un PC portable raisonnable, pour 150 $, c’est votre directeur financier qui va sourire !

Les PC portables représentent l’essentiel des ventes de ChromeOS, mais l’on trouve maintenant d’autres outils sous ChromeOS :

Chromebase ACER Desktop- Des versions Desktop : Acer a présenté au CES un Chromebase de 24 pouces, disponible au premier semestre 2016. On n’en connaît pas encore le prix, mais les modèles 22 pouces actuels de Acer et LG coûtent environ 300 $, et 400 $ avec un écran tactile.

Asus Chromebox- Des Chromebox : ce sont des mini-PC que l’on peut connecter à un écran, un clavier et une souris pour en faire un PC de bureau. Ceci permet de réutiliser les écrans, claviers et souris disponibles dans les entreprises.

Chromebox for meeting - $ 1000- Chromebox for meeting : il s’agit d’une configuration optimisée pour organiser des vidéos-conférences, au prix de 1000 $. C’est une alternative très économique, très simple d’emploi aux solutions historiques célèbres pour leur «ergonomie» et leur «coût». Il suffit de le connecter à un écran existant ou un vidéoprojecteur pour disposer d’une salle de vidéoconférence opérationnelle en quelques minutes.


Google Chromebit HDMI stickChromebit,
le petit dernier de la famille : il s’agit d’une clef HDMI que l’on branche sur un écran ; elle ressemble beaucoup aux clefs Chromecast, disponibles depuis bientôt 3 ans. Pour 85 $, on peut construire un poste d’accès au Web dans un hôtel, une bibliothèque, un bureau ou une usine.
 

En 2016, la variété des objets d’accès au SI sous ChromeOS est très riche. Se pose maintenant la question : pour quels usages, dans le monde professionnel ?

Dans la suite de ce texte, j'utiliserai l'expression "Chromebooks" de manière générique, pour représenter tous les membres de la famille.

 

Typologie des cas d’usages

DPC Thumb down never S 98685082Je vais commencer par vous donner la recette infaillible pour ne... jamais déployer de Chromebooks. Il suffit de prononcer cette phrase, que j’ai entendue des centaines de fois dans la bouche d’informaticiens :

«Vous avez raison, M Naugès, les Chromebooks, c’est génial. Je vais les mettre en œuvre quand ils pourront remplacer tous mes PC actuels.»

Revenons au cas des entreprises raisonnables, qui ont compris que l’époque du «Master PC», du même objet d’accès pour tous, était révolue.

Les Chromebooks sont en priorité des alternatives aux objets d’accès actuels avec un clavier, fixes ou mobiles. Ils peuvent aussi remplacer les tablettes de 10 pouces ou plus, qui deviennent très chères quand on leur rajoute un clavier. Comme le montrent ces deux exemples, ces «tablettes pros» coûtent entre 1000 et 2500 €. Raisonnable ? Non !

Prix Surface pro et ipadPro

Quelles sont les principales dimensions qui permettent de segmenter en grandes familles les utilisateurs internes ?

Fixes ou mobiles

La majorité des collaborateurs privilégient aujourd’hui des objets d’accès mobiles. C’est ce que confirme cette étude IDC qui montre qu’en 2016 les 2/3 des PC seront des portables. (Elle confirme aussi la baisse du nombre de PC vendus).

IDC PC sales forecasts 2013 - 2016

Les Chromebooks répondent bien à cette demande de mobilité. Pour les personnes qui ont encore, objectivement, besoin d’un poste fixe, Chromebase ou Chromebox sont des options possibles.

Usages 100 % Web, navigateur

De plus en plus de salariés utilisent des applications Web, SaaS ou traditionnelles en interface Web. Ce sont souvent des «consommateurs» d’information, dirigeants, commerciaux ou cadres qui travaillent avec Google for Work, Salesforce et autres solutions SaaS. Ils peuvent, en 2016, représenter entre 20 et 40 % de la population des clients internes.

Pour eux, un Chromebook est de loin la meilleure solution : léger, grande autonomie, démarrage rapide...

Clients Citrix ou équivalent

Les lecteurs de se blog savent que je ne suis pas un grand «fan» de ces solutions, mais elles sont encore très présentes dans de nombreuses entreprises.

L’un des rares logiciels installés sur les Chromebooks est «Citrix Receiver». Ceci permet donc de remplacer les objets d’accès utilisés pour Citrix, PC ou clients légers, par des Chromebooks.

Citrix Receiver on Chromebooks

Ce mariage Chromebook-Citrix à un avantage essentiel : il permet une transition immédiate et progressive vers un monde où le nombre d’applications Web augmente rapidement.

Chaque fois qu’une application devient disponible en mode Web, le collaborateur peut l’utiliser nativement, depuis le navigateur Chrome, ce qui est le mode normal d’usage d’un Chromebook. Il ne travaille avec Citrix que pour les applications «historiques» aux interfaces archaïques, Client/Serveur, 3270 ou AS/400.

C’est un avantage majeur, en particulier dans des situations de mobilité ; chacun peut consulter ses applications Web nativement, sans aucune des contraintes liées à l’accès aux serveurs Citrix.

Collaborateurs équipés VDI (Virtual Desktop Infrastructure)

Amazon WorkSpacesLes solutions VDI permettent d’héberger sur des serveurs centraux, de plus en plus sur des clouds publics (AWS Workspaces), l’image d’un poste de travail complet, OS et applications.

Les Chromebooks sont les meilleurs objets d’accès aux solutions VDI ; dans ce cas aussi, ils permettent une évolution progressive vers des usages Web.

Utilisateur avancé de fonctionnalités lourdes sur PC Windows

Windows 8 lots of appsDans une majorité d’entreprises, le poste de travail le plus répandu reste un PC Windows sur lequel sont installées de nombreuses applications Client/Serveur : Office, SAP, Photoshop...

La majorité des salariés ont un usage faible ou très faible de ces outils. J’ai consacré un billet entier à ce sujet, en présentant la solution Softwatch qui permet de mesurer, objectivement, la réalité des usages de Microsoft Office.

Il reste une minorité de collaborateurs qui ont, objectivement, encore besoin d’un client lourd ; il est difficile d’enlever Excel à un contrôleur de gestion ou Photoshop à un spécialiste de la photo.

Je vous déconseille fortement d’essayer de les convaincre qu’un Chromebook est le meilleur poste de travail pour eux !

  

Chromebooks, la meilleure réponse pour préparer 2020

Chaque entreprise a un environnement postes de travail spécifique. Les pourcentages de PC Windows, de clients Citrix, de VDI, d’applications Web existantes peuvent être très variables.

En utilisant la typologie des cas d’usages que je propose, une entreprise peut déterminer quel pourcentage de clients internes peuvent immédiatement être équipés d’un outil de la famille Chromebook.
En 2016, j’estime que 20 à 40 % des salariés sont éligibles à un Chromebook.

Migration Chromebook

Comme l’explique ce graphique, le déploiement de Chromebook en 2016 permet de préparer l’arrivée progressive d’une majorité d’usages Web.

Quel est le % d’usages Web dans votre entreprise en 2016 ? 20 % ? 40  % ou plus. Peu importe, vous pouvez démarrer le déploiement de Chromebooks pour tous les clients internes, à l’exception des utilisateurs avancés de PC Windows.

Quel sera le % des usages non-Web dans votre entreprise en 2020 ? 10 % ? 20 % ou plus ? Peu importe, les Chromebooks que vous aurez installés en 2016 auront encore plus de valeur, car une grande majorité de vos collaborateurs les utiliseront en mode natif Web 100 % du temps.

 

Chromebook, tueur de clients légers

Le marché des «clients légers», dont on parle depuis plus de 20 ans, n’a jamais décollé.

Thin Client sales 2015

En 2016, ce marché se porte très mal, comme le confirme cette étude IDC :

  • Il s’est vendu 1,25 M de clients légers au troisième trimestre 2015, soit environ 5 M sur l’ensemble de l’année. Pour mémoire, il s’est vendu en 2015... 1 500 M de smartphones.
  • Le marché des clients légers, comme celui des PC lourds, est en décroissance : - 7 % sur ce trimestre. 

Good bye Thin ClientSi les informaticiens ont un minimum de bon sens, ce dont je ne doute pas, ils vont remplacer tous les clients légers restants par des Chromebooks.

Les Chromebooks offrent tous les avantages des clients légers, prix bas, facilité de gestion et grande durée de vie. Ils ont, en plus un avantage capital, la capacité de travailler nativement en mode Web.

Et une bonne nouvelle de plus : la mort des clients légers.

  

Les 5 avantages des Chromebooks pour les entreprises

DPC Five Cherries Slot Machine S 91228002C’est le titre de ce billet : les 5 avantages des Chromebooks. Il est plus facile, maintenant, de les identifier.

- Meilleur service rendu aux clients internes

C’est, bien sûr, le bénéfice le plus important. Pour la majorité de vos clients internes, qu’ils soient utilisateurs Citrix, DVI ou PC lourds, un Chromebook est une excellente solution, qui fait très bien ce dont ils ont vraiment besoin, mais pas plus.

- Solution moderne, pleine de potentiels

Les Chromebooks sont nés il y a 5 ans, imaginés par une entreprise leader du monde natif Web. Ce sont encore des produits jeunes, et ils tout l’avenir devant eux. On parle de plus en plus d’un rapprochement entre ChromeOS et Android, les deux OS de Google. Il pourrait se réaliser en 2017 ; ceci apportera plus de valeur à un produit «bien né».

DPC transition 2 PC S 66352512- Facilite la transition vers un Système d’Information Web

Je ne suis pas certain que Google imaginait cet usage des Chromebooks quand il a lancé ce produit ; il était pensé «Web, navigateur natif».

Ce sont les entreprises qui ont découvert cette remarquable possibilité d’accompagner la transition entre deux mondes informatiques, l’ancien et le moderne, de manière simple et efficace.

- Plus de sécurité

Que ce soit en mode Web, Citrix ou DVI, les Chromebooks sont des objets d’accès très sécurisés, sur lesquels il est difficile d’installer des applications, qu’elles soient saines ou dangereuses. Un collaborateur en déplacement avec son Chromebook transporte très peu de données, peut se connecter à tous les réseaux 3G, 4G ou WiFi avec un minimum de risques.

- Moins cher

DPC save Money S 72308650Les prix d’achat des Chromebooks sont très bas, comme on l’a vu plus haut, et c’est une première bonne nouvelle. Un Chromebook coûte moins cher qu’un smartphone de moyenne gamme.

Les réductions de coûts les plus importantes se trouvent en priorité pendant l’exploitation des Chromebooks :

  • Pas de mise à jour des OS : cela se fait automatiquement, dès que l’on se connecte.
  • Une rusticité, une simplicité matérielle et logicielle très grande, et c’est un compliment majeur sous ma plume, car c’est un gage de robustesse.
  • Une durée de vie longue : l’essentiel de l’activité se fait dans le Cloud, au travers du navigateur. Un amortissement rapide, sur 3 ou 4 ans, est raisonnable, mais la durée de vie utile devrait dépasser ces chiffres. 

 

Synthèse

DPC Variété Gateaux S 75290291Les Chromebooks ne seront jamais la panacée ; il est indispensable de proposer différents objets d’accès à ses clients internes.

PC et Mac haut de gamme, smartphones et tablettes ont tous une place dans la panoplie des outils proposés.

Les différentes familles de Chromebooks peuvent devenir le choix par défaut proposé à leurs clients internes par les DSI qui en auront compris tous les avantages ; j’espère que ce billet en augmentera le nombre.